Auteur/autrice : JNR-CPL

Le souvenir si présent encore

Le souvenir si présent encore

Dimanche, on a commémoré le 79 e anniversaire des combats du B ois des Trois Faux, sur la commune de Couffy-sur-Sarsonne.

Dimanche, le comité d’Ussel et sa région de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance célébrait le 79 e anniversaire des combats du Bois des Trois Faux, sur la commune de Couffy-sur-Sarsonne. Cette cérémonie s’est déroulée au village de Réjat sur les lieux même des combats au camp « Vincent Faïta » des maquis FTP. Au cours des combats qui se déroulèrent dans la nuit du 26 au 27 septembre 1943, quatre résistants tombèrent sous les balles ennemies. Raymond Louradour, François Lentsch, Jean-Marie Perruchon et Roger Thibault. Cinq de leurs camarades furent faits prisonniers, déportés et moururent dans les camps de la mort. Tous faisaient partie de ces 120 résistants qui occupèrent le camp Vincent Faïta. « C’est là que se trouve notre devoir de mémoire. Il ne faut pas oublier les combats de la Résistance française pour la défense des valeurs de liberté, égalité, fraternité, justice ». L’année 2023 sera celle du 80 e anniversaire. « Mobilisons-nous pour que l’hommage soit à la hauteur du sacrifice des camarades assassinés et déportés, du Bois des Trois Faux et de l’ensemble des combattants de la liberté », fut-il dit lors de l’hommage.

Résister en musique, ou la musique en résistance

Résister en musique, ou la musique en résistance

Qu’elle soit assumée, secrète ou symbolique, la résistance fait bel et bien partie de l’histoire de la musique. Voici un tour d’horizon de l’œuvre musicale comme acte de résistance.

Aborder la résistance en musique nécessite d’abord de distinguer les différentes formes de résistances possibles. Certes l’acte de résistance peut être exprimé à travers la musique, mais la composition d’une œuvre musicale peut elle-même incarner un acte de résistance. Certains actes dépendent de l’intention du créateur ou de l’interprète, mais d’autres dépendent de l’interprétation de l’œuvre et de la signifiance symbolique qui y est ensuite associée. On peut résister par l’absence de musique, ou en incorporant dans sa musique des éléments subversifs de manière plus subtile et cachée.

On trouve ainsi la résistance musicale sous des formes diverses, résonnant à travers toute l’histoire de la musique.

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Les leçons de vie des derniers résistants – Michèle Agniel, 96 ans

Les leçons de vie des derniers résistants – Michèle Agniel, 96 ans

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Archives nationales : trois raisons de ne pas manquer l’exposition sur le droit de vote des femmes

Archives nationales : trois raisons de ne pas manquer l’exposition sur le droit de vote des femmes

Après la Déclaration des droits de l’homme et l’abolition de l’esclavage, les Archives Nationales poursuivent leur exploration des moments-clés de notre vie démocratique. Aujourd’hui, l’ordonnance de 1944 instituant le droit de vote des femmes.

Ce n’est jamais qu’un simple texte, tapé à la machine sur un papier ordinaire : Article 17.- Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes. Ces quelques mots n’auront pas coûté trop d’effort au dactylographe, mais, en revanche, ils auront demandé cent cinquante ans de luttes pour passer de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, conçue par Olympe de Gouges pendant la Révolution française, à cette fameuse Ordonnance de 1944, votée avec l’aval du général de Gaulle.

A travers la présentation de ce précieux document, c’est tout un pan de nos conquêtes démocratiques que les Archives nationales mettent en lumière, jusqu’au 9 janvier prochain : celui du droit de vote accordé aux femmes, bien sûr, et, plus généralement, celui de l’égalité femmes-hommes. Plus que jamais, les exigences de ce nouveau volet de leur passionnant cycle d’expositions, « Les Essentiels », entrent en résonance avec l’actualité la plus brûlante.

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Mulhouse : une place en hommage au rabbin René Hirschler et à son épouse Simone

Mulhouse : une place en hommage au rabbin René Hirschler et à son épouse Simone

Le rabbin résistant et son épouse, qui ont tout fait pour protéger les Juifs pendant la guerre, sont morts en déportation

La ville de Mulhouse a inauguré dimanche dernier la place Simone et René Hirschler, à l’entrée du cimetière juif de la ville, rue Lefebvre.

Né en 1905, René Hirschler a été rabbin de Mulhouse de 1929 à 1938 et a été nommé grand rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin en 1939.

Sa femme, née en 1911, s’est engagée auprès de la jeunesse, écrivant notamment des contes pour enfants dans une revue fondée par son mari.

Le rabbin Hirschler a été nommé après l’invasion nazie de la France aumônier général des camps d’internement. Il a ainsi constitué à Marseille, ville où il est né, la Commission centrale des œuvres. Il a aussi participé à la fondation du Centre de documentation juive contemporaine à Grenoble.

Avec le grand rabbin du Haut-Rhin, il a tout fait pour maintenir les institutions religieuses du judaïsme alsacien, à Périgueux. Il est parvenu à faire sortir des vieillards juifs allemands des camps d’où ils auraient été sans doute déportés vers les camps de la mort, pour les transférer dans des hospices.

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Arras : salle comble pour l’avant-première du documentaire « Pour votre Liberté et la nôtre »

Arras : salle comble pour l’avant-première du documentaire « Pour votre Liberté et la nôtre »

Le cinéma Mégarama a accueilli l’avant-première de la projection du documentaire « Pour votre Liberté et la nôtre », relatant la résistance polonaise durant la guerre.

Une salle comble, des témoignages forts et beaucoup d’émotion à l’occasion de l’avant-première du documentaire Pour votre Liberté et la nôtre. Tout a débuté il y a deux ans, quand l’association Les créations de Kaz.ws a répondu à un appel à projet du Département sur le centenaire de l’immigration polonaise. Ses responsables ont pris contact avec l’association arrageoise APIA, présidée par Thomas Gallo. En creusant cette thématique, les deux associations ont identifié un passage de l’histoire inconnu de beaucoup.

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« A l’été 1940, la résistance, on ne sait pas comment la pratiquer, même pas comment la nommer »

« A l’été 1940, la résistance, on ne sait pas comment la pratiquer, même pas comment la nommer »

Des vivants fait revivre, en bande dessinée, les premières heures de la Résistance française, avec l’évocation des hommes et femmes ayant animé le réseau du musée de l’Homme (1940-1942). Entretien avec le trio à l’œuvre, par le mensuel CQFD.

« Un peu de conscience s’éveillait çà et là, une minuscule et vacillante protestation qui ne savait pas quelle forme elle pourrait bien prendre. On se cherchait à tâtons, dans l’obscurité. » L’homme qui s’exprime ainsi  [1] s’appelle Jean Cassou. Romancier, poète, critique d’art, il fait partie des quelques rares personnalités françaises à avoir choisi la voie de la résistance dès l’été 1940, quand dans le vent brun de l’histoire tout était à bâtir. Pas d’expérience concrète, pas de véritable structure clandestine, pas d’aide extérieure, simplement l’expression d’un non viscéral proclamé par quelques hommes et femmes regroupés au sein d’un petit cercle, le réseau dit du musée de l’Homme (en référence à ce lieu consacré à l’ethnographie où travaillaient celles et ceux qui ont posé les premiers jalons du réseau).

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