Hommage au courage d’un héros mort pour la France au bord de la route nationale 7 en 1944
Ce jeudi, élus fréjusiens et raphaëlois se sont recueillis autour de la stèle d’Albert Einaudi, ce résistant et cheminot varois, assassiné par la Gestapo en 1944 au bord de la route nationale 7.
Un homme est mort qui continue la lutte contre la mort, contre l’oubli ». Ce vers du poète surréaliste Paul Eluard écrit pour le résistant communiste Gabriel Péri, pourraient aussi décrire le destin d’Albert Einaudi. Ce résistant fréjusien, attaché à sa ville, impliqué dans la vie associative de sa commune, s’est éteint le 21 avril 1944 à l’âge de 33 ans.
Froidement assassiné par la Gestapo un an avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, son corps est retrouvé dans un fossé de la RN7 reliant le quartier de La Tour-de-Mare à celui de Saint-Jean-de-Cannes à Fréjus. On peut dire de cet ancien cheminot qu’il a contribué à défendre la France de l’occupation allemande. Tout en parvenant, à titre posthume, à nourrir le souvenir d’une Résistance organisée, unie qui ne peut tomber dans l’oubli.
C’est justement pour que ses actions restent imprimées dans les mémoires et celles de la nouvelle génération, que la municipalité a commémoré la mort de ce brave homme, tombé pour son pays. Jean-Louis Barbier, conseiller municipal auprès du maire David Rachline, la sénatrice du Var Françoise Dumont et d’autres élus se sont recueillis, avec la famille Einaudi, autour de la stèle du défunt. Celle-ci reposera éternellement entre les pins et les chênes-lièges sur la RN7, au-dessous du mont Vinaigre.