Mois : mai 2024

Héros de la Résistance française : Tout le village de Reyniès uni pour honorer la mémoire d’Albert de Seguin de Reyniès, assassiné par la Gestapo en 1944

Héros de la Résistance française : Tout le village de Reyniès uni pour honorer la mémoire d’Albert de Seguin de Reyniès, assassiné par la Gestapo en 1944

La mémoire du commandant Albert de Seguin de Reyniès, héros de la Résistance française, a été honorée, samedi 9 mai à Reyniès, en Tarn-et-Garonne. Trois de ses enfants âgés de plus de 90 ans ont assisté aux cérémonies qui ont réuni tout le village.

Traction avant floquée du « V » de la Victoire et du fameux « FFI » (Forces Françaises de l’Intérieur) de la Résistance, des véhicules militaires de la Seconde Guerre mondiale, des figurants vêtus en maquisards… Il y avait comme un parfum de la Libération ce samedi 11 mai 2024, à Reyniès.

C’est tout le village de cette petite commune de près de 900 habitants, située à 13 km au sud-ouest de Montauban, qui s’est mobilisé pour honorer, à l’occasion du 80e anniversaire de la commémoration du 8-Mai, un enfant du pays : le résistant Albert de Seguin de Reyniès.

Né en 1900 et marié en 1925 à Henriette de Parisot de Durand de la Boisse, avec laquelle il eut huit enfants, ce Cyrard prend le commandement du 6e bataillon de chasseurs alpins. En 1943, alors que son régiment est dissous, il rejoint l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA), puis l’Armée Secrète dans le secteur de Grenoble.

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Le groupe MANOUCHIAN s’expose sur les grilles du Belvédère du Parc du Haut Belleville (27 rue Piat)

Le groupe MANOUCHIAN s’expose sur les grilles du Belvédère du Parc du Haut Belleville (27 rue Piat)

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Le groupe MANOUCHIAN s’expose sur les grilles du Belvédère du Parc du Haut Belleville (27 rue Piat)

Cette exposition restera visible sur les grilles du Belvédère du parc du Haut Belleville jusqu’au 28 mai 2024.

L’inauguration par Eric PLIEZ Maire du 20e aura lieu
le mardi 14 mai à 18h20,
en présence des Amis du Musée de la Résistance Nationale et du Comité Parisien de la Libération

À l’occasion de l’entrée au Panthéon du résistant Missak Manouchian le 21 février 2024, le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne (AAMRN) a conçu une exposition itinérante apportant un regard inédit sur l’histoire des Francs-tireurs et partisans de la Main-d’oeuvre immigrée (FTP-MOI) et sa transmission.

Plongez dans les très riches archives du musée pour découvrir comment la mémoire de Missak Manouchian s’est construite aux travers des arts. Depuis son exécution jusqu’à son entrée au Panthéon, la figure du Missak Manouchian comme résistant et poète a inspiré nombre d’artistes. Déjà pendant l’Occupation, le peintre résistant Enrico Pontremoli s’empare de la propagande officielle en détournant « l’Affiche rouge». Par la suite, c’est le poème d’Aragon, mis en musique à la fin des années 1950 par Léo Ferré, qui pérennise l’histoire des « 23 » condamnés de février 1944.

Dans la continuité des travaux engagés par le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne depuis le début des années 2000 sur la mémoire de la Résistance en bande dessinée, des images issues de l’album Missak, Mélinée & le groupe Manouchian (Dupuis, 2024) illustrent cette exposition itinérante. Loin d’être anecdotiques, elles pallient le manque d’images concernant les actions clandestines. Elles illustrent aussi les biographies de Manouchian et de ses compagnons de vie et de combat.

Cette exposition rappelle également qu’au travers de Missak Manouchian sont honorés tous les étrangers qui ont participé à la Résistance intérieure et qui ont donné leur vie au nom des valeurs humaines universelles qui fondent notre démocratie : la Liberté, l’Égalité et la Fraternité. Au Panthéon, aux côtés, de Missak Manouchian et de son épouse, figure désormais une plaque rappelant les noms de leurs 22 camarades de résistance condamnés en février 1944 ainsi que celui de Joseph Epstein, le responsable de Manouchian fusillé en avril 1944.

Cette exposition est réalisée en 12 panneaux répartis tout au long des grilles du Belvédère (numérotés de 1 à 12)

les sept premiers panneaux au dessus des escaliers qui donnent accès au parc

Les trois suivants sur les grilles à l’entrée du Parc à proximité du 33 rue Piat

Les deux derniers de l’autre coté de l’entrée du Parc à proximité du 33 rue Piat
Lorient : Jacques Stosskopf honoré pour ses actes de Résistance le 8 mai

Lorient : Jacques Stosskopf honoré pour ses actes de Résistance le 8 mai

Un article rédigé par Benjamin Baillemont – RCF Bretagne, le 7 mai 2024  –  Modifié le 7 mai 2024

La ville de Lorient et l’Association philatélique armoricaine s’associent pour honorer le résistant Jacques Stosskopf ce mercredi 8 mai. Ce résistant méconnu a pourtant une histoire exceptionnelle.

Lorient rend hommage à l’un de ses héros, mercredi 8 mai, jour de la victoire des Alliés. L’occasion de remettre en lumière l’histoire de cet homme s’étant illustré comme résistant : Jacques Stosskopf.

Le 1er septembre 1939, les armées du Troisième Reich franchissent la frontière polonaise. Un an plus tard, en juin 1940, les armées françaises capitulent. Le Morbihan est envahi du 18 au 22 juin.

L’Amirauté allemande reconnaît rapidement l’importance du port de Lorient pour y installer ses sous-marins, les célèbres U-Boot. Ces derniers disposent ainsi d’une base parfaite d’où frapper la Royal Navy britannique.

Un Alsacien en Bretagne

Jacques Stosskopf, alsacien d’origine, n’arrive à Lorient qu’en octobre 1939, un mois après le début de la Seconde Guerre Mondiale. Son rôle est de superviser les nouveaux bâtiments construits au sein de l’arsenal de Lorient.

En juin 1940, lorsque les Allemands prennent le contrôle du port, Jacques Stosskopf est maintenu en poste, et poursuit son travail. Celui-ci paraît même aux yeux des Lorientais être un collaborateur actif. Fin 1942, il est même hué par les habitants de la ville alors qu’il accompagnait un convoi d’ouvriers français.

Son origine alsacienne, et sa maîtrise de l’allemand, lui a facilité les contacts avec les autorités du Reich, notamment leur amirauté. Il a même obtenu une forme de confiance de leur part.

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Dieu le fit ! Anne Bassi nous offre une fresque romanesque de la Résistance française au cœur de la Drôme

Dieu le fit ! Anne Bassi nous offre une fresque romanesque de la Résistance française au cœur de la Drôme

En ce jour du 8 mai et de la commémoration de la capitulation nazie et de la liberté retrouvée, un roman vient éclairer les ombres de quelques heures sombres qui marquèrent un des territoires de France et la vie d’un homme…

De la Drôme de 1942 au Paris des années 1970/1980, Anne Bassi nous offre dans Dieu le fit (Editions Marque-pages) l’histoire d’un fils d’agriculteurs qui devient un grand avocat du barreau de Paris. Il découvrira à plus de 40 ans des secrets de famille qui vont bouleverser ses repères et lui faire comprendre que son destin est lié autant à son héritage familial qu’aux heures tragiques traversées par la France trois décennies plus tôt. A travers sa quête d’identité, c’est tout un pan méconnu de l’Histoire qui se révèle.

Anne Bassi répond aux questions de Michel Taube pour Opinion Internationale.

Anne Bassi, dans votre nouveau roman, vous racontez de façon intimiste et historique l’histoire de Dieulefit, village de la Drôme. Pourquoi avoir choisi ce village en particulier ?

AB – J’ai souhaité rendre hommage aux résistants de cette région, ceux qui seront plus tard reconnus comme « Justes parmi les Nations ». Moins connu que le village du Chambon-sur-Lignon, Dieulefit comptait au début de la guerre 1200 habitants dont deux tiers de catholiques et un tiers de protestants. Tous les villageois ont résisté, aucun juif, aucun étranger n’a été dénoncé pendant la guerre. Il régnait dans ce village une atmosphère exceptionnelle de fraternité.

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Ces résistantes françaises ont changé le cours de la Seconde Guerre mondiale

Ces résistantes françaises ont changé le cours de la Seconde Guerre mondiale

C’est un ratio qui parle de lui-même, six femmes sur mille trente-huit titulaires ont été faites Compagnons de la Libération : Berty Albrecht, Laure Diebold, Marie Hackin, Simone Michel-Levy, Émilienne Moreau-Évrard et Marcelle Henry. Soit moins de 10 % des médaillés de la Résistance.

Pourtant, les femmes étaient présentes dans un grand nombre des branches de la résistance française, armées (Francs-Tireurs et Partisans, Mouvement de Libération Nationale…etc), ou non (« assistantes »). Qu’elles aient été reconnues ou soient restées anonymes, les femmes ont longtemps souffert d’un manque de reconnaissance pour leurs actions militantes.

Le 8 mai 1945 marquait la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe suite à la capitulation de l’Allemagne. En ce jour de commémoration, nous vous proposons de revenir sur l’histoire de huit d’entre elles.

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La Médaille de la Résistance française remise à un résistant ardéchois, près de 80 ans après sa mort

La Médaille de la Résistance française remise à un résistant ardéchois, près de 80 ans après sa mort

« Un grand résistant, malgré son jeune âge ». Voilà les premiers mots de Pierre Herz, président de l’association Rochepaule pour Mémoire, Mémoire d’Avenir, pour parler de Claudius Brunier. Ce religieux, nommé Frère Léon Parfait dans les ordres, est à 18 ans professeur à l’école des Frères des écoles chrétiennes à Rochepaule. Il entre en résistance dès 1942, sous le pseudonyme de Magellan. Il est d’abord agent de liaison raconte Pierre Herz : « il transportait des messages importants entre les différents groupes de résistants. Il était en Haute-Loire, en Haute-Ardèche. Il fut également envoyé en contact avec la résistance du Vercors. De part son statut de professeur, il avait les autorisations nécessaires pour se déplacer. »

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