Catégorie : Actualité de la Résistance

Les Résistances

Les Résistances

Une photographie 2.0 des régions de France en résistance
Ce premier grand web-documentaire sur la Résistance est une nouvelle manière d’écrire et transmettre l’Histoire au service du devoir de mémoire. Portraits, témoignages, récits et documents de près de 250 résistants de toutes les régions françaises de métropole.
Cette collection de 8 web-documentaires transmet des fragments de mémoires singulières, en faisant émerger une image de la diversité, celle des hommes et des femmes, pour la plupart les jeunes sans grade de la Résistance, quelles que soient leurs origines sociales, Français ou étrangers ayant défendu notre liberté.
Portée par la parole simple et directe de ces humbles de la bravoure, cette collection interroge le sens de l’engagement et de l’esprit de la résistance… de la désobéissance.

FR La première Stolperstein dévoilée en Normandie

FR La première Stolperstein dévoilée en Normandie

Un pavé de 10 cm sur 10 recouvert d’une couche de laiton a été scellé dans le trottoir devant une maison de la route de Bayeux à Bretteville l’orgueilleuse dans le Calvados. Un acte artistique et mémoriel pour que le nom de Jean-Pierre Catherine jeune résistant mort à Dora en mars 1945 ne soit jamais oublié. ►reportage de Thierry Cléon et Jean-Michel Guillaud

Cabourg : les collégiens envoient des cartes de vœux aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale

Cabourg : les collégiens envoient des cartes de vœux aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale

Les élèves de 4e et 3e de la classe Défense du collège Saint-Louis de Cabourg créent et envoient des cartes de vœux aux vétérans alliés de la Seconde Guerre mondiale.

Cela fait six ans maintenant que les élèves de 4e et 3e de la classe Défense du collège Saint-Louis de Cabourg (Calvados) créent des cartes de vœux et les envoient aux vétérans alliés de la Seconde Guerre mondiale. Un échange intergénérationnel très apprécié.
« Les vétérans sont très heureux de les recevoir. Certains vétérans attendent celles de cette année avec impatience, » souligne fièrement le professeur d’histoire Mayeul Macé, à l’origine de l’initiative.

Quand j’ai fait la proposition aux élèves, ils ont toute de suite adhéré et ont demandé dès la seconde année à poursuivre l’initiative.

Mayeul MacéProfesseur d’histoire

700 cartes envoyées

En tout, ce sont près de 700 cartes qui sont ainsi envoyées aux vétérans anglais, français, américains, canadiens, belges ou encore néozélandais, ayant servi dans les forces armées alliées ou dans la résistance entre 1939 et 1945. « Chaque carte est personnalisée et individualisée. Les élèves créent les visuels et les textes sont conçus à partir d’un guide que nous avons préparé à l’avance ». À raison d’une heure par semaine, les 47 collégiens créent de cette façon une quinzaine de cartes chacun, avec chaque année un thème différent. « Cette année, les visuels s’inspirent de photos emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Les photos ont été réalisées masqués pour rappeler l’étrange et difficile période que nous traversons ».

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Opération Boléro-Paprika : quand la France expulsait ses Résistants espagnols

Opération Boléro-Paprika : quand la France expulsait ses Résistants espagnols

Publié le

l’essentiel En 1950, la France arrêtait 288 résistants étrangers, dont 177 Espagnols, surtout à Toulouse et en Occitanie, et les expulsait en Corse, en Algérie et dans les pays de l’Est. La Région vient de voter un vœu réclamant « justice, réparation et gratitude envers ces Espagnols résistants FFI ».

« Opération Bolero Paprika ». C’est le curieux nom de code de la rafle policière organisée, cinq ans après la Libération, pour arrêter, surtout en région toulousaine, des Résistants étrangers qui avaient lutté, avaient été blessés ou emprisonnés, à Saint-Michel à Toulouse, notamment. « Boléro » visait les Espagnols, « Paprika », les ressortissants d’Europe de l’Est (*).

Banco pour Franco

Le gouvernement français déclenchait l’opération le 7 septembre 1950, sur fond de guerre froide et sous la pression de Franco. 288 résistants étrangers étaient arrêtés, qui avaient combattu pour la libération de la France, dont 177 Espagnols, accusés surtout d’être communistes, alors qu’il y avait aussi nombre de républicains, socialistes et anarchistes. 61 furent envoyés en Corse, 84 en Algérie (encore française), 32 vers les frontières de l’Est. Ils y restèrent des années. Certains ne  sont jamais revenus en France métropolitaine. Peu avant la rafle, le gouvernement avait dissous diverses organisations de l’exil républicain espagnol (Parti Communiste d’Espagne, Parti Socialiste Unifié de Catalogne, Parti Communiste d’Euskadi) et interdit leurs publications. Cette répression choquante, lancée par un gouvernement de centre gauche présidé par René Pleven (UDSR), suscita de nombreuses manifestations d’indignation.

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1940 : l’émergence d’une première Résistance

1940 : l’émergence d’une première Résistance

Par eurelien.fr //  Publié le 02-12-2020 //  Mis à jour le 02-12-2020
L’exposition des Archives départementales « 1940 en Eure-et-Loir. Chaos, soumission et refus » retrace les événements de cette période et met en lumière les premiers actes de bravoure contre l’occupant allemand.
L’appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC, rejetant la demande d’armistice formulée la veille par le Maréchal Pétain et exhortant les Français à poursuivre le combat, peut être considéré comme l’acte fondateur de la Résistance française. Pourtant, ce message ne fut que peu entendu en Eure-et-Loir, département alors en proie aux plus grands bouleversements avec les bombardements qui le frappaient depuis la fin du mois de mai 1940 et l’arrivée des Allemands le 14 juin. Les coupures d’électricité et de transmissions radiophoniques ainsi que la stricte censure mise en place par l’occupant ne permirent pas aux Euréliens de se tenir informés en dehors des canaux officiels. Pourtant, dès 1940, certains furent à l’origine de courageux actes d’hostilité à l’égard de l’occupant allemand

On commémore clandestinement le 11 Novembre

En juin, à Bonneval, un électricien sabote plusieurs véhicules de l’armée allemande, des faits similaires se reproduisent en plusieurs points du département. En août, un homme est incarcéré à Chartres pour avoir attaqué plusieurs soldats allemands. Des cheminots de la gare de Chartres préfèrent accidenter volontairement deux locomotives en les projetant l’une contre l’autre plutôt que de les voir réquisitionnées par les Allemands. D’autres choisissent de laisser tracts et graffitis hostiles à l’occupant, dans les lieux publics. C’est notamment le fait d’élèves du lycée de jeunes filles de Chartres ou du collège de Châteaudun. Des journaux clandestins commencent à circuler sous le manteau. Relève également de la provocation le fait de commémorer le 11 novembre, pourtant strictement interdit par les Allemands, ou certains actes isolés comme ce lièvre mort accroché près d’un bâtiment occupé par les Allemands, avec le mot « pour ton Noël, cochon Boche ».
L’artiste C215 rend hommage aux résistants communistes

L’artiste C215 rend hommage aux résistants communistes

Vendredi 4 Décembre 2020

En partenariat avec le street artiste,  l’Humanité met à disposition de ses lecteurs, pendant cinq semaines, des reproductions de ses portraits de résistants. Guy Môquet, Marie-Claude Vaillant-Couturier, Gabriel Péri, Martha Desrumaux et Missak Manouchian, une sélection opérée parmi treize portraits dessinés sur des originaux de unes de l’Humanité clandestine datant de 1944, laquelle comprend donc également les portraits de Danielle Casanova, Jacques Decour, Maïe Politzer, Tony Bloncourt, Elsa Triolet, Jean-Pierre Timbaud, Pierre Georges (Colonel Fabien) et Paulin Coutelas.

Comment est né ce projet de mettre en lumière ces héros et héroïnes issus du mouvement ouvrier ? Qu’est-ce qui anime les œuvres de l’artiste ? Avec sa bombe et son spray, il a donné de la couleur aux murs gris des banlieues. Et un nouveau souffle au street art. Christian Guémy, alias C215, est né à Bondy (Seine-Saint-Denis) en 1973. Après avoir été élevé en province par ses grands-parents, il revient à Paris étudier l’histoire de l’art, l’économie et les langues. Il se lance dans l’art de la rue en 2016, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), dont il contribue à faire la capitale française du street art. Artiste polyvalent, engagé et humaniste, C215 mène des projets à foison depuis son atelier d’Ivry-sur-Seine, avec toujours à cœur de mettre son talent au service des opprimés. Rencontre avec le street artiste.

Exposition de 13 portraits de résistantes et de résistants communistes

Exposition de 13 portraits de résistantes et de résistants communistes

C215 is at Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste Français
Mon exposition de 13 portraits de résistantes et de résistants communistes, ainsi qu’un portrait de militant communiste déporté, se trouve installé derrière les grilles du parti, place Colonel Fabien à Paris, pour le centenaire de ce parti. Je rappelle qu’au Panthéon se trouvent 5 résistants mais aucun d’eux n’est communiste. Je ne suis pas adhérent de ce parti, mais voulais rendre justice aux 3287 communistes français condamnés à mort par des tribunaux militaires allemands, et 863 otages communistes fusillés en France pendant la guerre.