Catégorie : Actualité de la Résistance

Seconde Guerre mondiale : Le camp de Souge, lieu méconnu où les nazis ont fusillé des résistants par dizaines

Seconde Guerre mondiale : Le camp de Souge, lieu méconnu où les nazis ont fusillé des résistants par dizaines

GIRONDE Une cérémonie en hommage aux 256 fusillés du camp de Souge, entre 1940 et 1944, est organisée ce dimanche

  • Le 24 octobre 1941, 50 otages étaient fusillés au camp de Souge à Martignas-sur-Jalle (Gironde) en représailles à l’attaque perpétrée contre un officier allemand.
  • En tout, 256 résistants provenant d’une zone allant de Poitiers à Bayonne, ont été fusillés par les Allemands dans ce camp.
  • L’Association du souvenir des fusillés de Souge continue son travail de mémoire, ainsi que ses recherches pour identifier tous les hommes qui ont trouvé la mort dans le camp militaire.

Comme chaque année aux alentours du 24 octobre, les noms des 256 fusillés du camp de Souge à Martignas-sur-Jalle ( Gironde) seront égrenés ce dimanche, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie en leur hommage. Mais cette année sera particulière, puisqu’on célèbre les 80 ans des premières fusillades massives au camp de Souge.

« Souge est un camp militaire, qui a été occupé par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, rappelle le président de l’association du Souvenir des fusillés de Souge, Jean Lavie. Ici, ils ont fusillé 256 résistants patriotes entre 1940 et 1944, provenant d’une zone allant de Poitiers à Bayonne. On retrouve des gens qui venaient de Dordogne, de Charente-Maritime, des Pyrénées-Atlantiques, des maquis des Landes et du Médoc. Le camp de Souge est ainsi après le Mont-Valérien le deuxième lieu de fusillade en France. »

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« L’intégration des FFI dans l’armée en 1944-1945 »

« L’intégration des FFI dans l’armée en 1944-1945 »

« L’intégration des FFI dans l’armée en 1944-1945 »
Paru dans La Lettre de la Fondation de la Résistance n° 102 (septembre 2020), ce dossier thématique revient sur un épisode de la refondation de la République à la Libération : l’incorporation des Forces françaises de l’intérieur à l’armée française nouvelle. Conduite par le Gouvernement provisoire de la République française, cette décision éminemment politique se heurta à de nombreuses difficultés : dépendance militaire française à l’égard des Alliés, rivalité avec le Parti communiste, réticences des FFI à rejoindre une institution militaire calquée sur celle d’avant-guerre.
Pour acquérir ce numéro : contact@fondationresistance.org
Toulouse attribue une concession à vie à la dépouille d’un résistant

Toulouse attribue une concession à vie à la dépouille d’un résistant

Litman Nadler, un médecin toulousain juif et résistant mort sous les balles allemandes, va pouvoir reposer en paix au cimetière Terre-Cabade de Toulouse. Mort dans l’oubli, sa mémoire est réhabilitée, comme le souhaitaient sa famille et les associations.

La sépulture de Litman Nadler, un médecin résistant juif toulousain surnommé le « Docteur Madeleine » arrive à échéance. Le Conseil de Toulouse Métropole a décidé jeudi de lui attribuer gratuitement une concession à perpétuité au cimetière Terre-Cabade. La tombe de Litman Nadler, né en Roumanie, avait pu être identifiée grâce au travail de l’association le Souvenir Français qui répertorie les tombes des héros morts pour la France.

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Que va devenir l’ordre de la Libération après la mort d’Hubert Germain ?

Que va devenir l’ordre de la Libération après la mort d’Hubert Germain ?

Lors de l’hommage national rendu à Hubert Germain vendredi, Emmanuel Macron a détaillé les contours de l’avenir de l’institution, rapporte « Le Figaro ».

Après le décès d’Hubert Germain mardi 12 octobre à l’âge de 101 ans, l’ordre de la Libération a perdu le dernier des 1 038 résistants ayant reçu cette distinction exceptionnelle. Comme le souligne Le Figaro, la question se pose quant à l’avenir de cette prestigieuse institution, créée par le général de Gaulle en 1940. Lors de l’hommage national rendu vendredi aux Invalides à Hubert Germain, Emmanuel Macron a fait savoir que l’Ordre de Libération allait bien perdurer dans le temps.

Au moment d’évoquer « ce cercle qui a relevé la France de l’abîme », le chef de l’État a fait le « serment » de poursuivre le travail mémoriel de l’Ordre de la Libération, si cher à Hubert Germain, qui avait rejoint ses rangs en 1944. Dans une lettre testamentaire, le dernier des « compagnons » avait exprimé sa volonté que l’institution ne disparaisse pas, comme l’a indiqué au quotidien le délégué national de l’ordre de la Libération, le général de division Christian Baptiste.

« Vous êtes maintenant dépositaires des braises ardentes […], somme de nos engagements, faits de déchirements, de sueur, d’angoisses, de larmes, de sang, de souffrances et de chagrins, encourage-t-il. Vous avez désormais pour mission de conserver rougeoyantes ces braises », était-il notamment écrit dans la lettre.

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Mort d’Hubert Germain: sur les traces des premiers résistants à Londres

Mort d’Hubert Germain: sur les traces des premiers résistants à Londres

Le dernier Compagnon de la Libération, Hubert Germain, s’est éteint mercredi 13 octobre à l’âge de 101 ans. Un hommage national lui sera rendu et sera présidé par Emmanuel Macron ce vendredi à 15h aux Invalides. Résistant de la toute première heure, il s’est rendu à Londres à 20 ans dès juin 1940. La capitale britannique recèle encore plusieurs lieux de mémoires de la Résistance française qui y avait son QG. Suivez le guide, un autre Hubert.

Hubert Germain faisait partie des 1038 résistants qui se sont engagés dès les premières heures au sein de la France Libre lors de la Seconde Guerre mondiale, recevant ainsi la distinction de Compagnon de la Libération.

Dès juin 1940, il avait rejoint le général de Gaulle à Londres, alors qu’il n’avait pas 20 ans, puis il avait combattu au sein de la Légion.

Hubert Rault, un Français, résidant dans la capitale britannique depuis neuf ans, s’est découvert une véritable passion pour ce sujet. « Il y a six ans, j’ai créé un tour : « sur les pas de la France Libre à Londres » », nous explique-t-il.

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Chateaubriant ce 17 octobre.

Chateaubriant ce 17 octobre.

Quelle foule! Quel rajeunissement avec ce pacifique et joyeux envahissement par des centaines de jeunes, acteurs de cette journée par leur présence, leur investissement tant mémoriel et culturel qu’ organisationnel.
La présence forte visible du monde du travail lui aussi marqué par un rajeunissement profond de la participation. Des instants de fortes émotions traversés par d’autres plus festifs, la mémoire, non figée, mais tournée vers l’avenir.
Félicitation à tous ces jeunes qui ont résisté à la longueur des discours et parties protocolaires ; mais 80 ans cela devait être marqué.
Anecdote : vers 13h00, devant la ferme musée, des gamin-e-s de Montreuil tout heureux d’être là et tenant la part de leur contribution à la journée. A 20m de là, le regard médusé voir frileux d’un groupe de porte drapeau découvrant ces éléves d’écoles à l’image de la jeunesse francilienne de 2021. S’il y a eu choc générationnel, ce n’était pas du coté des gavroches et leur look « 9-3 » (pour user d’un vocable qui de péjoratif finira par devenir drapeau) qu’il se trouvait.
C’est aussi cela la moisson de cette édition de Chateaubriant.
Instant plus perso mais pourtant en intense résonance avec cette journée. Denise déposant avec les enfants d’une école de Chateaubriant les fleurs du Comité Parisien de la Libération. Je suis certain que Maurice Jourdan son père était à ses côtés.
80 ans après, la mémoire des fusillés de la Sablière ne s’efface pas à Châteaubriant

80 ans après, la mémoire des fusillés de la Sablière ne s’efface pas à Châteaubriant

Ce dimanche 17 octobre 2021, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la carrière de la Sablière, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), 80 ans après l’exécution des 27 otages par les Nazis. Un moment émouvant.

Les années ont passé mais les souvenirs sont restés. Dans la carrière de la Sablière, là où 27 otages du camp de Choisel, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), ont été exécutés par les militaires allemands, 6 000 personnes se sont réunies, ce dimanche 17 octobre 2021, pour leur rendre hommage.

D’une manière très solennelle, le cortège a quitté, en début d’après-midi, le rond-point Fernand-Grenier, pour rejoindre le site historique des fusillades du 22 octobre 1941, au rythme des porte-drapeaux venus nombreux.

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Décès d’une résistante qui avait caché des enfants juifs dans le bocage mayennais en 1943 et 1944

Décès d’une résistante qui avait caché des enfants juifs dans le bocage mayennais en 1943 et 1944

Le Mémorial des Déportés à Mayenne et le Mémorial de la Shoah à Paris rendent hommage à Gilberte Nissim Steg, décédée à l’âge de 98 ans. Une résistante qui, pendant la seconde guerre mondiale, avait caché des Juifs, des enfants et des adultes, dans des villages du bocage mayennais.

C’est un drame familial qui va pousser Gilberte Nissim Steg à entrer dans la clandestinité et la résistance sous un faux nom. Au début de 1943, à Paris, elle a 19 ans à cette époque, sa soeur Hedy est arrêtée lors d’un contrôle d’identité, les Nazis la déporteront plus tard vers les camps de la mort.

Elle trouve des planques à Landivy et à Fougerolles-du-Plessis

Dans la file, assistant à cette tragique scène, Gilberte réussit à s’enfuir et à se cacher. Elle est anéantie mais elle aussi, désormais, est en danger. Elle fait alors part de sa volonté de combattre et de terrasser l’ennemi. Elle rejoint un mouvement de résistance de la zone Nord. Ses chefs lui font confiance et les missions auxquelles elle participe sont périlleuses.

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Transmettre, garder trace…

Transmettre, garder trace…

Transmettre, garder trace…
évidemment à sa manière, comme chacun peut le faire.
Le photographe Michael Kenna ne pouvait que photographier avec une esthétique qui lui est propre.
Comment photographier ces lieux d’horreur, comment transmettre en les présentant autrement ? Cette légitimité à aborder ainsi cette mémoire, Michael Kenna y a répondu en invitant les gens à regarder, à réagir, à entrer dans un sujet, même en critiquant le média choisi, pour finalement s’impliquer et se souvenir.
C’est pour cela que Michael Kenna a décidé que ce travail photographique ne serait jamais commercialisé ni diffusé en agence. Désirant transmettre au plus grand nombre, grâce à cette collection impressionnante, le souvenir de ce que nous devons transformer en mémoire, il a fait don à la France en 2000 de 301 négatifs et tirages, que la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine possède aujourd’hui.
Le Musée de la Résistance nationale conserve 6 385 négatifs, 6 472 contacts, 1 644 tirages de travail ainsi que 261 épreuves d’artiste reçus en donation également entre 2011 et 2021.
Dans le cadre de l’exposition Michael Kenna : la lumière de l’ombre, photographies des camps nazis, le Musée de la Résistance nationale expose 82 tirages argentiques, de petit et de grand format, réalisés par l’artiste lui même et, en écho, des objets issus de la collection du MRN créés par les déportés dans les camps de concentration nazis, ainsi que des témoignages.
Dossier Presse