Auteur/autrice : JNR-CPL

Commémorer la Libération et la Résistance : une lutte contre « l’amnésie collective »

Commémorer la Libération et la Résistance : une lutte contre « l’amnésie collective »

Le 81e anniversaire de la libération de Vierzon a été célébré, jeudi 4 septembre, par une série d’hommages et de cérémonies.

Lundi 4 septembre 1944, en fin d’après-midi, une Traction, mitrailleuse sur le garde-boue, sillonne les rues de Vierzon. Aucun soldat allemand n’est visible. À 21 heures, Vierzon retient son souffle. La rumeur enfle. La ville est libre. Les premiers drapeaux français apparaissent aux fenêtres et les cloches de Notre-Dame sonnent à toute volée. »

Devant le monument aux morts du square Lucien-Beaufrère, jeudi après-midi, la maire de Vierzon, Corinne Ollivier, a rappelé ces instants cruciaux de la libération de la cité. Comme chaque année, la ville a célébré l’anniversaire de ce jour historique par plusieurs cérémonies, en différents endroits symboliques.

Un hommage à deux figures de la résistance
La municipalité a rendu hommage à Georges Rousseau, résistant, déporté et maire de Vierzon, devant sa tombe, au cimetière de Vierzon-Village, ainsi qu’à Léo Mérigot, résistant, président du comité local de libération, maire, et à Maurice Caron, résistant, déporté, maire lui aussi, au cimetière de Vierzon-Ville.

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« Ceux de Manouchian » : de la guerre d’Espagne à la Résistance, l’engagement arménien dans les luttes du XXe siècle

« Ceux de Manouchian » : de la guerre d’Espagne à la Résistance, l’engagement arménien dans les luttes du XXe siècle

L’historienne Astrig Atamian retrace un pan parfois méconnu de l’histoire de France et ses implications internationales, en publiant Ceux de Manouchian.

Dans son essai, Ceux de Manouchian, l’historienne Astrig Atamian retrace l’évolution culturelle, sociale et politique de la diaspora arménienne à travers trois générations. Elle étudie leur histoire par le prisme du mouvement communiste « Garmir » – les rouges – qui influence largement les Arméniens en France et dont Missak Manouchian, résistant Franc-tireur et partisan-Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI), récemment panthéonisé, est le symbole.

Ce récit débute par le drame du génocide arménien…

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Nîmes, 25 août 1944: des partisans allemands dans la résistance française

Nîmes, 25 août 1944: des partisans allemands dans la résistance française

Beaucoup ont quitté l’Allemagne après l’incendie du Reichstag, en 1933. Durant la guerre d’Espagne, ils se sont battus aux côtés des Républicains, contre les troupes du général Franco. Entre 1941 et 1943, certains ont pris part au « travail allemand » qui rassemblaient des germanophones chargés de pénétrer la machine de guerre nazie. Ensemble, ils ont rejoint le maquis dans les Cévennes, partisans athées dans une terre protestante, résistante elle aussi.

C’est un monument comme on en trouve un peu partout ailleurs, dans chaque département, le long des routes, aux murs des villes et des villages, de ceux qui commémorent la petite minorité résistante qui a participé à la libération de la France de l’oppresseur nazi. Nous sommes au col de Bonnecombe, sur les monts d’Aubrac, en Lozère.

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Vernissage de l’exposition de Karine Sicard Bouvatier « Déporté.e.s. Leur ultime transmission » le 3 octobre 2025.

Vernissage de l’exposition de Karine Sicard Bouvatier « Déporté.e.s. Leur ultime transmission » le 3 octobre 2025.

4 j 
📷 Venez assister au vernissage de l’exposition de Karine Sicard Bouvatier « Déporté.e.s. Leur ultime transmission » le 3 octobre 2025.
À l’heure où les derniers témoins disparaissent, transmettre aux jeunes générations est une priorité pour Karine Sicard Bouvatier.
La photographe a décidé de créer une exposition qui associe les portraits photographiques de rescapés déportés depuis la gare de Bobigny à ceux de jeunes ayant le même âge qu’eux au moment de leur déportation.
L’objectif ? Transmettre mais également transposer dans le présent ce qu’étaient ces derniers témoins : des jeunes à qui l’avenir souriait, avec des envies, des désirs, des rêves, tout comme les jeunes d’aujourd’hui.
📍 Mémorial de l’ancienne gare de déportation de Bobigny, 151 avenue Henri Barbusse, 93000 Bobigny
🗓 3 octobre 2025
🕜 Visite guidée gratuite du Mémorial : 17h30 / Vernissage : 19h
🎟 Réservation gratuite sur Explore Paris (lien en commentaire)
[Crédits : Karine Sicard Bouvatier]
Dossier spécial consacré à « Marc Bloch : l’historien combattant »

Dossier spécial consacré à « Marc Bloch : l’historien combattant »

Le numéro de L’Histoire de septembre est disponible chez votre marchand de journaux et sur notre site !
Ce mois-ci, un dossier spécial consacré à « Marc Bloch : l’historien combattant » à l’occasion de son entrée au Panthéon en juin prochain.
MÉMOIRE de la RÉSISTANCE

MÉMOIRE de la RÉSISTANCE

AUJOURD’HUI ….
Mercredi 8 septembre 2025 !
Faisons vivre le souvenir de l’engagement de toute une vie au service des Libertés et de la démocratie Républicaine, d’un engagement Communiste sans faille !
Sans jamais plier devant l’injustice, sans jamais oublier ceux qui sacrifièrent leur vie au stand de tir de Balard , au mont Valérien, guillotinés comme André BRÉCHET compagnon de clandestinité de Tanguy et guillotiné dans la Prison parisienne de la rue de la Santé ! Ou en Allemagne comme Olga BANSIC et guillotinée dans la prison de Stuttgart le 10 mai 1944.
Et ceux ensevelis dans des fosses communes anonymes ou parfaitement identifiées comme dans le cimetière parisien d’IVRY où l’oubli est mis en pièces par négligence administrative grave et couverte par des responsables politiques réactionnaires .
Le parcours du combattant Henri ROL-TANGUY et de son épouse Cécile demeure un exemple pour les générations en devenir si nous prenons garde à conserver la MÉMOIRE de la RÉSISTANCE !
Henri ROL-TANGUY cesse la lutte le dimanche 8 septembre 2002 .
Cinq années plus tôt en juin 1997 j’ai eu l’honneur de l’accueillir pour le vernissage d’une exposition commémorant le 60 eme anniversaire des BRIGADES INTERNATIONALES en Espagne Républicaines.
Une exposition préparée avec Rémi SKOUTELSKI et Jacques GAUCHERON résistant en grande banlieue et participant au combat d’août 1944 de Paris , poète, professeur de philosophie, militant communiste .
Pendant trois jours étaient réunis autour de l’exposition, ROGER LINET responsable de la Résistance parisienne il est arrêté au début de l’année 1943 et déporté Au camp de NATZWEILER STRUTHOF, puis DACHAU à son il devient le secrétaire du syndicat CGT de la RNUR Billancourt.
ANDRE TOLLET, le président du Comité Parisien de la Libération ils vont rassembler autour d’eux les salariés Col bleu Col blanc en des auditeurs attentifs suscitant des questions qui obtiennent des réponses toutes et tous découvrant l’histoire cruelle de l’ESPAGNE RÉPUBLICAINE, de Guernica, et l’extension à la Résistance Française si étroitement liés .
Ci-après des souvenirs photographiés par l’auteur et un courrier qu’il conserve précieusement portant le témoignage de la satisfaction de ROL TANGUY d’avoir échangé avec le monde du travail qu’il connaissait lui l’ancien ouvrier de chez Talbot , Renault, Bréguet d’où il fut licencié après avoir créé la section Syndicale, puis responsable permanent du syndicat des travailleurs de la Métallurgie qu’il quitte pour aller combattre le fascisme international en Espagne républicaine.
1945 : quand l’hôtel Lutetia devint un centre d’accueil et de contrôle des déportés

1945 : quand l’hôtel Lutetia devint un centre d’accueil et de contrôle des déportés

C’est une page d’Histoire connue mais paradoxalement très peu documentée. La réquisition d’avril à septembre 1945 du célèbre palace, précédemment occupé par les services de renseignement nazis, pour recevoir, identifier et orienter les déportés. Plus de 17 000 y passeront, dont Simone Veil.

Avec

« Nous y sommes rentrés, nous n’étions que des matricules, nous en sortions redevenus des citoyens. » La résistante Gisèle Guillemot évoquait en ces termes le passage au Lutetia des survivants des camps de la mort.

Au sortir de la guerre, le centre d’accueil de la gare d’Orsay saturé et inadapté pour ces rescapés, le palace de la rive gauche est réquisitionné. L’ancien haut-lieu nazi se retrouve transformé pendant plusieurs mois en centre d’accueil et de contrôle pour les déportés. Environ 20 000 hommes, femmes et enfants, Français et étrangers, y séjourneront a priori deux jours, mais parfois beaucoup plus.

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Musée de la Résistance Nationale présente cinq expositions itinérantes.

Musée de la Résistance Nationale présente cinq expositions itinérantes.

Le Réseau – Musée de la Résistance Nationale présente cinq expositions itinérantes.
– Les fusillés de l’Affiche rouge, Missak, Mélinée et le groupe Manouchian
– Les « 31000 » Femmes, résistantes, déportées
– Aux Armes citoyens ! La Résistance et les symboles de la République
– L’Armée des ombres
– Graffitis pour mémoire, exposition du Mémorial national des femmes en résistance et en déportation
De nombreux établissements scolaires, collectivités territoriales, associations les ont déjà réservées.
Réservation pass culture pour les établissements scolaires.
informations et contact : expo.manouchian.mrn@gmail.com