Saint-Étienne: en mémoire des résistants et des déportés ligériens
Les portraits des fondateurs du Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire s’affichent à l’entrée. Le public reconnaît les visages ou au moins les noms de ces premiers gardiens de la mémoire qui ont appartenu à « l’armée des ombres » : Violette Maurice, Joseph Sanguedolce, Lucien Neuwirth…
La plaque de la Kommandantur de Roanne exposée
« C’est un mémorial, pas un musée », prévient Jean-Michel Blanchardon, président de l’association qui gère les lieux aménagés en 1999 dans un bâtiment de la rue du Théâtre : « Nous recevons ici 4 000 élèves par an. »
l n’empêche que le mémorial possède tout de même un certain nombre d’objets. Dans la salle consacrée à la Résistance, quelques pièces historiques s’offrent au regard du visiteur transporté dans la Loire occupée.
Parmi elles, une vareuse d’officier allemand, un pistolet de l’Armée secrète et la plaque de la Kommandantur de Roanne décrochée à la Libération. L’essentiel n’est finalement pas là mais sur la trentaine de panneaux retraçant la vie quotidienne des Ligériens pendant la Seconde Guerre mondiale (13 500 soldats de la Loire ont été prisonniers en Allemagne après la défaite de 1940) avec une précision historique incontestable.