Combattre ou attendre: le dilemme stratégique qui a déchiré la Résistance

Combattre ou attendre: le dilemme stratégique qui a déchiré la Résistance

Le 21 février 2024, le résistant Missak Manouchian sera panthéonisé pour célébrer son engagement héroïque face aux nazis. À l’époque, pourtant, mener une résistance armée divisait en France. Le prix du sang était si élevé que même de fervents résistants préféraient attendre le Débarquement.

Au soir de sa vie, Daniel Cordier, résistant et secrétaire de Jean Moulin, rappelait qu’il avait voulu «tuer des Boches» pendant la Seconde Guerre mondiale. Décédé en novembre 2020, il regrettait de ne pas en avoir eu l’occasion. Ce qui en dit long sur l’envie d’en découdre. On pouvait fabriquer des faux papiers, cacher des juifs, saboter des trains ou imprimer des journaux… Mais pour vaincre Adolf Hitler et les nazis, il allait bien falloir faire parler les armes.

LIRE LA SUITE

Comments are closed.