Auteur/autrice : JNR-CPL

Des mathématiques à la Résistance : le cas Albert Lautman

Des mathématiques à la Résistance : le cas Albert Lautman

Philosophe des mathématiques et résistant français, Albert Lautman (1908-1944) n’aura pas eu le temps d’achever son œuvre sur la recherche d’une unité de la science, mathématiques et physique, dans des couples dialectiques. Il fut victime de la barbarie nazie le 1ᵉʳ août 1944.

Avec
  • Alya Aglan, historienne française
  • Jean-Jacques Szczeciniarz, mathématicien et philosophe, il a reçu le Grand prix Georges Charpak de l’Académie des sciences en 2015
  • Baptiste Mélès, philosophe

La vie d’Albert Lautman fut brève et intense : né le 8 février 1908, ce Normalien, agrégé de philosophie et docteur ès lettres fut successivement professeur, militaire, prisonnier, évadé, résistant, chef de réseau, membre de l’Armée secrète. Arrêté à Toulouse par la Gestapo le 15 mai 1944, il est exécuté le 1er août 1944, à l’âge de 36 ans, au camp militaire de Souge, près de Bordeaux, 27 jours seulement avant la libération de la ville.

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Interview de Georges Duffau-Epstein

Interview de Georges Duffau-Epstein

Vous trouverez ci-dessous le lien pour visionner le film de l’ interview de Georges Duffau-Epstein monté par Miguel Vallecillo Mata dans le cadre du travail de mémoire menée par l’ADVR sur le thème : La Résistance en héritage.
Georges Duffau-Epstein est le fils de Joseph Epstein, le colonel Gilles, chef des FTP de l’Île-de-France de février 1943 à novembre 1943 date à laquelle il est arrêté en compagnie de Manouchian. Torturé pendant plusieurs mois, il ne parle pas et es fusillé au Mont Valerien en avril 1944.
Bien cordialement.
Yves Blondeau, secrétaire général de l’ADVR
Inauguration de la Place Madeleine Riffaud

Inauguration de la Place Madeleine Riffaud

3 j 
Hommage à une grande dame. Figure de la Résistance et du combat anticolonialiste.
Le 26 novembre 2025 à 15h15, l’angle de la Rue Manin et de l’avenue Simon Bolivar dans le 19e, devant ces Buttes Chaumont où elle s’illustra en aout 1944 va prendre le nom de Place Madeleine Riffaud.
Le Comité Parisien de la Libération dont elle fut la présidente d’honneur, ainsi que le Musée de la Résistance nationale dont elle fut fondatrice et Présidente d’honneur vous invite à cette occasion à venir lui rendre hommage.
Les  » 31 000  » : femmes résistantes déportées au musée de la Résistance de Chamalières

Les  » 31 000  » : femmes résistantes déportées au musée de la Résistance de Chamalières

Jusqu’au 16 mai 2026, le musée de la Résistance, de l’Internement et de la Déportation de Chamalières propose une exposition remarquable sur le seul convoi de femmes résistantes parties de France, déportées au camp d’Auschwitz II. Sur 230, seules 49 reviendront des camps.

31 694, 31 695… Elles étaient gaullistes, communistes, résistantes et même collabos ou là par « erreur ». On les appelait les 31 000 à cause de leur matricule tatoué sur leur avant-bras gauche à leur arrivée à Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et d’extermination polonais dirigé par les Nazis pendant la 2e Guerre mondiale.

Jusqu’au 16 mai 2026, une exposition au musée de la Résistance, de l’Internement et de la Déportation de Chamalières retrace l’histoire du seul convoi de femmes résistantes parties de France, déportées au camp d’Auschwitz II.

L’histoire de ces femmes est celle du seul convoi de femmes, résistantes pour la plupart, victimes de la répression : elles sont 230, et seules 49 reviennent en 1945. À Auschwitz, elles deviennent les  » 31 000 « .

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Visite thématique « Compagnons de la Libération et médaillées de la Résistance »

Visite thématique « Compagnons de la Libération et médaillées de la Résistance »

Le 15/11/2025

Mémorial National de la prison de Montluc | Lyon

Gratuit

Il y a 85 ans, le 16 novembre 1940, le Général de Gaulle créait l’Ordre de la Libération.

Visite thématique « Compagnons de la Libération et médaillées de la Résistance » © Mémorial National de la prison de Montluc / ShD de Caen Visite thématique « Compagnons de la Libération et médaillées de la Résistance »

Le temps d’une visite guidée thématique, découvrez des itinéraires d’hommes nommés Compagnons de la Libération ainsi que des parcours de femmes médaillées de la Résistance française ayant été internés à la prison de Montluc entre 1943 et 1944.

Samedi 15 novembre à 10h30.
Événement gratuit, uniquement sur réservation.

Les réservations peuvent être effectuées :
• par téléphone au 04 78 53 60 41
• par mail à l’adresse reservation.memorial-montluc@onacvg.fr

Renseignements

Où :
Mémorial National de la prison de Montluc – Lyon 69003 Lyon

Contacts :

<span class= »tel »>+33 4 78 53 60 41
reservation.memorial-montluc@onacvg.fr
www.memorial-montluc.fr
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Sur réservation</span class= »tel »>

Dates et horaires :

  • Samedi 15 Novembre 2025 de 10h30 à 12h

Tarifs :

Gratuit

Parution : Danielle Tartakowsky, 1945: les Français ont la parole

Parution : Danielle Tartakowsky, 1945: les Français ont la parole

Les cahiers de doléances des États généraux de la Renaissance française

En décembre 1944, le Conseil national de la Résistance décide de la tenue d’États généraux de la Renaissance française à Paris du 10 au 13 juillet. Les comités départementaux de Libération doivent préalablement organiser des assemblées communales chargées d’élaborer des « cahiers de doléances », empruntant à 1789. Leur objectif : permettre une appropriation collective du programme du CNR, proposer à leur échelle des déclinaisons concrètes d’une « véritable démocratie économique et sociale » et s’attacher aux questions sociétales et macro-politiques qui se sont précisées ou ont émergé depuis la Libération. Les synthèses départementales et des centaines de cahiers communaux conservés par Louis Saillant, alors président du CNR permettent une plongée dans la France de 1945 et ses aspirations.

Danielle Tartakowsky est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris 8. Spécialiste de l’histoire sociale et politique en France au XXᵉ siècle. Elle est chercheur associé au Centre d’histoire  sociale des mondes contemporains (Paris I).

Éditer, informer, éclairer. La Documentation française, histoire d’un service public

Éditer, informer, éclairer. La Documentation française, histoire d’un service public

La Documentation française est fondée en 1945 avec la vocation de produire une information fiable et impartiale à destination des décideurs politiques. Progressivement, elle s’engage à diffuser l’information aux citoyens et citoyennes. Aujourd’hui, sa mission rencontre le développement du numérique.

Avec
  • Sabine Jansen, historienne, professeure des universités au Conservatoire national des arts et métiers
  • Lucile Josse, administratrice de l’État, sous-directrice des publics et des produits au sein de la Direction de l’Information Légale et Administrative (DILA)
  • Julien Winock, responsable d’édition des « Cahiers français »

La Documentation française est née en 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mais, en réalité, elle est déjà imaginée pendant le conflit. Est en germe la volonté de fournir des informations et des analyses sûres, solides, accessibles au plus grand nombre et affranchies de tout tripatouillage pour manipuler les esprits. En somme, donner les armes de compréhension du monde, une ambition déjà pertinente en 1945, qui l’est toujours aujourd’hui.

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Cérémonie en mémoire de tous les résistants emprisonnés et torturés à la prison d’Angers

Cérémonie en mémoire de tous les résistants emprisonnés et torturés à la prison d’Angers

1 j 
Ce matin à 9h30 devant la prison d’Angers, a eu lieu une cérémonie présidée par Hélène Cabrillac et Roger Poitevin en mémoire de tous les résistants emprisonnés et torturés ici avant d’être déportés ou fusillés.
Deux porte-drapeau étaient présents ainsi que le Directeur de l’ONACVG M. Silvère Vesnier
Une gerbe a été déposée devant l’entrée de la prison
Qui étaient « Les 31 000 », ces 230 femmes déportées à Auschwitz ?

Qui étaient « Les 31 000 », ces 230 femmes déportées à Auschwitz ?

22/10/2025

À Chamalières, le musée de la Résistance, de l’internement et de la déportation, présente l’exposition « Les 31 000, femmes résistantes déportées » ou l’histoire de 230 femmes qui embarquèrent dans le premier et dernier grand convoi de déportation de femmes résistantes et victimes de la répression à destination d’Auschwitz.

« Ma chérie, je crois bien, cette fois, que c’est le départ définitif. On est venu nous dire, ce soir, de préparer nos bagages (…). Ne te fais pas de bile pour moi (…). Les voyages forment la jeunesse et je me sens encore jeune ».
Ces quelques mots sont extraits d’une lettre clandestine écrite par Marie-Claude Vaillant-Couturier le 21 janvier 1943 au fort de Romainville. 3 jours plus tard, cette trentenaire engagée, femme politique française, communiste et résistante embarque à bord d’un convoi ferroviaire dont la destination finale est Auschwitz-Birknenau. 229 autres femmes font partie du voyage. Parmi elles, des anonymes, mais aussi des personnalités comme Charlotte Delbo ou Danielle Casanova, majoritairement résistantes ou militantes communistes. On les appelle « Les 31 000 » une dénomination liée à leur numéro matricule attribué à leur arrivée au camp. Ce convoi est le premier et dernier grand convoi de déportation de femmes résistantes et victimes de la répression à destination d’Auschwitz. Sur les 230, seules 49 reviendront en 1945.

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