MÉMOIRE. Qui est André Pédron, ce résistant méconnu, dont une rue porte désormais le nom
La ville de Saint-Priest vient d’inaugurer une nouvelle rue. Elle porte le nom d’André Pédron. Un Lyonnais, entré dans la résistance en 1942, arrêté puis déporté dans les camps nazis. Libéré en 1945, il a passé sa vie à raconter ce qu’il appelait lui même « l’enfer sur terre ».
Dans son livre, écrit un an après sa libération des camps en 1945, André Pédron raconte l’insupportable. Il y a un peu de Primo Levi dans ses mots. Il y a beaucoup d’atrocité. Il y a cette volonté de vivre malgré l’horreur.
« Ceci est un livre de bonne foi » indique dans sa préface Edmond Locard. Il rajoute même : « atroce avec simplicité« .