Catégorie : Actualité de la Résistance

Projection-débat : « savoir désobéir ».

Projection-débat : « savoir désobéir ».

La délégation du Vaucluse des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation a le plaisir de vous inviter à la projection débat organiser avec le Carrefour des citoyens et le Foyer rural de Robion, ayant pour thème « savoir désobéir ».
Le personnage du film incarne on ne peut mieux cette proposition, résistante par évidence, obéissant à ses valeurs chrétiennes.
Dans cette période de grande confusion où la question de désobéissance civile est brandie à tort et à travers, il nous semble important de recentrer cette question autour de valeurs cardinales.
Rendez vous le 12 novembre 20h à l’ Éden à Robion.
Qui est Suzanne Buisson ?

Qui est Suzanne Buisson ?

Syndicaliste et féministe dans les années 1920, Suzanne Buisson a aussi été une figure de la Résistance.

Née à Paris, le 19 septembre 1883, la jeune Suzanne Lévy passe son enfance à Dijon au sein d’une famille modeste avant de partir pour rejoindre la capitale à l’âge de 16 ans. Elle s’intéresse rapidement à la politique et fréquente l’université populaire.

Veuve de guerre, c’est à la suite de son mariage en 1926 avec Georges Buisson qu’elle devient secrétaire adjointe de la CGT. Pionnière féministe, elle officie également au Comité national des femmes socialistes et milite pour l’égalité homme-femme.

Résistante et torturée

En 1940, elle est contrainte à l’exode et vient se réfugier à Lyon où elle s’engage dans la Résistance. À presque 60 ans, elle rejoint Libération-Sud, cofonde le Comité d’action socialiste et devient agente de liaison entre la zone occupée et la zone libre pour le compte du Parti socialiste clandestin. En avril 1944, Suzanne est arrêtée au 85 avenue de Saxe à Lyon par la Gestapo.

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Le destin tragique d’un footballeur résistant : Rino Della Negra

Le destin tragique d’un footballeur résistant : Rino Della Negra

Aujourd’hui dans Affaires Sensibles, le destin tragique d’un footballeur résistant : Rino Della Negra. Début des années 1940 à Saint-Ouen, c’est une jeune recrue du club Red Star, prêt à devenir une étoile du ballon rond, mais il deviendra un martyr de la Résistance.

Imaginez que Killian Mbappé, Zinedine Zidane ou Michel Platini n’ait jamais connu la gloire et la clameur des stades, qu’ils aient tout sacrifié pour s’engager et résister, défendre leur conviction leur famille et leur camarade. Imaginez surtout que vous n’en ayez jamais entendu parler…

Nous sommes au début des années 1940 et les jeunes Parisiens ne rêvent pas encore du maillot bleu du PSG mais du vert de l’étoile rouge. Ici c’est Saint-Ouen, Ici c’est le Red Star ! Rino Della Negra, jeune recrue du club, est prêt à devenir une étoile du ballon rond, il deviendra un martyr de la Résistance.

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« Ils ont pris le maquis »

« Ils ont pris le maquis »

A l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Ils ont pris le maquis », l’association des amis de la fondation de la Résistance a posé trois questions à Fabrice Grenard, directeur historique de la Fondation de la Résistance.
1) Maurice Bleicher : Comment se sont formés les premiers maquis ?
Fabrice Grenard : Les tous premiers camps apparaissent au cours de l’automne 1942 dans les principaux massifs de la zone sud (Alpes, Jura, Massif Central). Ils sont la conséquence de la loi du 4 septembre 1942 prise par le régime de Vichy pour satisfaire les besoins du Reich en matière de main-d’œuvre et réquisitionner des travailleurs pour le Reich sur critère professionnel. Des ouvriers menacés de réquisition se cachent dans des fermes ou chalets d’alpages afin d’échapper à un départ en Allemagne. C’est dans ce contexte que se forment par exemple à la fin de l’année 1942 le futur camp n°1 du maquis Vercors à la ferme d’Ambel ou que se constitue le premier noyau du futur maquis de l’Ain à la ferme des Gorges à Montgriffon. L’adoption de la loi sur le STO en février 1943, favorise le phénomène des réfractaires et entraîne un essor important des camps. Cette première génération de camps qui apparaît entre l’automne 1942 et le printemps 1943 n’a toutefois qu’une fonction de refuge. La Résistance n’avait pas prévu le phénomène et apparaît même quelque peu débordé. Après avoir hésité sur le sort qu’il fallait leur réserver (les réfractaires n’ont aucune expérience militaire, les armes et équipements font défaut), les principales organisations de résistance décident finalement d’encadrer et de militariser les camps. Des institutions sont mises en place à partir de la fin du printemps et au cours de l’été 1943 (écoles des cadres, service national maquis) qui marquent le passage des « maquis refuges » au « maquis combattant ». Les maquisards sont désormais des combattants membres d’une armée nouvelle dont l’objectif consiste à libérer le pays. L’événement qui symbolise au plus haut point cette transformation, c’est le défilé des maquisards de l’Ain en armes et uniformes organisé par leur chef, Henri Romans Petit, à Oyonnax le 11 novembre 1943.
Inauguration de l’exposition temporaire « L’École et la Résistance, 1940-1945 »

Inauguration de l’exposition temporaire « L’École et la Résistance, 1940-1945 »

Les visiteurs sont venus en nombre aujourd’hui pour découvrir la nouvelle exposition temporaire sur l’école et la Résistance.
Familles, élèves et professeurs, passionnés d’histoire ou simples curieux… tous sont réunis par ce thème passionnant et intergénérationnel qu’est l’école.
Les vitrines du musée exposent des objets inédits, qui soulèvent l’intérêt des petits comme des grands.
Alors n’hésitez pas à venir visiter le musée et sa nouvelle exposition !
Exposition « Les Bals clandestins »

Exposition « Les Bals clandestins »

EXPO 16 SEPT 2022- 2 AVRIL 2023
MRN Champigny 40 Quai Victor Hugo, 94500 Champigny-sur-Marne
À partir de mai 1940 et jusqu’en avril 1945, les bals sous toutes leurs formes, sont interdits sur le territoire français. La danse, loisir majeur de la jeunesse française de l’entre-deux-guerres, connaît un coup d’arrêt. Empêché, réprimé et sanctionné par le régime de Vichy, car défiant la morale et les bonnes mœurs, le bal devient clandestin.
Comment l’interdit est-il transgressé ? Quelles musiques sont jouées ? Quelles cultures du corps sont révélées ? Mais surtout, quelles valeurs et quels liens sociaux rendent irrésistible l’envie de danser ?
Fruit d’un travail inédit et collectif mené par le Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS) Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CNRS, le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne, et le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, cette exposition, présentée pour la première fois à Grenoble, nous plonge dans l’atmosphère des bals clandestins et dans leur histoire.
Une invitation à entrer dans la danse !
En partenariat avec le Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS) Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / CNRS, le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne et l’INA
La résistante Noëlla Rouget, honorée par la France et la Suisse

La résistante Noëlla Rouget, honorée par la France et la Suisse

Engagée dans la Résistance, déportée à Ravensbrück, la Française Noëlla Rouget a obtenu du général de Gaulle en 1966 la grâce du Gestapiste qui l’a envoyée dans les camps. Elle s’est reconstruite en Suisse, d’où l’hommage solennel rendu à Genève, près de deux ans après sa mort.
Par Sébastien COLSON Hier à 15:24 | mis à jour hier à 15:24 – Temps de lecture : 3 min

Il n’y avait pas d’André Malraux à Genève jeudi 13 octobre pour l’hommage à Noëlla Rouget, mais l’on y a tout de même entendu des paroles fortes tout au long de la cérémonie, voulue par son ami, le Consul de France Patrick Lachaussée, et organisée grâce à l’association Mémoires.

La soirée était extraordinaire à plus d’un titre. Par la solennité qui s’en dégageait, alors que les autorités franco-genevoises sont arrivées précédées d’un détachement des Vieux Grenadiers.

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Quand Pétain radiait de Gaulle de l’ordre de la Légion d’honneur

Quand Pétain radiait de Gaulle de l’ordre de la Légion d’honneur

Dans un livre sur les coulisses de cette décoration, notre confrère Romain Gubert dévoile les aléas qu’elle connaît pendant la guerre, et juste après.

Par

8 décembre 1940 : près de six mois après l’appel du 18 juin, le général de Gaulle, qui avait été fait chevalier de la Légion d’honneur en 1919, au lendemain de la Grande Guerre, comme de nombreux militaires, est exclu de l’Ordre. Qui en est à cette époque le Grand-Maître ? Le nouveau chef de l’État, le maréchal Pétain, nommé Grand-Croix en 1917, qui dès le lendemain de sa nomination, le 11 juillet 1940, fait graver son nom sur le grand collier en or, taillé dans un lingot, que l’on remet aux présidents de la République.

Un nom qui a été martelé sur les petites plaques rajoutées sur le collier pour chaque chef d’État, fait unique, dès 1945. Élu à l’Élysée en 1947, Vincent Auriol fait tailler un nouveau lingot et il est le premier nom inscrit d’une liste qui court jusqu’à Emmanuel Macron.

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La vie de Lili Leignel dans l’émission «13h15 le dimanche» de Laurent Delahousse sur France 2

La vie de Lili Leignel dans l’émission «13h15 le dimanche» de Laurent Delahousse sur France 2

Ce dimanche, la Lilloise, rescapée de la Shoah, aujourd’hui âgée de 90 ans, sera dans l’émission du journaliste. Une reconstitution de son histoire a été tournée cet été dans la région de Strasbourg.

Vincent Frichmann et Vincent Barral, journalistes de France 2, se sont intéressés à l’histoire de la Lilloise Lili Keller Rosenberg, plus connue sous le nom de Lili Leignel, rescapée des camps de concentration de Ravensbrück et Bergen Belsen où elle a été déportée à 11 ans, avec sa mère et ses deux petits frères de 9 et 2 ans. Le père a été emmené à Buchenvald d’où il n’est pas revenu. La famille vivait alors à Roubaix où la Feld Gendarmerie est venue les arrêter pour les transporter à la prison de Loos puis au camp de transit de Malines en Belgique, avant le convoi fatal.

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