Auteur/autrice : JNR-CPL

5 choses à savoir sur Simone Veil, femme politique engagée

5 choses à savoir sur Simone Veil, femme politique engagée

Rescapée des camps de la mort, première femme présidente du Parlement européen, ministre de la Santé à l’origine de la dépénalisation de l’avortement en France, « Immortelle » de l’Académie française… Aucun n’article n’est assez long pour décrire l’ensemble du parcours et des mille vies de Simone Veil. En voici néanmoins un récif non-exhaustif, permettant de mieux appréhender cette grande femme, reposant désormais dans le tombeau des « grands hommes » au Panthéon.

La Môme, Grace de Monaco… Le réalisateur Olivier Dahan est un habitué des portraits de grandes femmes. Dans le film Simone, le voyage du siècle sorti le 12 octobre 2022, il s’attaque cette fois-ci à l’incroyable destin de Simone Veil. Un biopic retraçant l’histoire personnelle et les convictions de cette femme politique hors-norme, rescapée de la Shoah refusant d’être présentée seulement comme telle, figure historique de la cause féminine et militante pour l’Europe.

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La résistante Noëlla Rouget, honorée par la France et la Suisse

La résistante Noëlla Rouget, honorée par la France et la Suisse

Engagée dans la Résistance, déportée à Ravensbrück, la Française Noëlla Rouget a obtenu du général de Gaulle en 1966 la grâce du Gestapiste qui l’a envoyée dans les camps. Elle s’est reconstruite en Suisse, d’où l’hommage solennel rendu à Genève, près de deux ans après sa mort.
Par Sébastien COLSON Hier à 15:24 | mis à jour hier à 15:24 – Temps de lecture : 3 min

Il n’y avait pas d’André Malraux à Genève jeudi 13 octobre pour l’hommage à Noëlla Rouget, mais l’on y a tout de même entendu des paroles fortes tout au long de la cérémonie, voulue par son ami, le Consul de France Patrick Lachaussée, et organisée grâce à l’association Mémoires.

La soirée était extraordinaire à plus d’un titre. Par la solennité qui s’en dégageait, alors que les autorités franco-genevoises sont arrivées précédées d’un détachement des Vieux Grenadiers.

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Quand Pétain radiait de Gaulle de l’ordre de la Légion d’honneur

Quand Pétain radiait de Gaulle de l’ordre de la Légion d’honneur

Dans un livre sur les coulisses de cette décoration, notre confrère Romain Gubert dévoile les aléas qu’elle connaît pendant la guerre, et juste après.

Par

8 décembre 1940 : près de six mois après l’appel du 18 juin, le général de Gaulle, qui avait été fait chevalier de la Légion d’honneur en 1919, au lendemain de la Grande Guerre, comme de nombreux militaires, est exclu de l’Ordre. Qui en est à cette époque le Grand-Maître ? Le nouveau chef de l’État, le maréchal Pétain, nommé Grand-Croix en 1917, qui dès le lendemain de sa nomination, le 11 juillet 1940, fait graver son nom sur le grand collier en or, taillé dans un lingot, que l’on remet aux présidents de la République.

Un nom qui a été martelé sur les petites plaques rajoutées sur le collier pour chaque chef d’État, fait unique, dès 1945. Élu à l’Élysée en 1947, Vincent Auriol fait tailler un nouveau lingot et il est le premier nom inscrit d’une liste qui court jusqu’à Emmanuel Macron.

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La vie de Lili Leignel dans l’émission «13h15 le dimanche» de Laurent Delahousse sur France 2

La vie de Lili Leignel dans l’émission «13h15 le dimanche» de Laurent Delahousse sur France 2

Ce dimanche, la Lilloise, rescapée de la Shoah, aujourd’hui âgée de 90 ans, sera dans l’émission du journaliste. Une reconstitution de son histoire a été tournée cet été dans la région de Strasbourg.

Vincent Frichmann et Vincent Barral, journalistes de France 2, se sont intéressés à l’histoire de la Lilloise Lili Keller Rosenberg, plus connue sous le nom de Lili Leignel, rescapée des camps de concentration de Ravensbrück et Bergen Belsen où elle a été déportée à 11 ans, avec sa mère et ses deux petits frères de 9 et 2 ans. Le père a été emmené à Buchenvald d’où il n’est pas revenu. La famille vivait alors à Roubaix où la Feld Gendarmerie est venue les arrêter pour les transporter à la prison de Loos puis au camp de transit de Malines en Belgique, avant le convoi fatal.

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Ain. Tué à l’âge de 24 ans par les nazis, ce héros méconnu de la Résistance

Ain. Tué à l’âge de 24 ans par les nazis, ce héros méconnu de la Résistance

Jean-Marie Guy a été tué le 20 juin 1944 après avoir été torturé par la Gestapo allemande. Ce résistant dirigeait une unité de l’armée secrète dans l’Ain, à Virieu-le-Grand.

C’est l’histoire d’un gendarme dans l’Ain qui a tenu tête aux nazis. Jean-Marie Guy a fait partie de la Résistance française pendant la seconde guerre mondiale. À l’âge de 24 ans, il a été assassiné le 20 juin 1944 par les SS après avoir été arrêté lors d’une mission de sauvetage. Voici son histoire.

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Il entre dans la Résistance en 1943

Avant de résister contre les Allemands dans l’Ain, Jean-Marie Guy a été fait prisonnier de guerre du 20 juin au 6 août 1940. À Virieu-le-Grand, il est nommé élève gendarme en 1943. Il s’est rapidement engagé dans une forme de résistance contre l’Occupation. « C’était plus une forme de résistance isolée », précise Martial Zanetta.

Le président de l’association Mémoires de l’Ain 1939-1945 connaît bien la vie de Jean-Marie Guy : « Il a intégré la Résistance organisée en octobre 1943 et intègre le maquis de l’Ain. »

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Île-de-Sein. Le drapeau de la Résistance sur l’île pour une année

Île-de-Sein. Le drapeau de la Résistance sur l’île pour une année

Vendredi 30 septembre 2022, le drapeau symbolisant la médaille de la Résistance a été transmis à l’île de Sein (Finistère), ville compagnon de la Libération. Il y restera une année. La cérémonie a réuni plus de 200 personnes.

« Cette médaille est une médaille vivante, qui continue d’être remise », indique Pascal Blanchetier, secrétaire général de l’Association nationale des communes et collectivités médaillées de la Résistance française (ANCMRF). « Beaucoup de héros de la guerre n’ont pas parlé de leur vécu à leurs enfants, à leurs proches. Il y avait beaucoup de souffrance… Ce sont souvent les petits-enfants qui, à travers des bribes de paroles familiales, des archives, découvrent et font valoir les mérites de leurs aînés. »