Mois : janvier 2024

Echange avec Jean-Pierre Sakouninitiateur et porteur de la démarche de panthéonisation et président du Comité « Missak Manouchian au Panthéon »

Echange avec Jean-Pierre Sakouninitiateur et porteur de la démarche de panthéonisation et président du Comité « Missak Manouchian au Panthéon »

Le Café Laïque nous invite, dans sa récente newsletter et à quelques semaines du transfert au Panthéon des cendres de Missak Manouchian, poète, ouvrier, résistant, symbole de la résistance des étrangers, de venir échanger avec Jean-Pierre Sakoun, initiateur et porteur de la démarche de panthéonisation et président du Comité « Missak Manouchian au Panthéon ».

Pour tout comprendre de la vie du héros, de la portée symbolique républicaine et universaliste de son entrée dans la temple de la République le 21 février 2024 et du processus-même de la panthéonisation

[NDLR : Missak Manouchian était un poète, homme politique, traducteur, résistant, journaliste, syndicaliste, et tourneur d’origine arménienne. Né le 1er septembre 1906 dans l’Empire ottoman, il est devenu une figure importante de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

LIRE LA SUITE

Marie Tranchant, figure de la résistance savoyarde, est décédée

Marie Tranchant, figure de la résistance savoyarde, est décédée

Figure de la résistance savoyarde, Marie Tranchant, né Geoffroy, s’est éteinte à l’âge de 96 ans lundi 8 janvier à Échirolles, en Isère.

C’est quelques semaines avant ses 16 ans que Marie Tranchant intègre la Résistance française en mars 1943, comme son père et son grand frère avant elle et devient agent de liaison des unités de l’Armée secrète (AS) de Basse Maurienne (Savoie).
“Elle parcourut les routes de Savoie, de jour comme de nuit, à pied, à vélo ou en car, d’Albertville à Saint-Pierre-d’Albigny, de Montmélian à Aiguebelle, etc.”, écrit sa famille dans une lettre, ce vendredi 11 janvier. Alors jeune fille, elle transporte des messages de l’état-major ou à destination des maquis qu’elle cache dans ses chignons sous un filet noir. “Outre les messages, ses missions furent multiples et diverses. Le convoyage de résistants traqués ou de potentiels candidats au maquis en faisait partie”, précise sa famille

LIRE LA SUITE

Résistance : l’incroyable histoire de Jeanne Bohec, la plastiqueuse à bicyclette

Résistance : l’incroyable histoire de Jeanne Bohec, la plastiqueuse à bicyclette

Il y a quatre-vingts ans, Jeanne Bohec s’apprêtait à quitter la France libre du général de Gaulle, pour être parachutée et rejoindre la Résistance intérieure en Bretagne. Sa mission : former les maquisards à l’art du sabotage, en sillonnant sa région natale à vélo au mépris du danger, guidée par sa foi profonde en la liberté à reconquérir. Le magazine « Bretons » vous raconte son histoire.

L’année 2024 sera, comme quatre-vingts ans plus tôt, bissextile. Un jour de plus dans l’année, un jour inoubliable pour Jeanne Bohec, l’une des plus remarquables résistantes françaises de la Seconde Guerre mondiale. Le 29 février 1944 au petit matin, cette jeune femme de 1,49 mètre et chaussant du 35, au courage inouï, surgit du ciel pour retrouver le sol de France en héroïne, ce qu’elle avait toujours rêvé d’être.

« Elle était si petite qu’on ne lui trouva pas de vêtements réglementaires à sa taille. Elle fut parachutée avec son manteau de ville et ses chaussures ! » L’anecdote est racontée par Isabelle Le Boulanger, historienne, autrice de Bretonnes et résistantes et de Femmes d’exception en Bretagne sous l’Occupation , deux ouvrages de référence publiés aux éditions Coop Breizh, respectivement en 2018 et 2020.

LIRE LA SUITE

Rencontre – Chana Orloff, une femme moderne

Rencontre – Chana Orloff, une femme moderne

Rencontre – Chana Orloff, une femme moderne

Mercredi 17 janvier 2024 à 19h

En présence de Cécilie Champy, directrice du musée Zadkine, commissaire de l’exposition « Chana Orloff. Sculpter l’époque », Pauline Créteur, co-commissaire de l’exposition, Eric Justman et Ariane Tamir, petits-enfants de Chana Orloff, Itzhak Goldberg, historien de l’art, animée par Pascale Samuel, mahJ.

Née en 1888 en Ukraine, installée en Palestine en 1905, Chana Orloff quitte les siens pour Paris en 1910 et devient en quelques années une figure majeure de la scène artistique parisienne. Sous l’Occupation, elle se réfugie en Suisse avec son fils Didi. Au lendemain de la guerre, elle retrouve son atelier pillé mais reprend le travail et ne cessera de créer jusqu’à sa mort en 1968 à Tel-Aviv. À l’heure où l’histoire de l’art fait la part belle aux artistes femmes, des travaux de recherche lui sont consacrés qui éclairent sa place singulière dans l’histoire de la sculpture au XXe siècle et sa postérité.

 

Réserver

« Merci la résistance ! »

« Merci la résistance ! »

Alors que se prépare la panthéonisation des Manouchian, les Editions du Caïman organisent la parution du prochain recueil de nouvelles, récits, bd, poèmes etc, dirigé par Patrick Amand Polar

J’ai eu la chance d’y participer avec un récit fictionnel sur la résistance avec des pinceaux (ou plutôt des lithos), celle du peintre André Claudot, où il est aussi question du Maréchal et de grands crus (Bourgogne oblige) !

Sortie 7 mars 2024.

Pour soutenir, les Editions du Caïman qui ont des soucis de trésorerie, il existe un « panier de printemps » à remplir avec les parutions 2024″, qui permet de le pré-commander (avec d’autres futures parutions) !

Suivez le lien :
https://www.kisskissbankbank.com/…/les…/tabs/backers
———
Je reprends ci-dessous les informations de l’éditeur :

Titre : Merci la Résistance !
Thème : Seconde Guerre mondiale
Genre : ouvrage collectif (fictions, poèmes, textes historiques, faits réels romancés, souvenirs familiaux, accompagnés de dessins et de documents historiques)

Auteur : une vingtaine d’auteurs dont bien sûr Patrick Amand, mais aussi Rouchdi Berrahma, Didier Daeninckx, Thomas Cantaloube, Éloïse Dreure, Maurice Gouiran, Frédéric Bertin-Denis, Marion Chemin, Philippe Paternolli, Jof Brigandet, Michel Embareck, Alain Quella-Villeger, Maria P. Mischitelli

Et aussi une vingtaine d’illustrateurs dont Plop et KanKr, Stéphane Bésot, Krokus, Lasserpe, Lardon…, avec une préface de Georges Duffau-Epstein et un dessin de couverture original de Fred Sochard.

Date de sortie : Mars 2024
Éditeur : Éditions du Caïman (Saint-Étienne, France)
Nombre de pages : dans les 400
Format : 12 x 19 cm
————-
4 ème de couverture :

À l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Paris, les Éditions du Caïman se souviennent de l’année 1944, de la Résistance, des résistances.

Si le 25 août 1944 reste la date symbolique d’un « Paris outragé, martyrisé mais libéré », la Résistance sur le sol français est un état d’esprit, un cheminement, une lutte construite dès 1940.

Du graffiti sur un mur à la lutte armée, la Résistance est multiple de 1940 à 1944. Antifascistes et internationalistes de la première heure, résistantes et résistants des villes et maquis, résistances de la classe ouvrière et de la paysannerie, libérateurs de 1944 …

Des maquis de la Lozère et du Morvan à la grève insurrectionnelle des cheminots, de la Libération de Marseille et de Pontarlier à l’entrée de la Nueve dans Paris, la Résistance est abordée sous toutes ses formes, de faits historiques peu connus à des personnalités marquantes.

Merci la Résistance ! rend hommage tant au sacrifice du FTP Joseph Epstein et de ses camarades de l’Affiche rouge qu’à la modiste poitevine Édith Augustin. Merci la Résistance ! met en lumière les acteurs anonymes de cette période d’Isigny-sur-Mer ou de Catalogne, mais n’oublie pas les protagonistes des règlements de compte, femmes tondues en premier lieu, qui ne remercient pas ces « résistants ».

La collection Noires Nouvelles livre une nouvelle fois un recueil riche et varié qui s’empare de cette période à travers fictions, faits réels romancés, poèmes, nouvelles historiques le tout agrémenté d’une centaine de dessins et documents souvent originaux.

Il se conclut par un épisode inédit de la jeunesse de Missak Manouchian à Paris en 1934.
——-
#editionsducaiman #resistance #Manouchian #lithographies #Beaune #andreclaudot #guerremondiale #occupation #vin #wine

80e anniversaire de la libération de Caen : le programme des commémorations

80e anniversaire de la libération de Caen : le programme des commémorations

Les commémorations

Les cérémonies du Souvenir liées à la Libération de Caen honorent la mémoire des civils et des militaires tombés en 1944 pour la Liberté.

Chacune de ces commémorations a sa propre signification et son histoire.

Journée internationale de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité

27 janvier 2024

Cette commémoration rend hommage aux otages caennais déportés à Auschwitz à la suite de déraillements de trains organisés par la résistance. La cérémonie se tiendra en présence de citoyens allemands.

Cérémonie britannique du Souvenir

5 juin – Jardin britannique, Mémorial de Caen, 14h30

Le Jardin britannique du Souvenir a été inauguré en 2004 par Charles III, alors prince de Galles. Il honore la mémoire de tous les sujets britanniques qui participèrent au Débarquement et à la Libération de Caen, en particulier la Royal Air Force, la Royal Navy et les civils de la marine marchande.

Cérémonie de la transmission

6 juin – Esplanade de l’Hôtel de Ville

L’Abbaye-aux-Hommes fut un îlot sanitaire pour de nombreux civils caennais en 1944. La Ville de Caen a donc fait le choix d’organiser une grande cérémonie de la transmission regroupant vétérans, témoins de l’époque et élèves de Caen, sur l’esplanade Jean-Marie-Louvel.

La musique et les chants seront assurés par le Conservatoire de Caen et les élèves caennais.

LIRE LA SUITE

Un nouveau mémorial dédié aux femmes de la Résistance française, au Fort de Romainville (93)

Un nouveau mémorial dédié aux femmes de la Résistance française, au Fort de Romainville (93)

 

Le Fort dit de Romainville, où se trouve la tour TDF, a été témoin d’une riche histoire au XXe siècle : lieu de Résistance, c’est ici qu’un nouveau mémorial devrait être inauguré prochainement.
Implanté dans la ville des Lilas, au Nord-Est de Paris, le Fort dit de Romainville est un haut lieu de la mémoire française, puisque c’est ici qu’a été créé le tout premier camp d’internement français par les Nazis, pendant l’Occupation. En quatre ans, de 1940 à 1944, plus de 7 000 personnes y furent emprisonnées, avant d’être déportées vers les camps de concentration de Ravensbrück (Allemagne) ou de Birkenau (Pologne).

LIRE LA SUITE

Un cartable chargé d’Histoire au musée de la Résistance

Un cartable chargé d’Histoire au musée de la Résistance

 

CULTURE Séparateur09/01/24 Sépararteur

Un cartable chargé d’Histoire au musée de la Résistance

Le musée de la Résistance de Limoges, s’apprête à recevoir un don des mains de Michèle Courteix, nièce de la résistante Germaine Ribière : cartable emblématique des voyages en train de cette dernière, lorsqu’elle arpentait la France en clandestine, ainsi qu’une dizaine de pièces d’archives et les distinctions officielles qui lui furent attribuées. Alors étudiante, Germaine Ribière est en effet une grande dame de la Résistance originaire de Limoges, médaillée de la Résistance française et Croix de guerre 1939-1945, également distinguée au titre de « Juste parmi les Nations » ainsi que chevalier de la Légion d’honneur en 1956. Dissimulant et transportant document secrets et faux papiers, elle a sauvé la vie de centaines d’enfants juifs.

LIRE LA SUITE