Après la guerre, des milliers de nazis ont réussi à prendre la fuite à l’aide de l’Église catholique

Après la guerre, des milliers de nazis ont réussi à prendre la fuite à l’aide de l’Église catholique

En mai 1945, profitant du chaos qui régnait en Allemagne, où des millions d’anciens prisonniers de guerre, de forçats et de survivants de l’Holocauste étaient sur les routes, des milliers de nazis hauts placés en profitèrent pour filer à l’étranger. Parmi eux, rappelle l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, des criminels tels que Adolf Eichmann, responsable de l’organisation de la «solution finale», Josef Mengele, médecin au camp de concentration d’Auschwitz, et Franz Stangl, commandant des camps d’extermination de Treblinka et Sobibor.

Sans le soutien de l’Église catholique, un si grand nombre de nazis n’auraient pas réussi à fuir:

«Ils pouvaient compter sur un réseau de passeurs bien organisé en Autriche et en Italie. La CIA surnomma la route la plus empruntée la « ligne des rats »: via les Alpes autrichiennes jusqu’au Tyrol du Sud, puis dans la ville portuaire de Gênes, et de là vers l’Amérique du Sud. De hauts dignitaires de l’Église catholique aidèrent avec zèle les assassins à s’exiler. Les criminels de guerre quittaient le territoire avec des passeports de la Croix rouge qui avaient été certifié par des prêtres. Ils furent également nombreux à gagner l’Espagne franquiste déguisés en moines, allant de monastères en monastères, et à quitter l’Europe depuis Barcelone.»

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