Auteur/autrice : JNR-CPL

Colloque « Albert Béguin, littérature et résistance »

Colloque « Albert Béguin, littérature et résistance »

Albert Béguin, littérature et résistance

 

Publié le par Marc Escola (Source : Alexandre de Vitry)

Colloque « Albert Béguin, littérature et résistance »

Institut International de Recherches à Paris, Université de Chicago, 6 -7 juin 2024

Né le 17 juillet 1901 à la Chaux-de-Fonds et mort le 3 mai 1957 à Rome, Albert Béguin est un écrivain suisse d’expression française, critique, traducteur, éditeur et directeur de la revue Esprit à la suite d’Emmanuel Mounier, entre 1950 et 1957. Ses nombreux ouvrages consacrés au romantisme allemand, à Pascal, Balzac, Nerval, Bloy, Péguy et Bernanos ont contribué à renouveler la critique littéraire, en particulier au sein de l’École de Genève. Durant la seconde guerre mondiale, Albert Béguin a créé et dirigé, à partir de 1941, Les Cahiers du Rhône (Éditions La Baconnière) soutenant la lutte des écrivains français au cœur de l’Europe menacée. À la tête de la revue Esprit au plus fort de la guerre froide, il passe le cap difficile du début des années 1950, tout en valorisant la dimension littéraire de cette publication et en examinant dans ses nombreuses chroniques le rôle de l’Europe, de l’Amérique, de l’Inde et de l’Asie. Le témoignage de celui qui fut l’un des plus fins critiques littéraires de son temps apporte un éclairage d’une étonnante actualité sur notre époque.

Contacts : 

Thomas Pavel tgpavel@yahoo.com

Natacha Galpérine-Gillès de Pélichy nathalie.depelichy@nordnet.fr

Entrée gratuite sur inscription (https://www.eventbrite.com/e/albert-beguin-litterature-et-resistance-tickets-877963882607?aff=oddtdtcreator)

Programme

Jeudi 6 juin 2024 :

9h15-9h30 : Accueil par la Direction de l’Institut International de Recherches à Paris, Université de Chicago

Matinée : Dictatures et résistance

9h30-9h35 : Présidence : Michel FOURCADE Maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Montpellier III- Paul Valéry.

9h35-10h10 : Thomas PAVEL, Professeur honoraire de littérature française et comparée, Université de Chicago
« Albert Béguin et l’ignorance du mal »

10h10-10h45 : Jean-Claude ESLIN, Philosophe, revue Esprit
« Albert Béguin à Halle, témoin des débuts du nazisme »

10h45-11h00 : Pause

11h00-11h30 : Michel FOURCADE, Maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Montpellier III-Paul Valéry
« Ce qui fait combattre les poètes »

11h30-12h00 : Goulven BOUDIC, Maître de conférences en sciences politiques, université de Nantes, Droit et changement social
« Albert Béguin, directeur d’Esprit : entre Personnalisme (s) et Progressisme »

12h00-12h30 : Anne DUJIN : Rédactrice en chef de la revue Esprit
« Albert Béguin, directeur d’Esprit : donner la mesure »

12h30-13h00 : Débat

13h00-14h15 : Pause Déjeuner

Après-midi : La redécouverte du passé

14h20-14h30 : Présidence, François ANGELIER auteur, producteur à France Culture

14h30-15h05 : Pierre PÉJU, Professeur de philosophie, écrivain et essayiste
« L’Âme romantique selon Albert Béguin »

15h10-15h45 : Mircea MARTIN, Professeur de littérature comparée, Université de Bucarest
« Béguin et Marcel Raymond »

15h45-16h00 : Pause

16h00-16h35 : Mark PAYNE, Professeur de littérature comparée, Université de Chicago
« Béguin’s Romantic Gnosticism »

16h35-17h10 : Vincent BIERCE, Chercheur en lettres françaises
« Le Balzac de Béguin »

17h10-17h45 : Débat

Vendredi 7 juin :

Matinée : Littérature et spiritualité

9h15-9h20 : Présidence Thomas PAVEL, Professeur honoraire de littérature française et comparée, Université de Chicago

9h20-10h00 : Martin RUEFF, professeur de littérature française et comparée à l’université de Genève, critique, traducteur et poète.
« Albert Béguin : expérience et critique »

10h00-10h40 : Alexandre de VITRY, Maître de conférences en littérature française du XXe et du XXIe siècles à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université
« Le Péguy de Béguin »

10h40–10h55 : Pause

10h55-11h35 : François ANGELIER, auteur, producteur à France Culture
« ‘Dès le premier regard échangé, je vous considère comme un ami‘ : Béguin-Bernanos, le sacerdoce de l’amitié »

11h35-12h15 : Natacha GALPÉRINE- GILLÈS de PÉLICHY ministère de la Culture, société Léon Bloy
« Hans Urs von Balthasar, Albert Béguin et la théologie de l’Histoire »

12h15-12h45 : Débat

12h45-14h00 : Pause Déjeuner

Après-midi : Béguin intime, l’héritage d’Albert Béguin

14h00-14h10 : Présidence Natacha GALPÉRINE- GILLÈS de PÉLICHY ministère de la Culture, société Léon Bloy

14h10-15h00 : Renan PRÉVOT, auteur et comédien
« Albert Béguin/ Raymonde Vincent, penser par la substance de l’autre »

15h00-16h00 : Table ronde
« L’héritage d’Albert Béguin, son actualité »

16h00-16h20 : Diffusion des documents d’archives

16h30 : Clôture du colloque.

 

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Exposition

Exposition

Concomitamment à l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, le Mémorial de la Shoah à Paris a choisi d’honorer par une exposition la mémoire des Résistants dont il est devenu le symbole.

Le titre choisi – Des étrangers dans la Résistance en France – en révèle clairement le sujet : la place occupée et le rôle que prirent les étrangers au sein des mouvements de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. D’emblée les limites sont aussi posées : il ne s’agit pas là d’évoquer tous les étrangers présents en France durant la Seconde Guerre mondiale, mais de parler de ceux qui, parmi eux, agirent pour défendre leurs idéaux et leur pays d’adoption.

L’exposition rappelle qu’une part importante de Résistants étaient des étrangers, de sexes et d’origines géographiques et/ou religieuses différentes, mais tous unis par un humanisme, un idéal de liberté et une volonté farouche de défendre le pays des droits de l’Homme qui les avait accueillis.

Les visiteurs sont accueillis par la célèbre « Affiche rouge », œuvre de propagande allemande destinée à livrer le groupe de résistants étrangers auquel appartenait Missak Manouchian à la vindicte populaire.

L’exposition revient sur les dates majeures et le déroulement du conflit dans lequel dès le début des étrangers se sont impliqués en intégrant dès 1939 les régiments de marche de volontaires étrangers de la Légion étrangère.

Leur rôle au sein des structures qui se sont peu à peu mises en place, dont les organisations spéciales (OS) au sein du Parti communiste français (PCF), en particulier l’OS-MOI (organisation spéciale-main d’œuvre immigrée) composée d’étrangers, est illustré par des reproductions de documents, relatant à la fois l’histoire collective de cette période et les trajectoires personnelles.

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EN IMAGES – Ils créent un roman photo pour immortaliser un événement majeur de la résistance en Dordogne

EN IMAGES – Ils créent un roman photo pour immortaliser un événement majeur de la résistance en Dordogne

80 ans après, une trentaine de passionnés de l’association Regards réalise un roman-photo pour reconstituer une attaque de résistants périgourdins contre un convoi allemand en février 1944. Le dernier shooting a eu lieu ce dimanche 21 avril à Saint-Geyrac (Dordogne).

Clément et Matthias sont couchés dans les broussailles, bérets sur la tête, fusils dans les mains. Ils sont à fond dans leur rôle de résistants. Ces lycéens de 16 ans participent à la création du roman-photo « La Panique », qui reconstitue, 80 ans après, un événement majeur de la résistance en Dordogne. Le dernier jour de shooting a eu lieu ce dimanche 21 avril à Saint-Geyrac.

Une attaque des résistants sur un convoi allemand
Des passionnés d’histoire, et surtout de la Seconde Guerre mondiale, se sont réunis dans l’association Regards. Ils ont décidé de raconter, en images, la journée du 14 février 1944. Ce jour-là, un groupe de résistants attaque un convoi allemand à Sainte-Marie-de-Chignac. Des soldats nazis sont tués, d’autres blessés. L’attaque déclenche une vague d’actions de la résistance périgourdine pour chasser les nazis de Dordogne.

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Robert Birenbaum, une jeunesse parisienne en résistance Ep04 Ma chance

Robert Birenbaum, une jeunesse parisienne en résistance Ep04 Ma chance

Entré dans la Résistance à 16 ans, Robert Birenbaum aurait dû intégrer les FTP-MOI pour mener la lutte armée. Mais le jour de son admission, en novembre 1943, tous les membres du groupe dirigé par Missak Manouchian ont été arrêtés, mettant un terme à la lutte armée à Paris.

« Quand je pense à des gars comme Manouchian, Rayman, tous ces gars qui ont été fusillés, c’est eux qui ont tout fait!J’ai pleuré pour entrer chez eux, pendant des semaines, des mois, je voulais être aux Francs-Tireurs. J’ai obtenu l’autorisation d’entrer dans leur groupe le jour où ils se sont fait prendre. »

Chargé du recrutement des combattants au sein du Parti Communiste, Robert Birenbaum n’a donc jamais participé à la lutte armée. Une seule fois, il a connu la peur, un jour d’août 1943, alors qu’il devait remettre des faux-papiers à un camarde à Joinville le Pont et que tous les deux ont été arrêté par les gendarmes.

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Deuxième Guerre mondiale : quand les guérilleros espagnols organisaient la première brigade de résistance armée de l’Aude… et de France

Deuxième Guerre mondiale : quand les guérilleros espagnols organisaient la première brigade de résistance armée de l’Aude… et de France

Fils de l’une des chevilles ouvrières de ce mouvement, Raymond Hernando raconte comment les républicains espagnols fuyant le franquisme et réfugiés dans le département, notamment à Carcassonne, contribuèrent à allumer la flamme de la lutte contre l’occupant nazi.

En février 1939, les réfugiés espagnols républicains, communistes ou anarchistes fuyant l’arrivée au pouvoir de Franco se comptent déjà par centaines de milliers dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales (avec les conditions d’accueil inhumaines qui leur furent réservées). C’est dans ce contexte que furent créées cette même année les compagnies de travailleurs étrangers (CTE) : constitués d’Espagnols (250 à chaque fois), ces groupes deviennent pour le gouvernement français un vivier de main-d’œuvre gratuite, affectés pour effectuer des travaux ou d’intérêt général ou stratégiques dans les zones frontalières ou dans des camps militaires. Antonio Hernando Villacampa faisait partie de l’un d’eux : en 1940, il se trouvait le long de la ligne Maginot au moment de l’invasion allemande.

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Quatrième publication de la série « Objet du mois » : « Groupe de FFI à Ménilmontant »

Quatrième publication de la série « Objet du mois » : « Groupe de FFI à Ménilmontant »

Voici la quatrième publication de la série « Objet du mois » qui vous présente un objet ou un document situé dans une des salles de notre musée. L’oeuvre choisie pour ce mois d’avril est une photographie d’un « Groupe de FFI à Ménilmontant » réalisée par Robert Doisneau.
Vous pouvez la retrouver dans l’exposition temporaire du musée « Robert Doisneau, l’esprit de Résistance ». #robertdoisneau #aamrn
#museedelaresistancenationale 🔥📸
 

Sur la trace des combattants étrangers tombés dans le maquis du Vercors

Sur la trace des combattants étrangers tombés dans le maquis du Vercors

En juillet 1944, l’armée allemande lance une violente offensive pour démanteler le maquis du Vercors. Parmi les résistants, de nombreux étrangers participent à ces combats. Historiens et passionnés tentent de retrouver les traces de l’incroyable parcours de ces hommes nés de l’autre côté de la Méditerranée et qui ont marqué l’histoire de la Résistance sur les plateaux du Vercors. Reportage.

Publié le : 15/04/2024 – 10:38

Les commémorations des 80 ans de la libération de la France seront lancées mardi 16 avril par Emmanuel Macron à Vassieux-en-Vercors. Dans ce village de la Drôme, quasiment rasé en juillet 1944 lors des combats entre résistants et l’armée allemande, le chef de l’État s’attardera peut-être sur les tombes d’Abdesselam Ben Ahmed, d’Ahmed Ben Ouadoudi ou de Samba N’dour. Ces trois combattants étrangers reposent dans la nécropole qui abrite les tombes de 187 maquisards et civils morts sur le plateau du Vercors en juillet 1944.

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« On défendait la peau de la France » : Daniel Huillier est l’un des derniers résistants du maquis du Vercors

« On défendait la peau de la France » : Daniel Huillier est l’un des derniers résistants du maquis du Vercors

À 96 ans, Daniel Huillier est l’un des derniers témoins de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. Engagé dans le maquis du Vercors durant son adolescence, il partage aujourd’hui son histoire alors qu’Emmanuel Macron est en visite, ce mardi 16 avril, à Vassieux-en-Vercors pour les 80 ans de la Libération.

« Il est difficile pour moi de me mettre en avant« , prévient Daniel Huillier. « On n’a fait que notre devoir, c’est tout« . Aujourd’hui âgé de 96 ans, l’actuel président de l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors avait 16 ans lors de la Seconde Guerre mondiale. « Je n’ai jamais eu peur, confie-t-il à France 3 Alpes. On défendait notre peau, la peau de la France« .

« La Résistance a commencé dans le Vercors fin 40, début 41« , souligne l’ancien maquisard qui se souvient de cette période qui a marqué sa vie à jamais.

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