Cérémonie commémorative du camp d’internement d’Aincourt

Cérémonie commémorative du camp d’internement d’Aincourt

Samedi 3 octobre 2020 à 15 H

À l’entrée du Groupement Hospitalier Intercommunal du Vexin dans le parc de la Bucaille, à Aincourt (Val-d’Oise),se tiendra la cérémonie commémorative du 80ème anniversaire de l’ouverture du camp d’internement d’Aincourt.

Le dépôt de gerbes sera suivi de :
– L’allocution d’Emmanuel Couesnon, Maire d’Aincourt, Membre du Conseil d’Administration de « Mémoire d’Aincourt »
– L’allocution de Solveig Hennebert, Membre du Conseil d’Administration de « Mémoire Vive des convois des 45 000 et des 31 000 »
– « Histoires du camp oublié »

Une évocation théâtrale de la Résistance présentée par le Théâtre des Oiseaux.
Conception et mise en espace : Bernard Martin Fargier.

 

[DOCUMENTAIRE] Les 9000 vies du camp nazi de Mittelbau-Dora

[DOCUMENTAIRE] Les 9000 vies du camp nazi de Mittelbau-Dora

Je m’appelle François Jazbinsek. Je suis né en 1922. J’ai été déporté au camp de concentration nazi de Mittelbau-Dora durant la seconde guerre mondiale. Je suis mort en déportation avant d’avoir atteint les 22 ans. Mon frère Joseph quant à lui a survécu à cet enfer. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement notre histoire que je vais vous raconter mais celle des 9000 déportés du camp de concentration de Mittelbau-Dora.

Interview, images, montage et musique : Fabrice JAZBINSEK
Traduction : Gilbert BARTHEL Secrétariat : Célestine JACOBI Remerciements : La Coupole Centre Historique Le Mémorial de Mittelbau-Dora L’Université de Göttingen

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Fondation de la Résistance / Musée de la Résistance en ligne

Fondation de la Résistance / Musée de la Résistance en ligne

L’exposition itinérante consacrée à la médaille de la Résistance française et à ses récipiendaires réalisée par la Fondation de la Résistance et l’Association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française (ANDMRF) sera présentée à Plougasnou (Finistère) du 5 au 18 septembre 2020 dans la salle Prévôtale.

La médaille de la Résistance française a été décernée à Plougasnou par décret en date du 31 mars 1947 (17 villes ou villages de métropole ainsi que la Nouvelle-Calédonie ont reçu cette décoration).

Les lieux de mémoire de Plougasnou sont référencés sur la carte interactive du Musée de la Résistance en ligne grâce au travail de Maryvonne Moal, présidente des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Finistère : http://www.museedelaresistanceenligne.org/lieux/

De même, toujours grâce au travail effectué par madame Moal, le musée de la Résistance en ligne présente dans sa base nominative de résistants, une rubrique « Chemin de mémoire Plougasnou » qui renvoie aux biographies d’une quinzaine de résistants locaux (http://www.museedelaresistanceenligne.org/liste-personne.php)

Le 11, 12 et 13 septembre 2020, la commune de Plougasnou accueillera les représentants des 18 collectivités territoriales françaises Médaillées de la Résistance pour un week-end de commémoration (passation du drapeau des collectivités médaillées de la Résistance).

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Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora

Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora

Laurent THIERY

Collection : Documents
Date de parution : 17/09/2020
Un livre unique au monde.
Proche de Buchenwald auquel il était d’abord rattaché, Mittelbau-Dora fut l’un des camps de concentration et d’extermination par le travail les plus meurtriers du IIIe Reich. D’août 1943 à avril 1945, près de 9 000 déportés de France ont creusé des tunnels pour installer un site industriel et assembler les pièces de fusées V2 censées anéantir l’Angleterre depuis le Pas-de-Calais. Plus de la moitié sont morts dans l’enfer du camp.

Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Pour quelles raisons ont-ils été arrêtés ? Que sont devenus les survivants ? Ces parcours ici relatés témoignent de l’engagement, du courage dont ont fait preuve ces déportés, résistants pour la plupart, mais aussi des souffrances terribles qu’ils ont endurées.
Tous nous semblent familiers tant, jusqu’à la guerre, leur destin semblait se fondre dans celui des hommes de leur époque : ouvriers, fonctionnaires, ingénieurs, artisans, étudiants ou vétérans de 1914-1918… Au fil des pages, nous découvrons Pierre Walter, jeune militaire de 22 ans, qui tentait de rejoindre les Forces française libres ; Émile Fabre, 50 ans, arrêté pour résistance communiste dans les Bouches-du-Rhône ; Robert Bailly, 20 ans, Jurassien, réfractaire au STO ; Isidore Haggai, 32 ans, tailleur à Paris, arrêté au motif qu’il ne portait pas l’étoile jaune.
Depuis Roger Abada jusqu’à Benjamin Zyman, en passant Stéphane Hessel et Simone Veil, ces notices biographiques, enrichies d’un index par département, retracent l’histoire d’un pan entier de la déportation dans toutes ses composantes et sa complexité.

Fruit de près de deux décennies de recherches, du recoupement de milliers d’archives, de la mobilisation sans précédent d’historiens, de professeurs, d’archivistes, de bénévoles, Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora rend enfin justice à l’engagement et au combat mené par les déportés contre le nazisme.

LES COMPAGNONS DE LA LIBÉRATION – Tome 4. Romain Gary

LES COMPAGNONS DE LA LIBÉRATION – Tome 4. Romain Gary

Il y eut Romain Gary l’écrivain mais aussi le soldat déterminé à se battre malgré la capitulation française en 1940. Un focus un peu étonnant sur l’interminable attente du combat.

Grand écrivain français du XXe siècle et deux fois prix Goncourt, Romain Gary fut également décoré du titre de Compagnon de la Libération pour avoir, le 25 janvier 1944, bombardé des rampes de lancement de V1 allemands au sud de Saint-Omer et ramené son équipage sain et sauf, bien que blessé lui-même.
Un fait d’armes que raconte Catherine Valenti et Claude Plumail, dans le quatrième volet d’une série consacrée à quelques uns des 1.038 compagnons de la Libération, un ordre créé par le Général de Gaulle afin de récompenser les braves ayant rejoint la France libre et la Résistance.
Pourtant cet épisode de 1944 ne forme pas le coeur de l’album. Car ici, ce qui ressort ce sont l’admiration que Romain Gary vouait à de Gaulle, l’amour qu’il portait à sa mère – dont l’annonce romancée de la mort est reprise telle que décrite dans « La Promesse de l’aube » – et surtout l’attente du combat. Une attente d’autant plus interminable que le jeune homme veut à tout prix se battre pour sa patrie d’adoption et qu’il semble sans cesse jouer de « malchance » et accumuler les manqués, arrivant après la bataille ou restant cloué sur un lit d’hôpital plusieurs mois… Résultat, cette histoire complète en 56 pages au dessin classique – enrichie d’un cahier documentaire sur son parcours – surprend un peu par sa légèreté et son humour, quitte peut-être à estomper un peu l’image héroïque de l’homme…

Dessinateur: Claude Plumail – Scénariste: Catherine Valenti – Editeur: Grand Angle – Prix: 14,50 euros.

1975, Joséphine Baker évoque sa participation à la Résistance

1975, Joséphine Baker évoque sa participation à la Résistance

Ce vendredi, lors de la cérémonie au Panthéon en l’honneur des 150 ans de la République, le président Macron a rendu hommage à la chanteuse et meneuse de revue Joséphine Baker. Il a évoqué son engagement dans la Résistance, un sujet qu’elle évoquait peu.

Pourtant, le 26 mars 1975, dans le JT de 13h00 de TF1, à l’occasion d’un sujet sur son nouveau spectacle à Bobino, l’artiste américaine naturalisée française évoquait en quelques mots et avec une grande humilité cette période de sa vie.

« J’ai fait ce que je devais faire… Devinez… J’ai chanté de temps à autres mais surtout je faisais de la Résistance. Parce que j’avais une seule chose en tête, aider la France à remonter comme elle était avant, ce qu’elle avait perdu avec le commencement de la guerre. C’était un petit moment malheureux« .

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A découvrir au CESE : l’exposition « La fin du système concentrationnaire : le retour à la liberté des déportés »

A découvrir au CESE : l’exposition « La fin du système concentrationnaire : le retour à la liberté des déportés »

A l’occasion du 75ème anniversaire de la libération des camps, le CESE accueille du 14 au 25 septembre l’exposition « La fin du système concentrationnaire : le retour à la liberté des déportés » réalisée par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et l’Association des Amis de la Fondation. Le CESE a mis en place avec la Fondation diverses actions ces derniers mois dans le cadre de son partenariat « Mémoire et vigilance ».

Le retour des déportés des camps de concentration en avril et mai 1945 a été précédé d’événements douloureux, liés à la désintégration progressive de l’État national-socialiste allemand et de son système concentrationnaire, à mesure de la progression des armées libératrices à l’Est et à l’Ouest. Cette exposition retrace les grandes lignes des événements intervenus au printemps 1945. 

Elle rappelle que l’énorme machine concentrationnaire d’exploitation, de déchéance humaine et de mort a continué à fonctionner jusqu’à l’arrivée ou à l’imminence d’arrivée des armées alliées, malgré la désintégration progressive des structures de commandement du Reich et de la SS, que des crimes ont accompagnée jusqu’au bout. 

Elle jette également un regard sur les structures clandestines interne de résistance des détenus et leur rôle dans ces semaines décisives, marquées à la fois par un immense espoir et une angoisse insoutenable de ne pas survivre jusqu’à la délivrance finale.

Elle  rend compte enfin de l’extrême complexité des retours et des difficultés d’accueil et de réinsertion qu’ont rencontrées ces hommes, ces femmes et ces enfants revenu(e)s d’un monde que leur entourage ne pouvait pas ou ne voulait pas comprendre.

Une initiative autour de l’exposition est prévue le 23 septembre à partir de 17h30 au CESE.

Cotentin : il se bat pour entretenir la mémoire des résistants et des victimes du nazisme

Cotentin : il se bat pour entretenir la mémoire des résistants et des victimes du nazisme

Dans le Val de Saire, Yves Sassignol est marqué par l’histoire de son grand-père, résistant déporté suite à une dénonciation familiale. Il en a fait le combat de sa vie.

Yves Sassignol, originaire du Val de Saire, porte sur ses larges épaules le destin funeste vers lequel son grand-père Julien Hardy, père de cinq enfants, a été précipité le 27 février 1943.

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Un résistant dénoncé par ses proches

Julien Hardy, bûcheron de profession, né à Valognes en 1904, est arrêté par la Gestapo sur dénonciation de ses proches à la maison familiale située rue Inkerman à Cherbourg.

Julien Hardy avait 39 ans lors de son arrestation.

Ma mère, fille de Julien, avait 8 ans le jour de son arrestation. Comme nombre de nos compatriotes, elle n’a jamais évoqué cette période. C’est au moment de son décès que, dans le grenier, j’ai retrouvé des documents et des courriers qui relatent toute cette période », explique Yves Sassignol.

« Durant l’Occupation, Julien avait des activités isolées au sein de la résistance française locale avec un petit groupe de camarades. Son arrestation par la Gestapo est bien l’amer fruit d’une dénonciation familiale. Après un séjour de quelques jours à la prison de Cherbourg, il est transféré à celle de Caen pour y subir un interrogatoire musclé ».

Très rapidement, il est envoyé dans le camp d’internement de Royallieu à Compiègne, dans l’Oise.

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Envoyé dans un camp en Autriche

Les étapes s’enchaînent et la dernière, pour Julien Hardy, prend la direction du camp de Mauthausen en Autriche. « Les prisonniers de Compiègne montent alors à bord d’un train, dans des convois à bestiaux, dans le cadre de l’opération Aktion Meerschaum (écume de mer). Pour la France, deux transports sont partis de Compiègne à destination de Mauthausen en avril 1943 ».

Le premier de ces deux transports comprenait au moins 994 hommes dont Julien Hardy et trois camarades de la région : Jules Lejuez d’Hainneville, Hippolyte Olivier d’Equeurdreville et Jules Letterier de Fermanville.

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Castelnau-sur-l’Auvignon. Pensée pour Jeanne Robert, grande dame de la Résistance

Castelnau-sur-l’Auvignon. Pensée pour Jeanne Robert, grande dame de la Résistance

Publié le , mis à jour

À chaque commémoration du 21 juin 1944, la grande résistante et la cofondatrice du réseau « Victoire » Jeanne Robert est toujours présente dans les esprits. Jusqu’à l’âge avancé de 102 ans et malgré parfois l’avis de son médecin, Jeanne répondait toujours présente chaque 21 juin. Nul ne peut oublier Jeanne. Depuis 2014, l’école communale aujourd’hui fermée porte son nom, mais jusqu’au bout elle s’était battue contre cette fermeture allant jusqu’à écrire contre cette fermeture à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation Nationale. Combattante dans l’âme, Jeanne ne connaissait pas la capitulation. Elle fut décorée de la Légion d’Honneur le 21 juin 2016. Bien qu’originaire du Nord, jusqu’à son dernier souffle, elle a gardé dans son cœur ce coin du Gers. Arrivée en 1941 à Castelnau, elle fut une pierre angulaire du réseau « Victoire » et de la Résistance française. Après l’Armistice, elle continua à enseigner à Caussens et à Condom, puis s’installa dans la région bordelaise. À l’origine de la création de l’association des Amis du réseau Victoire, en 2000, elle avait passé le flambeau à Alain Geay. Disparue en septembre 2017, elle repose désormais au cimetière de Condom.

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Au musée de la Résistance à Champigny, l’Histoire se touche et s’écoute

Au musée de la Résistance à Champigny, l’Histoire se touche et s’écoute

Inauguré à la fin février puis confiné, le musée de la Résistance nationale a enfin rouvert ce samedi à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Les premiers visiteurs ont profité d’une visite guidée gratuite.

Le 27 juin 2020 à 17h26, modifié le 27 juin 2020 à 19h08

Rien à voir avec les livres en classe. Ici, l’Histoire se touche, s’examine, s’écoute. Elle se vit, presque, au travers d’yeux qui ont vu la guerre. De femmes et d’hommes qui l’ont subie, faite. Mais qui ont surtout combattu pour une France libre.

Projeter chaque visiteur dans d’extraordinaires « tranches de vie », c’est bien toute l’ambition du nouveau Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne. Cet « MRN », inestimable écrin de mémoire inauguré quai Victor-Hugo fin février puis confiné, a enfin rouvert ce samedi matin.

Immersion en 39-45

Ceux qui ont eu la chance d’en franchir le seuil ont gagné le droit d’assister gratuitement à la toute première visite guidée. Comme Ophélie qui a redécouvert la Seconde Guerre mondiale. « On l’étudie en cours, mais là, ce n’est pas pareil, ne peut qu’admettre la collégienne venue en voisine. Je trouve ça super intéressant de voir toutes ces preuves… »

Une étonnante scénographie sert la collection du musée. LP/L.M.
Une étonnante scénographie sert la collection du musée. LP/L.M.  

Des preuves ? Il s’agit en fait de 900 pièces composant l’exposition permanente sur plus de 1 000 m2 à l’espace Aimé-Césaire. L’original du poème « Liberté », des billets secrets, des armes cachées ou le vélo d’un compagnon de la Libération. Mais aussi bien d’autres trésors à débusquer dans l’ancien centre de documentation pédagogique. Mieux vaut ouvrir l’œil !

Tous ces objets sont issus d’archives privées, et correspondent à des donations abondant la collection du musée depuis 1965. « Les pièces présentées ici n’en représentent toutefois qu’une petite partie », assure Claude Gascard, secrétaire général de l’association MRN. Le reste demeure dans les précédents locaux, rue Dormoy.

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