Catégorie : Actualité de la Déportation

Parution

Parution

Une BD à mettre entre toutes les mains, surtout des plus jeunes. Un récit vrai, poignant, bouleversant mais pas larmoyant. Un des rares témoins encore vivants de la Rafle du Vel d’Hiv qui, enfant juif de 11 ans, a eu le courage de s’échapper du camp de Beaune la Rolande avec un autre enfant. Respect M. Jo Weismann. #mediathequelouisaragon #AFMD
Danielle Casanova

Danielle Casanova

Journal
Danielle Casanova décède du typhus à Auschwitz, le 9 mai 1943.
Après ses études, Danielle travaille à Paris dans un petit cabinet dentaire. En février 1934, elle devient la seule femme à faire partie de la direction des Jeunesses communistes. En 1935, elle participe au congrès de l’Internationale communiste des Jeunes à Moscou. L’année suivante, devant l’augmentation des effectifs, Danielle est chargée par le VIIIème congrès de fonder l’Union des jeunes filles de France (UJFF), un mouvement pacifiste et anti-fasciste. Elle s’exécute et est élue secrétaire générale de l’UJFF en décembre de la même année ; elle organise alors des actions en faveur des républicains espagnols. En septembre 1939, le PCF est interdit et, comme de nombreux militants, Danielle Casanova passe dans la clandestinité. Elle s’attache à renouer les liens entre militants et participe à la propagande politique dans l’armée. A partir de l’automne 1940, elle aide à la mise en place de Comités féminins en zone occupée et participe à l’implication des Jeunesses communistes dans la lutte armée. Le 15 février 1942, alors qu’elle ravitaille le résistant Georges Politzer, traqué par la Gestapo, elle est arrêtée par la police française. Danielle est emprisonnée à la prison de la Santé puis au fort de Romainville. Même en détention, elle continue à militer et parvient à organiser manifestations clandestines et publications. Le 24 janvier 1943, Danielle est déportée ; son train, composé de femmes majoritairement résistantes, arrive à Auschwitz trois jours plus tard. Elle y sert comme chirurgien-dentiste. Elle meurt le 9 mai 1943. Après la Libération, de nombreux collèges, écoles, rues et lycées ont été baptisés en son honneur.
Parcours Mémoire

Parcours Mémoire

Mahor Chiche a 38 nouvelles photos dans l’album MAHOR PHOTOS 2022 — avec Claudine Hilbert et

2 autres personnes

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18 h 
A travers les ButtesChaumont la Mairie de #Paris19 organise son Parcours Mémoire ; 200 collégiens échangent sur l’Algerie, la Résistance,la rafle du Vel d’Hiv, la propagande dans la guerre #MoisDesMemoires #France
Merci à l’Adjudant Vital de la caserne de pompiers de Bitche et Jean David Morvan auteur de la BD sur Madeleine Riffaud pour leur présence
Merci aux élèves, enseignant.e.s, et associations d’anciens combattants
75 ans après, la ville va recevoir la médaille de la Résistance

75 ans après, la ville va recevoir la médaille de la Résistance

Oyonnax figure parmi les dix-huit villes françaises à être décorées de la médaille de la Résistance française. Cette distinction, créée par le Général de Gaulle en 1943, a été décernée à la ville par décret le 16 janvier 1947. Sauf qu’elle ne l’a jamais reçue officiellement. C’est en 2014 que la municipalité a découvert cette anomalie. « Nous avons fait des recherches un peu partout, à la mairie, et jusqu’aux archives départementales. Nous n’avons rien trouvé, pas de papier officiel, pas de diplôme et encore moins de médaille », précise le maire Michel Perraud.

Une médaille bien méritée

En mai 1947, le président Vincent Auriol était bien venu dans le Haut-Bugey, pour honorer Nantua, également médaillée, mais sans s’arrêter à Oyonnax… Cette anomalie sera réparée le 8 mai prochain, à l’occasion des cérémonies commémorant la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie, en présence du général de division Christian Baptiste, délégué national de l’ordre de la Libération. 75 ans après, Oyonnax recevra officiellement sa médaille bien méritée.

Production ciné-TV soutenue : « Des traîtres dans la Résistance » sur France 5 et LCP

Production ciné-TV soutenue : « Des traîtres dans la Résistance » sur France 5 et LCP

Longtemps sous-estimée, l’infiltration de la Résistance par des traîtres a en fait causé des dizaines de milliers d’arrestations, déportations ou exécutions. Un doc aidé, à voir ces 1er et 23 mai 2022, illustre ce terrible bilan.

L’infiltration de la Résistance par des Français au service de l’occupant a été bien plus importante et dévastatrice qu’on ne le pensait.

C’est ce que révèle la déclassification récente d’interrogatoires de traîtres et de rapports des services secrets sur leurs actions.

Et c’est ce qu’explique Des traîtres dans la Résistance, diffusé :

  • Ce 1er mai 2022 à 22h50 sur France 5,
  • Ce 23 mai 2022 sur LCP.

Après « Les Lycéens, le Traître et les Nazis », autre documentaire soutenu

Ce documentaire de Patrick Benquet est le deuxième soutenu par la Région qui traite de la plus sombre des collaborations. Le premier ayant été Les Lycéens, le Traître et les Nazis, de David André, diffusé pour la première fois en janvier 2021 sur France 2.

Le nouveau bilan que dévoile Des traîtres dans la Résistance est terrible : on estime désormais qu’entre 20.000 et 30.000 Français ont aidé les Allemands à infiltrer les réseaux de la Résistance, par conviction ou par appât du gain ; et qu’ils ont ainsi entraîné l’arrestation, la déportation ou l’exécution de dizaines de milliers de résistants.

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Retrouvez le programme du Mois des mémoires !

Retrouvez le programme du Mois des mémoires !

La Mairie du 19e vous invite à participer aux initiatives de cette nouvelle édition du Mois des mémoires. Conférences, commémorations, expositions… Retrouvez la programmation complète !

« Avec cette 7e édition du Mois des Mémoires, le 19e arrondissement contribue à l’indispensable travail de mémoire. Se souvenir, c’est aussi se tourner vers l’avenir ! »

Fançois Dagnaud,
Maire du 19e arrondissement

ATELIERS & DÉBATS

Jeudi 12 mai, 9h-16h30

« Parcours Mémoire » (réservé aux scolaires)
Dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de la Guerre d’Algérie et du 80e anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv, les élèves répondront à un questionnaire en visitant plusieurs stands : le 60e anniversaire de la fin de la Guerre d’Algérie, la Shoah et le 80e anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv, la Résistance, le rôle des médias dans la guerre.
  • À partir de 13h :
– Temps d’échange avec l’Adjudant Vital de la Caserne Bitche de sapeurs-pompiers de Paris
– Projection d’une vidéo de Madeleine Riffaud, résistante, suivie d’une rencontre avec Jean-David Morvan, scénariste, et Dominique Bertail, dessinateur, de la BD Madeleine Résistante.
  • À 14h30 : Remise des diplômes en présence de François Dagnaud, Maire du 19e
Parcours mémoire

Vendredi 20 mai, 19h

« Les LGBTQI+ d’ici et d’ailleurs » – En partenariat avec Shams-France
Table ronde en présence de :
  • Rania AMDOUNI, militante queer tunisienne, emprisonniée en Tunisie pour son engagement, réfugiée en France depuis quelques mois, apportera son regard sur le militantisme LGBTQI+ au Maghreb et au Moyen-Orient ;
  • Ariel DJESSIMA TABA, membre de l’association Afrique arc- en-ciel, fera un état des lieux de la situation des personnes LGBTQI+ d’Afrique subsaharienne vivant en France, en s’appuyant notamment sur la place du dépistage dans la communauté LGBTQI+ migrante ;
  • Anwar OUGUERRAM, militant à Acceptess-T, reviendra sur la question des personnes transgenres issues du Maghreb et du Moyen-Orient vivant en France et sur le rôle des associations dans l’accompagnement des personnes trans ;
  • Ophélie ADOLLE, ancienne présidente de CAILIF, reviendra sur la visibilité des personnes LGBTQI+ asiatiques vivant en France et les problématiques rencontrées.
Cette conférence sera suivie d’un moment festif et d’un buffet oriental.
Salle des Fêtes de la Mairie du 19e – 5-7 place Armand Carrel, 75019

Samedi 21 mai, 15h-18h

« Héritage », par la Compagnie Afro-Ka’Danse
Venez découvrir cette intervention artistique suivie d’un échange et d’une animation intergénérationnelle.
MACVAC du 19e – 52 rue Édouard Pailleron, 75019

Samedi 21 mai

« Le 151e anniversaire de la Commune », par Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871
À l’occasion du 151e anniversaire de la Commune, rassemblement festif et stands Place des Fêtes jusqu’à 14h30 avant de partir en cortège jusqu’au Mur des Fédérés.
Place des Fêtes, 75019

BALADES

Tous les lundis à 14h, les mardis à 10h et les mercredis à 16h30

Balade sonore du quartier Stalingrad-Riquet
Participez à cette promenade guidée d’1h30 qui s’appuie sur des enregistrements d’habitant·e·s racontant leur quartier et ses évolutions et permettant aux participant·e·s de découvrir le quartier sous l’angle des droits humains.
  • Départ devant les locaux de Korhom.
  • Possibilité de prêt de baladeurs et d’écouteurs
  • Balade disponible au téléchargement sur le site internet.
  • Gratuite, ouvertes à toutes et tous à partir de 6-8 ansAccessible aux personnes à mobilité réduite.
Possibilité de prêt de baladeurs et d’écouteurs
Balade disponible au téléchargement sur le site internet. Gratuite, ouverte à toutes et tous à partir de 6-8 ans. Accessible aux personnes à mobilité réduite
Possibilité d’organiser des balades sur demande : 06 20 86 59 82 / infos@korhom.fr
Korhom – 156 rue d’Aubervilliers, 75019

CÉRÉMONIES

Vendredi 22 avril, 11h

Cérémonie commémorative à l’occasion de la Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation
Hall puis parvis arrière de la Mairie du 19e arrondissement 5-7 place Armand Carrel, 75019

Dimanche 8 mai, 11h

Cérémonie commémorative du 77e anniversaire du 8 mai 1945

Mardi 10 mai, 11h

Cérémonie commémorative à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition
Parc des Buttes-Chaumont, près de l’Olivier en mémoire des victimes de la haine (Entrée Armand Carrel, face au Pavillon du Lac)

Jeudi 12 mai, 18h

Commémoration du 12 mai 1962, Journée nationale de l’abandon et du massacre des Harkis
Mémorial du parc de la Butte du Chapeau Rouge
Une plaque en hommage au Loirétain Louis Sanson lors de la journée nationale du souvenir des déportés

Une plaque en hommage au Loirétain Louis Sanson lors de la journée nationale du souvenir des déportés

Pour la journée nationale en souvenir des victimes de la déportation, le département du Loiret et le musée de la Résistance de Lorris rendent hommage à Louis Sanson cette année. Un cheminot Loirétain, résistant de guerre, déporté à Mauthausen, mort quelques jours après sa libération en 1945.

Un cheminot dans la résistance

Le cheminot Louis Sanson, originaire de Saint-Jean-de-la-Ruelle a été déporté politique sur le camp de Mauthausen et Melk en Autriche en 1944. Dans la résistance, son rôle était de saboter les voies de chemins de fer. Il meurt en 1945, 11 jours après la libération du camp par les Américains.

Comme chaque année pour la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, Lorris et son musée, avec le département du Loiret, organisent une cérémonie pour rendre hommage à un Loirétain déporté.

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