JNR 2024 – Pourquoi tous les 27 mai, la journée nationale de la Résistance ?
Pourquoi tous les 27 mai, la journée nationale de la Résistance ?
Pourquoi tous les 27 mai, la journée nationale de la Résistance ?
10 ème anniversaire de la Journée Nationale de la Résistance 2014-2024
Le lundi 27 mai, de 19h30 à 21h au mémorial du Mont-Valérien, (re)découvrez le parcours de l’un des visages de la Seconde Guerre mondiale en France dans : « Jean Moulin, d’une vie au destin » , mise en scène par le Théâtre 14 !
« En 2023, dans le CDI du Lycée Jean Moulin, un groupe de lycéens prépare un exposé sur le héros de la résistance qui a donné son nom à leur établissement scolaire. Ils sont alors loin d’imaginer que la découverte de la liste des candidats du baccalauréat de 1917 où figure le nom de Jean Moulin va leur fait découvrir la réalité de l’homme qui a donné naissance au héros. »
— Informations pratiques : —
Lundi 27 mai 2024 | de 19h30 à 21h
Au mémorial du Mont-Valérien | 1, avenue du professeur Léon Bernard – 92150 Suresnes
Accès ligne L et U (Suresnes Mont-Valérien) et Tramway T2 (Suresnes-Longchamp)
L’entrée est gratuite, sur inscription. Pour réserver votre place, contactez louise.desaint@onacvg.fr, ou par téléphone au 01 47 28 46 35
Le 27 mai 2014, lors de la première édition de la JNR les premières initiatives voyaient le jour, nous étions alors peu nombreux.
10 ans plus tard quel plaisir de voir ce foisonnement croissant, une démultiplication à travers tous le pays avec un nombre lui aussi gradissant d’initiatives associant les éléves des écoles des collèges et des lycées.
Au moment où la bête immonde trouve des relais juridiques l’autorisant à défiler au coeur de la capitale, cela au nom de la liberté !!, les conditions du barrage à la haine au racisme et à l’antisémitisme sont en train d’être réunies. Le 27 mai est moment de faire reculer la tentation fasciste.
Raymond Labbé, 99 ans, a pris la pose devant l’objectif de Gabin Bruneau pour reproduire un cliché, immortalisé en juillet 1944, à Morand (Indre-et-Loire). Une façon de rendre hommage au résistant, très ému par le projet.
Raymond Labbé a posé avec la même arme que sur la photo originale de juillet 1944. © Radio France – Juliette Gloria
La même ferme, la même voiture, la même arme, le même drapeau… mais Raymond Labbé a 70 ans de plus. Le temps d’un cliché, le presque centenaire troque sa canne contre un sten « C’est la même, avec 33 balles dans le chargeur en moins ! », plaisante t-il. Il avait 19 ans lorsqu’il avait posé pour cette photo, prise en juillet 1944, avec une dizaine de résistants, dont il est le seul survivant.
« Je vous remercie d’avoir fait tout ça »
Raymond fait rire la petite assemblée venue assister à la séance photo ce samedi, mais parvient difficilement à retenir ses larmes « Je ne pensais pas revenir un jour ici, c’est très bien d’avoir organisé ça, je vous remercie d’avoir fait tout ça », la voix tremblante.
C’est dans cette ferme que le groupe de résistants s’était retrouvé pour préparer l’occupation d’Amboise.© Radio France
Le photographe, Gabin Bruneau, est aussi ému : « Cela fait un an qu’on prépare ce projet, il a fallu contacter le collectionneur de voiture, d’arme, le propriétaire de la ferme, et puis convaincre M. Labbé bien sûr ! », même si le passionné d’Histoire confie que l’ancien combattant a tout de suite été emballé par l’idée.
La mémoire du commandant Albert de Seguin de Reyniès, héros de la Résistance française, a été honorée, samedi 9 mai à Reyniès, en Tarn-et-Garonne. Trois de ses enfants âgés de plus de 90 ans ont assisté aux cérémonies qui ont réuni tout le village.
Traction avant floquée du « V » de la Victoire et du fameux « FFI » (Forces Françaises de l’Intérieur) de la Résistance, des véhicules militaires de la Seconde Guerre mondiale, des figurants vêtus en maquisards… Il y avait comme un parfum de la Libération ce samedi 11 mai 2024, à Reyniès.
C’est tout le village de cette petite commune de près de 900 habitants, située à 13 km au sud-ouest de Montauban, qui s’est mobilisé pour honorer, à l’occasion du 80e anniversaire de la commémoration du 8-Mai, un enfant du pays : le résistant Albert de Seguin de Reyniès.
Né en 1900 et marié en 1925 à Henriette de Parisot de Durand de la Boisse, avec laquelle il eut huit enfants, ce Cyrard prend le commandement du 6e bataillon de chasseurs alpins. En 1943, alors que son régiment est dissous, il rejoint l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA), puis l’Armée Secrète dans le secteur de Grenoble.