Les jours Heureux, chanson créée par le réseau Cœur de Lucioles, est disponible en vidéo
« Bats mon cœur bats, dessine-moi les jours heureux, bats mon cœur bats, c’est toi qui donnes le la. » Ainsi débute Les jours Heureux, une chanson qui se veut une ode à la lumière en ces temps d’obscurité, de peur et de doute.
Une version live de la chanson Les jours Heureux est disponible sur YouTube depuis ce jeudi 6 mai. Cette chanson, pleine d’espoir, s’est diffusée comme un feu de paille dans les rues du Haut-Jura. D’abord partagée au sein du réseau Cœur de Lucioles, elle a su séduire au-delà et a été reprise par de nombreux chanteurs et musiciens dans le Jura et à Besançon. L’envie est venue naturellement de la partager plus largement et d’en faire une vidéo disponible en ligne.
« Je me suis dit on doit réinventer une nouvelle vie, une forme de résistance à la morosité »
Le 19 novembre 2020 le réseau Cœur de Lucioles voit le jour. Ce même jour, une des Lucioles entend à la radio une émission sur le Conseil national de la Résistance (CNR) et son programme politique pour la libération appelé Les jours Heureux. Le 20 novembre, à la suite d’un rêve, les premières paroles de la chanson surgissent et dessinent les contours de la chanson.
Le collège Maréchal Foch n’a pas oublié Georg Hirsch
Les 60 élèves des classes de 6e du collège d’Arreau, avec son conseiller pédagogique d’éducation Christian Gastal, le professeur d’histoire géo Christel Pléchot ont rejoint à pied le village de Barrancoueu pour commémorer un événement toujours présent dans les mémoires, notamment Jean Compagnet (il avait 8 ans), le voisin de table de Georg qui a assisté à ce tragique moment dans l’école de son village et est encore sous le choc avec tristesse et émotion quand il décrit cet instant, où tous ont dû baisser le pantalon pour repérer le jeune écolier devant les Nazis. Présente aussi pour témoin Juliette Rivière. Le maire Marcel Saint Pasteur accompagné de Paul Boygard, président de l’asso des Amis de Cazaux-Debat, qui a fait ses recherches historiques. Avec une pensée pour l’épouse du maire, Babet qui organisait ces réceptions avec beaucoup de générosité pour son village.
Il y a 78 ans, le 29 mai 43, les nazis sont venus à Barrancoueu arrêter un enfant à l’école Georg Hirsch pour faire parler la mère et son institutrice Gabrielle Fisse. L’enfant était Autrichien, fils de résistants antinazis et juifs. Il est mort assassiné à Auschwitz à l’âge de 9 ans en 44, avec Raymond et Lucie Sculhof qui l’avaient accueilli en France à Amiens, alors que sa mère était en prison pour actes de résistance, morte en déportation à Auschwitz en 43 qui n’a jamais dévoilé ses camarades.
A Champigny-sur-Marne, le Musée de la Résistance nationale déménage
A l’étroit dans ses anciens locaux, l’établissement est désormais accueilli dans le bâtiment rénové du centre départemental de documentation pédagogique.
Une vie de miracles pour Suzanne, la centenaire !
Née malvoyante, la Vannetaise recouvrera la vue à 8 ans. Pendant la guerre, elle sera contrôlée par les Allemands alors qu’elle transporte des armes dans le landau de sa fille. Elle a fêté ses 100 ans.
Elle a fêté ses 100 ans le 13 mai 2021 à Vannes (Morbihan) ! Bon pied, bon œil, Suzanne Le Guennec, qui est née en 1921, vit encore dans sa maison, toute seule mais très entourée par ses trois enfants, six petits-enfants et neuf arrière petits-enfants. « Sa vie est incroyable, s’extasie Fabrice Macaux, l’un de ses petits-fils. Tout ce que nous avons appris à l’école en cours d’histoire ou dans les livres, elle, elle l’a vécu. » Une vie parsemée de petits miracles…
À sa naissance, on annonce à ses parents qu’elle est aveugle. En réalité, elle est malvoyante à 99 %. Entre 8 et 9 ans, elle recouvrera la vue progressivement. Un mystère !
Bien que sa scolarité ait été quelque peu perturbée par son handicap, elle trouve un emploi de couturière et travaille une dizaine d’années avant de rencontrer Jules, celui qui deviendra son mari, au café « Coco », rue Abel-Leroy à Vannes. Excellents danseurs tous les deux, ils partagent cette passion commune. « Dans les bals, les gens s’arrêtaient même parfois pour les admirer surtout quand ils dansaient la valse à l’envers », rapporte son petit-fils. Ils ont 21 ans quand ils se marient. Ils auront trois enfants : Édith, Maryse et Didier.
Hommage au résistant Henri Bouteiller
Samedi 8 mai, le président des anciens d’AFN a rendu un vibrant hommage à Henri Bouteiller, né le 23 septembre 1909 en Haute-Saône et inhumé au cimetière de Montbazon en 1985.
Professeur de mathématiques, lieutenant de réserve, à Lagny-sur-Marne, en région parisienne, Henri Bouteiller devient progressivement le centre nerveux des activités clandestines durant l’Occupation. Fin mai 1944, il aura jusqu’à 1.600 hommes sous ses ordres.
Sous son commandement, le groupe de Lagny recueille renseignements et plans sur les installations ennemies de la région, et même beaucoup plus loin. À Lagny-sur-Marne, Henri Bouteiller prendra le nom d’Albert, Octave, Guillaume, ou Yves dans le réseau « Turma-Vengeance », l’un des plus vastes mouvements de la résistance intérieure française.
Fondé en janvier 1941 en zone occupée par trois amis médecins (tous arrêtés et déportés), ce réseau apolitique s’appuiera fidèlement sur ses trois missions (renseignement, évasion, action), mettra sur pied des unités de combat, allant même jusqu’à créer une école de formation des cadres à Cerisy-Belle-Étoile. Le réseau « Turma-Vengeance » paiera un lourd tribut à la libération du pays avec 78 tués au combat et 979 membres arrêtés. 584 de ces derniers mourront (fusillés, déportés, portés disparus). Par décret du 24 avril 1946, Henri Bouteiller a reçu la médaille de la Résistance française.
Décédé le 8 février 1985 à Tours, il est inhumé au cimetière de Montbazon.
oséphine Baker, résistante de la Seconde Guerre mondiale Une pétition demande l’entrée au Panthéon de Joséphine Baker, chanteuse, danseuse, militante, et résistante. C’est une initiative de l’essayiste Laurent Kupferman, qui y voit un symbole d’unité nationale et d’universalisme à la française. Portrait de l’artiste qui s’illustra dans la Résistance. A l’occasion de l’armistice du 8 mai 45, l’essayiste Laurent Kupferman a relancé une idée qui lui est chère : faire entrer au Panthéon, qui n’abrite que 5 femmes sur 75 hommes, Joséphine Baker symbole de liberté, d’engagement et de combat contre le racisme. Sa pétition « Osez Joséphine » est adressée au Président de la République. Cette vidéo de 2014, intitulée « Frères d’armes : Ils se sont battus pour la France depuis plus d’un siècle » dresse le portrait de cette personnalité engagée, notamment lors de la Seconde guerre mondiale. Née aux Etats-Unis en 1906, la danseuse de music-hall arrive en France au milieu des années 20 comme meneuse de revue. Elle se fait connaître pour sa participation à la « Revue nègre » au Théâtre des Champs-Élysées où elle fait salle comble. Elle apparaît à moitié nue, revêtue d’un simple pagne et de fausses bananes. Sur scène elle danse le charleston. Elle obtient la nationalité française en 1937, elle chantera pour les soldats pendant la guerre, avant de devenir un agent secret de la France libre et d’intégrer l’armée de l’air en tant que sous-lieutenant. Proche de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), elle en deviendra le porte-parole et se servira de sa notoriété pour lutter contre le racisme. Lorsqu’elle meurt en 1975, la France lui décerne les honneurs militaires en raison de ses actes de résistance en tant qu’agent du contre-espionnage. Le 4 septembre 2020, à l’occasion de la cérémonie en l’honneur des 150 ans de la République au Panthéon, le chef de l’Etat avait rendu hommage à Joséphine Baker : « Joséphine Baker, née américaine, a choisit la France pour la faire briller de sont talent et de son énergie. Elle aimait sa patrie d’adoption au point de risquer sa vie pour elle en entrant dans la Résistance. Tant et tant de destins devenus français par leur combat ». Pour aller plus loin : Joséphine Baker évoque sa participation à la Résistance. (Article) Images rares de Joséphine Baker dans la Résistance. Joséphine Baker, célèbre auxiliaire féminine attachée à l’armée de l’air aux côtés des Forces Françaises Libres pendant la Deuxième Guerre mondiale, ramène au Commandant Dumesnil, directrice de l’Ecole du Corps Féminin des Transmissions de l’Air, un gros chèque destiné à la Résistance en France. (Office français d’information cinématographique, 1944) Deux audios avec Joséphine Baker Inter actualités de 12H30 : Joséphine Baker reçoit la légion d’honneur. Sujet consacré à la remise de la légion d’honneur à titre militaire à Joséphine Baker. (Audio, 19 août 1961) Mémoires de Joséphine Baker. L’artiste évoque ses débuts, la guerre, en compagnie de Marcel Sauvage qui a rédigé ses mémoires. A la fin de l’émission, elle parle de la Résistance « la seule façon de remercier les Français pour tout ce qu’ils ont fait pour moi ». Elle rend hommage à la France qui l’a accueillie et sauvée du racisme. Un autre moment très émouvant de l’émission est celui où sa maman rend également hommage à la France, sa terre d’accueil et aux Français « Je suis très heureuse d’être ici… les Français ne sont pas racistes et aiment réellement les gens de couleur ». (En Américain, sa fille traduit des propos avec beaucoup d’émotions) (Audio, 1 janvier 1949) Rédaction Ina le 11/05/2021 à 15:32. Dernière mise à jour le 11/05/2021 à 16:30. Histoire et conflits Contenu suggéré Joséphine Baker : J’ai deux amours Joséphine Baker : J’ai deux amours 18/04/1968 1965, Joséphine Baker chante « April in Paris » 1965, Joséphine Baker chante « April in Paris » 09/04/2020 1975, Joséphine Baker évoque sa participation à la Résistance 1975, Joséphine Baker évoque sa participation à la Résistance 04/09/2020 Dernières mises en ligne la griffe lacroix Christain Lacroix, en 1987 : « C’est Carmen, la star de mon enfance » 12/05/2021 En mai, fais ce qu’il te plait… Oui mais, après les saints de glace ! En mai, fais ce qu’il te plait… Oui mais, après les saints de glace ! 12/05/2021 Edith Cresson raconte qu’un journaliste a colporté un mensonge sur elle en 1991 Edith Cresson raconte qu’un journaliste a colporté un mensonge sur elle en 1991 12/05/2021 Des témoins racontent la rafle des « billets verts » du 14 mai 1941 Des témoins racontent la rafle des « billets verts » du 14 mai 1941 12/05/2021 1 2
Une pétition demande l’entrée au Panthéon de Joséphine Baker, chanteuse, danseuse, militante, et résistante. C’est une initiative de l’essayiste Laurent Kupferman, qui y voit un symbole d’unité nationale et d’universalisme à la française. Portrait de l’artiste qui s’illustra dans la Résistance.
A l’occasion de l’armistice du 8 mai 45, l’essayiste Laurent Kupferman a relancé une idée qui lui est chère : faire entrer au Panthéon, qui n’abrite que 5 femmes sur 75 hommes, Joséphine Baker symbole de liberté, d’engagement et de combat contre le racisme. Sa pétition « Osez Joséphine » est adressée au Président de la République.
Cette vidéo de 2014, intitulée « Frères d’armes : Ils se sont battus pour la France depuis plus d’un siècle » dresse le portrait de cette personnalité engagée, notamment lors de la Seconde guerre mondiale. Née aux Etats-Unis en 1906, la danseuse de music-hall arrive en France au milieu des années 20 comme meneuse de revue. Elle se fait connaître pour sa participation à la « Revue nègre » au Théâtre des Champs-Élysées où elle fait salle comble. Elle apparaît à moitié nue, revêtue d’un simple pagne et de fausses bananes. Sur scène elle danse le charleston. Elle obtient la nationalité française en 1937, elle chantera pour les soldats pendant la guerre, avant de devenir un agent secret de la France libre et d’intégrer l’armée de l’air en tant que sous-lieutenant.
Proche de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), elle en deviendra le porte-parole et se servira de sa notoriété pour lutter contre le racisme. Lorsqu’elle meurt en 1975, la France lui décerne les honneurs militaires en raison de ses actes de résistance en tant qu’agent du contre-espionnage.
Le 4 septembre 2020, à l’occasion de la cérémonie en l’honneur des 150 ans de la République au Panthéon, le chef de l’Etat avait rendu hommage à Joséphine Baker : « Joséphine Baker, née américaine, a choisit la France pour la faire briller de sont talent et de son énergie. Elle aimait sa patrie d’adoption au point de risquer sa vie pour elle en entrant dans la Résistance. Tant et tant de destins devenus français par leur combat« .
Pour aller plus loin
Rafle du billet vert
Le CNRD fête ses 60 ans
Le CNRD fête ses 60 ans
Pour déposer un témoignage…
En utilisant le lien contact-cnrd@reseau-canope.fr, vous êtes invité(e) à transmettre un texte court signé (en indiquant, le cas échéant, l’année de votre participation au CNRD) et un fichier jpeg associé (photographie, document, extrait d’article de presse…), pour témoigner du lien qui vous relie au CNRD, de l’intérêt que vous lui portez.
Vous recevrez, en retour, un message de confirmation et d’éventuelles propositions d’ajustement avant la mise en ligne de votre contribution.
L’espace Facebook du portail national de ressources est l’autre canal pour déposer un témoignage.
Plouay. Un hommage rendu à la résistante Marie Gourlay
À Plouay (Morbihan), la cérémonie commémorative du 8 mai 1945 a été l’occasion de rendre un hommage appuyé à Marie Gourlay, exécutée le 26 juillet 1944 avec six compagnons résistants à Bubry.
La municipalité de Plouay (Morbihan) conduite par Gwenn Le Nay, maire, et le comité Histoire et patrimoine, présidé par Françoise Le Stang, se sont associés pour rendre hommage, samedi 8 mai 2021, à Marie Gourlay. Cette jeune résistante plouaysienne, avait été exécutée par les Allemands, à Bubry le 26 juillet 1944, à l’âge de 23 ans.
« Le devoir de mémoire fait partie intégrante des valeurs défendues par le Comité histoire et patrimoine. À ce titre, notre comité a souhaité participer à cette reconnaissance envers un enfant du pays, en déposant sur sa sépulture cette plaque illustrant son sacrifice », a déclaré Jean-Pierre Le Floch, secrétaire du comité.
Jeune résistante plouaysienne
Née le 29 octobre 1921 dans le quartier de Bécherel à Plouay, Marie Gourlay, dite Dédée, s’engage dès le 15 janvier 1944 comme agente de liaison dans les rangs des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), groupe Paul Vaillant-Couturier. Elle est accompagnée par une amie, Anne Mathel, native d’Hennebont et demeurant Plouay.
Le 26 juillet 1944, à la suite d’une dénonciation, des unités allemandes renforcées par des miliciens locaux les encerclent. Marie Gourlay et Anne Mathel, ainsi que leurs camarades agents de liaison et deux membres du CMR (comité médical de la résistance), protègent leur commandant Max (Émile Le Carrer de Bubry) et le capitaine Marcel (Georges Marca d’Auray) dans leur fuite. Les deux hommes seront arrêtés à Guern, le même jour. Marie Gourlay et Anne Mathel mettent hors de combat plusieurs Allemands mais sont faites prisonnières avant d’être exécutées au lieu-dit Prat-er-Lann près du village de Keryacunff à Bubry.
Un monument de la Résistance à leurs noms