Compiègne. Ils ont marché sur les pas des déportés

Compiègne. Ils ont marché sur les pas des déportés

Il est symbolisé par des bornes plantées sur les trottoirs de Compiègne, depuis la gare jusqu’au mémorial de la Déportation. Vendredi 13 décembre, le parcours de mémoire de la déportation a été inauguré.

Les porte-drapeaux, les élus, les écoliers de la cité impériale ont suivi une centaine de bornes de métal, pendant une heure et demie, passant devant les vestiges de l’ancien pont, la maison des Justes et devant la clinique Saint-Côme, où le maire Philippe Marini les attendait, pour leur raconter l’histoire de cette photo, où l’on distingué des déportés qui partaient vers les camps de la mort avec le sourire : «Ici, c’était l’entrée du camp. D’ici, les déportés, étaient tassés dans des wagons qui partaient vers la pire des choses, avec un voyage de trois à cinq jours, dans des conditions épouvantables… Et pourtant, sur cette photo, ils sourient. On sait pourquoi. Il y avait en face, un café (aujourd’hui le restaurant Aurassi). Les gérants avaient une fille, qui les regardait depuis le premier étage, en habit de première communion. Alors, ils lui sourient…»

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