Catégorie : Actualité de la Résistance

Qui sont ces quatre Bourbonnais fusillés par les soldats du IIIe Reich, à Montbeugny et Chapeau (Allier), en 1944 ?

Qui sont ces quatre Bourbonnais fusillés par les soldats du IIIe Reich, à Montbeugny et Chapeau (Allier), en 1944 ?

Quatre Bourbonnais fusillés par les soldats allemands, à Montbeugny et à Chapeau, le jour de la Libération de Moulins, le 5 septembre 1944, ont fait l’objet de reconnaissances officielles.

La connaissance de l’histoire locale progresse, grâce aux recherches menées par trois bénévoles de l’Arac, l’association républicaine des anciens combattants.
Attristés par l’interdiction d’organiser des commémorations lors du premier confinement, en mai 2020, Marcel Chabanne et sa fille Françoise Pinel, fils et petite-fille du Résistant FFI (1) Joseph Chabanne, ont engagé des recherches sur les fusillés de Chapeau et Montbeugny, soutenus par le président de l’Arac, Claude Guillemin.

Le 5 septembre 1944, le jour de la Libération de Moulins, les troupes allemandes ont commis deux massacres, à la ferme de Mayence, à Chapeau, et à la ferme de Montedoux, à Montbeugny, tuant respectivement quinze et quatre gardes mobiles. La gendarmerie organise en leur mémoire des commémorations et jusque-là, peu de recherches avaient été menées concernant les autres fusillés sur ces lieux.

LIRE LA SUITE

Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants 

Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants 

Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants
L’association Grains de Mémoire organise une exposition et des animations jusqu’au 21 mai. L’occasion de partir en balade à la découverte des résistants et déportés sablais qui ont donné leurs noms à certaines rues, les 14 et 15 mai. Petit avant-goût.

À l’occasion de la manifestation qu’elle organise au nom de la « Mémoire de la Résistance et de la Déportation en Vendée », l’association Grains de Mémoire des Sables-d’Olonne (Vendée) propose différents rendez-vous jusqu’au 21 mai. Parmi ceux-ci, deux heures de marche commentées, samedi 14 et dimanche 15 mai, sur l’histoire de la ville pendant la Seconde Guerre Mondiale. L’occasion de (re)découvrir que des résistants et déportés sablais ont donné leurs noms à certaines rues.

Pour mettre des visages sur des noms
« Ils s’appelaient Maurice, Suzanne, Auguste, Simone… Elles et ils se sont engagés contre l’occupation nazie et la collaboration de l’État français. » Ce passage est extrait du livre Résistant(e)s et Déporté(e)s des Sables-d’Olonne. Au cours de ces promenades, l’association Grains de Mémoire redonne vie à ces visages dont les noms sont gravés sur des stèles, des plaques de rues et des écoles. Le travail de ses bénévoles permet de retracer leurs vies, parfois bien courtes, pour que ces témoins de ces années sombres laissent toutefois des traces dans la mémoire collective.

De la Chaume, en passant par le centre jusqu’au bout de ville, 35 bâtiments, rues et quartiers sont ainsi devenus autant de témoignages de leurs histoires qui croisent la grande. Comme l’explique Line Roux-Calviera, présidente de l’association Grains de mémoire : « Ces hommes et ces femmes étaient portés par le formidable espoir que la France retrouve sa liberté et son indépendance dans un monde de paix et de fraternité. Nous en sommes aujourd’hui ses héritiers ». En voici quelques exemples.

LIRE LA SUITE

Après 75 ans d’attente, la ville reçoit la médaille de la résistance

Après 75 ans d’attente, la ville reçoit la médaille de la résistance


Cette année, la cérémonie du 8 mai à Oyonnax s’inscrira à elle toute seule dans l’histoire. Ce dimanche, la cité a, en effet, reçu officiellement la médaille de la Résistance qui lui avait été décernée en 1947. Sans jamais lui être remise.
Par Laëtitia COURTI – 08 mai 2022 à 17:00 – Temps de lecture : 3 min

Depuis ce 8 mai 2022, l’anomalie de l’histoire est effacée. Oyonnax a, en effet, officiellement reçu la médaille de la Résistance, qu’un décret du 16 janvier 1947 lui accordait. Elle est l’une des 18 collectivités françaises à avoir été ainsi distinguée, comme l’a rappelé le général Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération , présent ce dimanche au parc René-Nicod.

Concret et symbolique
« Peut-être trouvez-vous étrange, qu’ en ce 8 mai 2022 , au nom du Président de…

LIRE LA SUITE

Les lauréats du Concours national de la résistance ont participé à la cérémonie au jardin de la Garenne de Vannes

Les lauréats du Concours national de la résistance ont participé à la cérémonie au jardin de la Garenne de Vannes

35 élèves de lycées et collèges morbihannais, lauréats au Concours national de la résistance et de la déportation, ont assisté à la cérémonie d’hommage aux résistants et soldats de la France, mercredi 11 mai, au jardin de la Garenne de Vannes.

400 élèves de collèges et lycées morbihannais s’étaient inscrits cette année au Concours national de la résistance et de la déportation, organisé par l’académie de Rennes et présidé par Claire Lécuyer. Les 35 lauréats ont assisté, mercredi 11 mai, à la cérémonie d’hommage aux résistants et soldats de la France combattante devant la stèle du jardin de la Garenne, à Vannes.

Célébration : une table ronde prévue sur le général de Gaulle  » L’homme de Brazzaville « 

Célébration : une table ronde prévue sur le général de Gaulle  » L’homme de Brazzaville « 

En prélude à une excursion à Colombey-les-Deux-Églises le 25 juin prochain, le Comité de jumelage Reims-Brazzaville évoque la mémoire du général de Gaulle.

Samedi 18 juin à 18 h, la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Reims abritera la table ronde sur Charles de Gaulle. 82 ans en arrière, c’était le 18 juin 1940 qu’il lançait depuis Londres son appel aux Français à s’unir dans l’action pour libérer la France.

Pour beaucoup de Français, les premiers mois de la France libre s’apparentent à l’exil du général de Gaulle. Or, à cette époque, la vraie capitale de la France libre ne fut pas Londres mais plutôt Brazzaville. C’est de Brazzaville que la Résistance extérieure française s’était organisée.

Naturellement, le Comité de jumelage Reims-Brazzaville a choisi cette date pour présenter cet événement en partenariat avec le Champagne Taittinger, le Mémorial Charles de Gaulle et Reims 2028, capitale européenne de la culture.

En interaction avec l’assistance, interviendront Jean-François Muracciole, historien, spécialiste de la Résistance de la France libre et de la Seconde  Guerre mondiale ; Hervé Chabaud, rédacteur en chef du quotidien l’Union, passionné d’histoire ; Jean Joseph Dardennes, conférencier, agrégé d’histoire ; Linda Mfenjou, présidente de l’Union rémoise des étudiants africains.
Inscription en ligne :

https://www.facebook.com/comitedejumelage.reimsbrazzaville

Téléphone : 06 14 66 48 78

Elle aimait la liberté : Denise Le Graët-Le Flohic, grande résistante, est décédée

Elle aimait la liberté : Denise Le Graët-Le Flohic, grande résistante, est décédée

​Résistante à 20 ans, emprisonnée, torturée, puis déportée, Denise Le Graët Le Flohic, née à Bourbriac (Côtes-d’Armor) avait survécu au pire, et œuvrait pour le devoir de mémoire. Elle est décédée ce mercredi 11 mai 2022, à Saint-Agathon.

Une femme d’un grand courage vient de s’éteindre : Denise Le Flohic, née Le Graët, est décédée ce mercredi 11 mai 2022, à l’âge de 99 ans, à la résidence Beau-Chêne, à Saint-Agathon. dans les Côtes-d’Armor.

Œuvrant pour l’indispensable devoir de mémoire de la guerre et de la déportation, elle avait déclaré, en 2018, devant des élèves du lycée Jules-Verne de Guingamp : Je me suis engagée dans la Résistance parce que j’aimais la liberté et nous ne l’avions plus.

Résistante à 20 ans
Née le 5 janvier 1923, dans une famille de quatre enfants, fille de cafetiers de la place du Centre de Bourbriac, elle entre dans la Résistance en 1943. Recrutée par Jean Devienne comme agent de liaison, elle distribue le journal clandestin Le Patriote résistant, transmet des messages, confectionne de fausses cartes pour les réfractaires du STO (service du travail obligatoire), fournit des armes aux francs-tireurs et partisans.

Battue, torturée, menacée
En mai 1944, les Allemands envahissent le bourg, de Bourbriac. Ils frappent au store du café et l’emmènent. Elle a été dénoncée, avec d’autres résistants : « La nuit tombante, ils nous ont interrogés, racontait-elle en 2015, à Ouest-France. Nous avons passé la nuit assis sur une chaise, alignés face à un mur. Le lendemain, j’ai été amenée à la Gestapo, à Guingamp. J’ai été menacée, j’ai été battue. On me demandait le nom de mon chef dans la Résistance. Je n’ai rien dit ».

LIRE LA SUITE

 

Parution

Parution

Une BD à mettre entre toutes les mains, surtout des plus jeunes. Un récit vrai, poignant, bouleversant mais pas larmoyant. Un des rares témoins encore vivants de la Rafle du Vel d’Hiv qui, enfant juif de 11 ans, a eu le courage de s’échapper du camp de Beaune la Rolande avec un autre enfant. Respect M. Jo Weismann. #mediathequelouisaragon #AFMD
Danielle Casanova

Danielle Casanova

Journal
Danielle Casanova décède du typhus à Auschwitz, le 9 mai 1943.
Après ses études, Danielle travaille à Paris dans un petit cabinet dentaire. En février 1934, elle devient la seule femme à faire partie de la direction des Jeunesses communistes. En 1935, elle participe au congrès de l’Internationale communiste des Jeunes à Moscou. L’année suivante, devant l’augmentation des effectifs, Danielle est chargée par le VIIIème congrès de fonder l’Union des jeunes filles de France (UJFF), un mouvement pacifiste et anti-fasciste. Elle s’exécute et est élue secrétaire générale de l’UJFF en décembre de la même année ; elle organise alors des actions en faveur des républicains espagnols. En septembre 1939, le PCF est interdit et, comme de nombreux militants, Danielle Casanova passe dans la clandestinité. Elle s’attache à renouer les liens entre militants et participe à la propagande politique dans l’armée. A partir de l’automne 1940, elle aide à la mise en place de Comités féminins en zone occupée et participe à l’implication des Jeunesses communistes dans la lutte armée. Le 15 février 1942, alors qu’elle ravitaille le résistant Georges Politzer, traqué par la Gestapo, elle est arrêtée par la police française. Danielle est emprisonnée à la prison de la Santé puis au fort de Romainville. Même en détention, elle continue à militer et parvient à organiser manifestations clandestines et publications. Le 24 janvier 1943, Danielle est déportée ; son train, composé de femmes majoritairement résistantes, arrive à Auschwitz trois jours plus tard. Elle y sert comme chirurgien-dentiste. Elle meurt le 9 mai 1943. Après la Libération, de nombreux collèges, écoles, rues et lycées ont été baptisés en son honneur.