Catégorie : Actualité de la Déportation

Journée d’étude

Journée d’étude


Journée d’étude de la Fondation pour la mémoire de la déportation
sur le thème « L’inhumanité dans l’humanité !
PROGRAMME
Matinée présidence de séance Jean VIGREUX (professeur d’histoire contemporaine Université de Bourgogne Franche-Comté,
président du Conseil scientifique de la Fondation)
9h50 Serge WOLIKOW (président de la Fondation) Propos d’accueil
10h00 Jean Yves DANIEL (vice-président de la Fondation, doyen honoraire de l’IGEN) Sur l’histoire de l’humanité
10h30 Jacques SEMELIN (Historien et politologue, directeur de recherche au CERI) Comprendre notre barbarie
11h00 Serge PORTELLI (juriste, avocat, ancien magistrat) Les moyens de l’inhumanité
11h30 Jean-Michel ANDRE (médecin, président de la Commission médico-sociale de la Fondation, membre du conseil scientifique)
Les leçons de vie que nous ont léguées les déportés face à l’inhumanité
12h15 Pause déjeuner
Après-midi Présidence de séance Serge WOLIKOW
14h00 Véronique NAHOUN-GRAPPE (anthropologue) L’anthropologie face à l’inhumanité ; le défi de l’urgence et de la justice
14h30 Vincent DUCLERT (historien, IGEN) La déshumanisation, mécanisme central des processus génocidaires et des génocides
15h Charles HEIMBERG (Professeur de didactique, Université de Genève) La prévention des crimes contre l’humanité : des questions
pour l’enseignement de l’histoire et le travail de mémoire
15h30 Abdennour BIDAR, (philosophe, IGEN) L’humanisme, une éducation de l’esprit, un rempart contre l’inhumanité
16h Conclusion par Jean VIGREUX
Les interventions durent de 15 à 20 minutes et sont suivies d’échanges avec l’assistance
Rencontre avec Boris Golzio. « Chroniques de Francine R., résistante et déportée »

Rencontre avec Boris Golzio. « Chroniques de Francine R., résistante et déportée »

Rencontre avec Boris Golzio. « Chroniques de Francine R., résistante et déportée » le mercredi 17 mai de 14h30 à 16h00 sur le site de Pierrefitte-sur-Seine
Avril 1944. Francine R. et sa sœur sont arrêtées dans la Loire pour faits de résistance. Déportées, elles endurent les violences de la Gestapo, l’horreur du trajet en train avant de faire l’expérience des camps de concentration, passant notamment par Ravensbrück. Boris Golzio restitue en bande dessinée le témoignage de Francine, au plus près de ses mots. Il présentera sa démarche d’artiste et de passeur de mémoire aux Archives nationales.
Boris Golzio est né en 1968. Passé par les Beaux-Arts puis les Arts Décoratifs, il travaille d’abord dans la communication, puis dans l’édition. Après un premier album BD d’humour, en 2000, il travaille pour plusieurs éditeurs BD. Chroniques de Francine R. (2018) est son premier roman graphique.
Avec Manouchian, les étrangers morts pour France pourraient entrer au Panthéon

Avec Manouchian, les étrangers morts pour France pourraient entrer au Panthéon

Une campagne est menée pour la panthéonisation de Missak Manouchian. Le résistant communiste arménien a été fusillé au Mont Valérien en février 1944 avec plusieurs de ses compagnons. Les vingt-trois résistants étrangers de la fameuse Affiche rouge créée par la propagande allemande. L’historien Denis Peschanski milite en faveur de cette entrée au Panthéon.

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Parution

Parution

En librairie ce 3 mai « Une jeunesse sous l’Occupation » d’Alice Mendelson (Editions Grasset et Fasquelle), que j’ai eu le bonheur de co-écrire avec cette femme extraordinaire de bientôt 98 ans, rescapée de la Shoah, poétesse et conteuse.
J’ai rencontré Alice en 2018. Elle m’avait écrit une lettre magnifique après avoir découvert dans « Le Monde » un article d’André Loez évoquant, à partir de mes travaux, la dénonciation ayant visé son père en 1941. Nous sommes devenus amis. Le projet d’un livre a pris forme. De son écriture gracieuse et libre, Alice évoque ses parents, Icek et Sura-Laya, Juifs polonais arrivés à Paris en 1930, leur passion pour leur salon de coiffure, leur fille unique choyée, la musique et la politique, la dénonciation par un voisin coiffeur rival en 1941 qui provoque la déportation du père, la rafle du Vel d’Hiv à laquelle la mère et la fille échappent par miracle, la traque en 1942-1944, la Résistance, les durs combats de l’après-guerre pour obtenir réparation…
Grâce à des archives rares (le dossier de justice ayant visé le délateur en 1945 !, le dossier de dommages mobiliers déposés par Sura-Laya en 1946, etc.), c’est comme un roman documentaire qui se donne à lire, avec sa galerie de personnages aux noms improbables (Jean Pal le coiffeur délateur, René Renard l’administrateur provisoire humain, le baron Le Couteulx du Molay le propriétaire spoliateur, etc.) et un fil rouge bouleversant : la relation difficile, passionnelle, entre une mère et sa fille face au quotidien de la vie, au deuil et à la persécution.
Résistances, SUR ARTE-TV

Résistances, SUR ARTE-TV

Quand le maréchal Pétain décide de l’armistice le 17 juin 1940, nombre de Français n’acceptent pas la débâcle et entrent en résistance. Après les premiers actes résistants « bricolés » des débuts, l’armée des ombres s’organise en réseaux et leurs actions prennent de l’ampleur. A travers les destins entrelacés d’une trentaine d’hommes et de femmes, cette série documentaire reconstitue le puzzle de la Résistance.

Cliquez sur l’image ci-dessous :

Invitation exposition « La musique dans les camps nazis »

Invitation exposition « La musique dans les camps nazis »

Éric de ROTHSCHILD

Président du Mémorial de la Shoah

a le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition

La musique dans les camps nazis

le mercredi 19 avril 2023 à 18h30

19h00 précises : début des prises de parole dans l’auditorium

Des membres du Chœur de l’Armée française nous feront l’honneur d’interpréter des chants lors de cette soirée inaugurale

En présence d’Élise Petit, musicologue,

commissaire scientifique de l’exposition.

 

La musique a résonné quotidiennement dans les camps de concentration et les centres de mise à mort du régime nazi. Pourquoi une telle présence musicale dans des espaces où les libertés les plus fondamentales étaient bafouées ?

L’usage principal de la musique, encore méconnu, est initié par les autorités des camps dès 1933 : il s’agit d’une musique « contrainte », jouée sur ordre par des orchestres de détenus. Elle constitue un outil à part entière des processus de mise au pas et d’annihilation. Son second usage est celui fait par les détenus de manière spontanée : tolérée par les responsables de blocs ou parfois totalement clandestine, cette musique participe des stratégies de survie psychologique et de résistance spirituelle au système concentrationnaire.

L’exposition présente pour la première fois au public de nombreux témoignages, instruments, partitions et dessins réalisés par des femmes et des hommes détenus ; ainsi que des photographies prises par des SS. Elle aborde également quelques cas particuliers, notamment des camps d’internement français devenus camps de transit ou encore le camp-ghetto de Theresienstadt. Et surtout, elle fait entendre les musiques qui ont résonné dans le système concentrationnaire de Dachau à Buchenwald et, plus étonnant, dans les centres de mise à mort de Treblinka, Majdanek, Chełmno ou dans le complexe d’Auschwitz.