Histoire. Toulouse : découvrez l’incroyable destin de « Sœur Mitraillette »
Histoire. Toulouse : découvrez l’incroyable destin de « Sœur Mitraillette »
Il y a 80 ans, le général de Gaulle créait la médaille de la Résistance française. Parmi les personnalités qui ont l’ont reçu, une religieuse atypique : » Soeur Mitraillette « .
» Reconnaître les actes remarquables de foi et de courage, qui, en France, dans l’Empire et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et contre ses complices depuis le 18 juillet 1940 « .
Le 9 octobre 1943, le chef de la France combattante (ex France libre) institue par ordonnance cette distinction. Une manière pour lui de renforcer sa légitimité mise à mal à la fois par les Alliés, en particulier le président américain Roosevelt, et par certains chefs de mouvements résistants en métropole comme Henri Frenay.
Parmi les 65 000 récipiendaires (dont un peu plus de 25 000 à titre posthume), on compte des personnalités célèbres telles que la vedette de music-hall Joséphine Baker, les poètes Louis Aragon et Elsa Triolet, le député de l’Eure (et futur président du Conseil) Pierre Mendès-France ou encore le prêtre Henri Grouès plus connu sous le nom de l’abbé Pierre. Du côté des » soutiers de gloire » selon l’expression de Pierre Brossolette, le porte-voix à Londres des combattants de l’ombre, se trouvent 5 635 femmes.