Chateaubriant ce 17 octobre.
Quelle foule! Quel rajeunissement avec ce pacifique et joyeux envahissement par des centaines de jeunes, acteurs de cette journée par leur présence, leur investissement tant mémoriel et culturel qu’ organisationnel.
La présence forte visible du monde du travail lui aussi marqué par un rajeunissement profond de la participation. Des instants de fortes émotions traversés par d’autres plus festifs, la mémoire, non figée, mais tournée vers l’avenir.
Félicitation à tous ces jeunes qui ont résisté à la longueur des discours et parties protocolaires ; mais 80 ans cela devait être marqué.
Anecdote : vers 13h00, devant la ferme musée, des gamin-e-s de Montreuil tout heureux d’être là et tenant la part de leur contribution à la journée. A 20m de là, le regard médusé voir frileux d’un groupe de porte drapeau découvrant ces éléves d’écoles à l’image de la jeunesse francilienne de 2021. S’il y a eu choc générationnel, ce n’était pas du coté des gavroches et leur look « 9-3 » (pour user d’un vocable qui de péjoratif finira par devenir drapeau) qu’il se trouvait.
C’est aussi cela la moisson de cette édition de Chateaubriant.
Instant plus perso mais pourtant en intense résonance avec cette journée. Denise déposant avec les enfants d’une école de Chateaubriant les fleurs du Comité Parisien de la Libération. Je suis certain que Maurice Jourdan son père était à ses côtés.