11 novembre : Quinquin un petit Valenciennois plus jeune résistant de France honoré aujourd’hui
Le nom de Marcel Pinte, alias Quinquin, sera aujourd’hui dévoilé sur le monument aux morts d’Aixe-sur-Vienne près de Limoges où sa famille avait déménagé. A 6 ans, il était une sorte d’agent de liaison pour le maquis fondé par son père Eugène Pinte. Il est mort en août 1944 par un tir accidentel.
Loin de l’image habituelle des soldats de l’ombre, Marcel Pinte, né à Valenciennes en 1938, était un petit blondinet aux yeux bleus, en culotte courte qui avait commencé ses missions à 5 ans, et pourtant il avait un rôle important dans le maquis crée par son papa Eugène Pinte, alias le commandant Athos à Aix-sur-Vienne près de Limoges.
Un homme du Nord membre du Bureau central de renseignement et d’action et de l’organisation de résistance de l’armée qui avait « enrôlé » ses 5 enfants, jusqu’à déscolariser sa fille devenue « petite main » au maquis. Le petit dernier Marcel était lui une sorte d’agent de liaison raconte son petit neveu Alexandre Brémaud, qui fait des recherches depuis 5 ans pour réhabiliter la mémoire de son aieul
Des messages surement assez brefs qu’il cachait sur lui, des informations parfois assez basiques pour confirmer un rdv, etc, les femmes, les enfants n’attiraient pas forcément les soupçons, ils arrivaient à passer inaperçus, ce qui a permis que ça fonctionne. Et je pense que les femmes et les enfants ont un peu été les oubliés de l’histoire
Nommé sergent à titre posthume, et reconnu comme « mort pour la France »
Surnommé Quinquin pour ses origines nordistes, Marcel savait très bien ce qu’il faisait assure son petit neveu, car toute la famille était mobilisée et vivait à l’heure de Londres. Mais il restait quand même un petit garçon de son âge avec encore un peu d’insouciance, et quand il apprenait les chansons contestataires des maquisards dans les bois, il lui arrivait de les chanter à tue tête sur le chemin du retour, mais il a été « sermonné sur ce point » assure son petit neveu.