Catégorie : Actualité de l’association

Journée nationale de la Résistance – Un peu d’histoire…

Journée nationale de la Résistance – Un peu d’histoire…

Dès l’été 1940, des mouvements de résistance à l’occupation font leur apparition de manière progressive et dispersée. Dans les années suivantes, sur le territoire français métropolitain partiellement puis entièrement occupé par l’armée allemande (novembre 1942), ces mouvements voient leurs effectifs croître considérablement. Ils demeurent toutefois très isolés. De son côté, la France libre a besoin d’une reconnaissance officielle des mouvements de résistance afin d’asseoir sa légitimité vis à vis des Alliés.

Dans ce contexte, Jean Moulin reçoit du Général de Gaulle, au début de l’année 1942, la mission de rallier et d’unir sous une même autorité les principaux mouvements de résistance, afin de créer une véritable armée secrète œuvrant sur le territoire occupé par l’ennemi.

La première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) se déroule le 27 mai 1943, réunissant dans un même lieu Jean Moulin, représentant le général de Gaulle, les représentants des huit principaux mouvements de résistance ainsi que ceux des principaux partis politiques et syndicats existant avant la guerre. Ensemble, ils décident de coordonner l’action de la Résistance et de préparer, dans la perspective de la libération du territoire national, la refondation de la République.

Le 19 juillet 2013, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi instaurant le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. Cette journée fournit l’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du CNR.​

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Disparition d’Odette Nilès

Disparition d’Odette Nilès

Immense peine d’apprendre le décès cette nuit d’Odette Nilès en ce jour du 80e anniversaire du Conseil national de la Résistance La France perd une grande figure de la Résistance. Nous ne l’oublierons pas !
NILÈS Odette [née LECLAND Odette]
Né le 27 décembre 1922 à Paris (XXe arr.) ; militante communiste ; membre active de l’UJFF ; résistante, membre du Front national de lutte pour la libération, chargée du recrutement pour les Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP) du sud-ouest en 1944 ; internée ; présidente honoraire de l’Amicale de Châteaubriant (Voves – Aincourt – Rouillé).
Odette Lecland était la fille de Léon Lecland, né à Paris (Xe arr.), vernisseur, qui fabriquait des cannes, et d’Henriette, Marcelle, Augustine Toussaint, née à Paris (IIIe arr.), qui fut cartonnière, vernisseuse et femme de ménage. Sa famille vivait à Drancy (Seine, Seine-Saint-Denis). En 1940, son père, syndicaliste et antimunichois qu’elle admirait, fut arrêté. Sa mère exerça donc différents emplois pour assurer le quotidien du foyer. Odette Lecland entra aux Jeunesses communistes la même année, à quinze ans. Elle faisait partie d’un triangle et participa à des distributions de tracts à vélo.
Le 14 juillet 1941, suite à l’invasion de l’URSS, elle prit part à une manifestation organisée notamment par André Leroy, responsable des JC de la région parisienne. Les Allemands poursuivirent les militants et firent feu. Elle échappa de peu à l’arrestation. Le 13 août, elle participa, à proximité du métro Havre-Caumartin (IXe arr.), à une autre manifestation organisée par les JC de la région Paris-Est contre la présence des troupes allemandes. Danielle Casanova, alors passée à la clandestinité, devait venir. On l’attendit en vain jusqu’à l’arrivée de la police qui arrêta les dix-sept jeunes militants présents, seize garçons et une fille : Odette Lecland. Ils passèrent le 23 août devant une cour martiale allemande qui condamna à mort Raymond Justice, Jean-Louis Rapinat et André Sigonney. Quatre autres furent condamnés aux travaux forcés à perpétuité : Marcel Ancelin, Daniel Chandon, Émile Grout et Rémy Toutin, ainsi que Désiré Bertieau, condamné par contumace car il avait réussi à s’enfuir. Odette Lecland fut emprisonnée à la prison du Cherche-Midi (VIe arr.) et à la Petite Roquette (XIe arr.). Elle qui avait vécu dans une petite ville rencontra pour la première fois en prison des prostituées, une trafiquante de cocaïne, des lesbiennes et des femmes condamnées pour avoir pratiqué des avortements….
Journée nationale de la Résistance
JNR 2023 – Une histoire du Conseil National de la Résistance (CNR)

JNR 2023 – Une histoire du Conseil National de la Résistance (CNR)

27 mai 2023 : Journée Nationale de la Résistance !
Le 19 juillet 2013, la République instaurait le 27 mai (date anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance à Paris, le 27 mai 1943) comme « Journée Nationale de la Résistance ».
La 1ère célébration, en 2014, a donné lieu à plusieurs manifestations dans toute la France. A l’Hôtel de ville de Paris, 38 organisations ont animé leur village et diverses animations culturelles et commémoratives.
Cette année, 78ème anniversaire de la capitulation de l’Allemagne hitlérienne, la mairie du 15ème arrondissement accueillera durant la journée du 27 mai, plus de cinquante associations ou fédérations mémorielles, institutions culturelles liées à la Résistance, à la Déportation et à la Libération.

JNR 2022

JNR 2022

Journée nationale de la résistance
Avoir choisi le 27 mai pour célébrer la résistance n’est pas anodin. C’est en effet la date anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance, l’instance créée par la France Libre autour de Jean Moulin pour donner plus de cohésion et d’efficacité aux différents mouvements de Résistance française, pendant l’Occupation.
Cette journée de mémoire a été décrétée en france par le Sénat et sa première édition sera celle de 2014.
Une journée de mémoire
pour les jeunes générations
Le site internet du Sénat précise que cette journée n’est ni fériée, ni chômée, et que la commémoration pourrait permettre aux professeurs de consacrer une partie de leurs cours aux thèmes de la Résistance et de la Déportation.
Il est curieux de noter que sur un thème en principe aussi fédérateur, la proposition n’ait pas été adoptée à l’unanimité et qu’il s’est trouvé 2 sénateurs pour voter contre…
JNR 2022 – par Guy Hervy

JNR 2022 – par Guy Hervy

avant d’entamer ce marathon semi clandestin qu’est la Journée nationale de la Résistance Pas de membre du gouvernement, pas de communiqué officiel, pas de relais dans les grands média écrits ou audiovisuels, retour sur le 25 mai au soir en gare d’Austerlitz ; hommage aux Brigades Intertanionales organisé par l’ACER. Plus d’une cinquantaine de personne ponctueront ce rassemblement par une Internationale qui aura fait tourner bien de têtes de voyageurs en partance reprenant pour ce long weekend, pour nombre d’entre eux, une partie du chemin emprunté par les Brigadistes.
JNR 2022 – Retour en images

JNR 2022 – Retour en images

Retour en images sur la Journée nationale de la Résistance organisée hier dans le 13e arrondissement où nous avons rendu entre autres hommage aux habitantes et habitants qui ont résisté au nazisme et au fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale.
A l’heure où la guerre frappe à nouveau le continent européen, à l’heure où les conquis sociaux de la Libération sont régulièrement remis en cause, à l’heure où les négationnistes ont encore la parole sur certains médias, il nous appartient à nous tous et nous toutes qui restons d’être dignes de celles et ceux qui sont morts.