Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris

Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris, 20 mars 2022, Lorris.
Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret
le dimanche 20 mars à Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris
Etienne JACHEET, délégué départemental de la Fondation de la France Libre, évoque les composantes de la France Libre au sein desquelles ont combattu les treize Compagnons de la Libération du Loiret distingués par le général de Gaulle. Il retrace la création de l’Ordre de la Libération et évoque les “1061 Compagnons” de cet ordre prestigieux.
Conférence sur les Compagnons de la Libération du Loiret
Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris Esplanade Charles De Gaulle, Lorris
Une bannière commémore la remise de la médaille de la Résistance à Brest en 1960

« Reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et ses complices depuis le 18 juin 1940. »
Créée par le Général de Gaulle en 1943, la médaille de la Résistance française n’a été attribuée qu’à une petite quantité de villes, dont trois villes finistériennes : Plougasnou, l’île de Sein et Brest. Laquelle a été distinguée le 31 mars 1947, il y a 75 ans, et a reçu la médaille le 7 septembre 1960, au cours d’une rencontre entre le Général de Gaulle et le maire de l’époque, Georges Lombard.
« Nous n’oublions pas »
« C’est pour ne jamais oublier que nous avons voulu orner le fronton de l’hôtel de ville d’une bâche commémorative, a expliqué ce 16 mars François Cuillandre, maire de Brest. On y voit d’ailleurs l’échange de médaille entre le Général de Gaulle et Georges Lombard. Il me semble important, encore plus dans les circonstances internationales actuelles, de dire que nous n’oublions rien. »
Un discours partagé par Eric Guellec, adjoint au maire en charge des associations patriotiques et des anciens combattants : « On voit encore aujourd’hui que ni la paix ni la démocratie ne sont des valeurs acquises et universellement partagées… On rappelle par cette bâche l’importance de la mémoire. »
Des commémorations à venir
Pour commémorer le 75e anniversaire de la remise de la médaille de la Résistance française, une cérémonie sera organisée le 1er avril, à 11 h 30, au Monument aux morts, sur l’esplanade du Général Leclerc, et en présence des associations patriotiques et d’anciens combattants.
L’opération nationale du “Printemps des cimetières” se déroulera quant à elle les 20, 21 et 22 mai avec comme thématique “Les mémoires de guerre”. Dans ce cadre, un temps fort se tiendra le 21 mai, au cimetière de Saint-Martin, autour de la thématique “De l’arrivée des Allemands à la libération de notre ville, Brest résiste”.
Saint-Nazaire : résistante pendant la 2nde Guerre Mondiale, Christiane Cabalé, 97 ans, va recevoir une médaille de la légion d’Honneur

Près de 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Christiane Cabalé est une mémoire de cette période trouble de l’histoire. Cette résistante va être promue Grand Officier de la légion d’honneur.
C’est une des dernière résistantes encore en vie. Christiane Cabalé n’avait pas encore 18 ans quand elle a décidé de s’engager contre l’occupation nazie : « Je tapais à la machine pour écrire des tracts », se souvient-elle. Des tracts distribués dans les boîtes aux lettres nantaises, et des risques énormes pris par la jeune femme.
Un an après avoir débuté cette activité clandestine, Christiane Cabalé et ses deux parents sont arrêtés par la police française : « Ils sont arrivés, ils ont cassé les portes, ils se comportaient comme des voyous », raconte la résistante.
Le couple de résistantes Suzanne Leclézio et Yvonne Ziegler ont désormais une plaque à Paris, et leur histoire vaut le détour

Elles s’appelaient Suzanne Leclézio et Yvonne Ziegler, et leur vie vaudrait au moins plusieurs saisons d’une série Netflix. En attendant, une plaque au 22, rue Marcadet dans le 18e arrondissement de Paris, inaugurée le 8 mars 2022 pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, rend désormais hommage à ce couple de femmes que même la Seconde Guerre mondiale n’a pu séparer.
Musée départemental de la Résistance et de la déportation

Joséphine Baker à l’honneur en juin au Musée départemental de la Résistance et de la déportation
De son vrai nom Freda Josephine McDonald, Joséphine Baker a marqué l’histoire de la France par son engagement actif dans la résistance au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Pour lui rendre hommage de juin à octobre 2022, le musée de la Résistance et de la Déportation présentera l’exposition Joséphine Baker « une vie d’engagement ».
Cette création originale du musée, suivra la vie et le parcours singulier de la chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante française d’origine américaine à l’aune de son engagement pendant la Seconde Guerre Mondiale en mêlant des archives, œuvres emblématiques et créations contemporaines.
À cette occasion le musée départemental de la résistance et de la déportation accueillera des objets du Centre Pompidou, du Musée des Arts décoratifs et du Musée National de Monaco ainsi que d’autre institutions historiques et culturelles. « Le paradoxe de la France des années Trente, où les artistes américains fuyant la ségrégation rencontrent la liberté alors même que la colonisation y produit les pires clichés racistes, sera aussi au cœur de ce projet. Les luttes, le racisme et l’antisémitisme prendront une place importante et seront l’occasion de se questionner », précise l’établissement. Il ajoute : « Les objets du musée seront associés à ce parcours de vie exceptionnel pour dire l’engagement des femmes en résistance et promouvoir les valeurs universelles de liberté et de fraternité ».
La mort d’Anne Beaumanoir, ancienne résistante et Juste parmi les nations

Engagée à 17 ans dans le combat contre le nazisme, puis dans la lutte anticolonialiste lors de la guerre d’Algérie, elle avait reçu, avec son père et sa mère, le titre de Juste parmi les nations. Elle est décédée le 4 mars, à l’âge de 98 ans.
Par Catherine Simon
Née le 30 octobre 1923 à Créhen, un bourg proche de Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d’Armor), engagée très jeune dans la résistance au nazisme, puis dans la lutte anticolonialiste, la docteure Anne Beaumanoir, médecin neurophysiologiste, est morte le 4 mars, à Quimper (Finistère), à l’âge de 98 ans.
Elle adorait conduire en trombe, « à l’italienne », sur les routes étroites et sinueuses de sa campagne bretonne, comme sur celles de la Drôme provençale, où elle avait fini par poser ses bagages, après une vie de saute-frontières. Et Dieu sait qu’elle en a franchi des murs, des barbelés et des plafonds de verre ! Entrée dans la Résistance à l’âge de 17 ans, Anne Beaumanoir a été, il est vrai, à bonne école.
Son père, Jean, d’une riche famille, et sa mère, Marthe, une jeune vachère, fille de valets de ferme, se sont unis en dépit de l’opprobre. Ils sont laïques, antifascistes, partisans du Front populaire. Ils se sont installés au Guildo, à deux pas du bourg de Créhen où Anne est née bien avant leur mariage. Plus tard, au début de la guerre, ils ouvrent un café-restaurant à Dinan (Côtes-d’Armor). C’est là que leur fille, partie étudier la médecine à Paris et devenue « clandestine permanente » du Parti communiste, leur amène par le train, un soir de l’hiver 1944, deux adolescents juifs, Daniel et Simone Lisopravski. Grâce à Anne, ils ont échappé à une rafle et aux camps.
Bulletin Mémoire et vigilance de mars 2022
UNE JOURNÉE AVEC MÉLANIE VOLLE
Le Castelet Toulouse est à Toulouse.
Dans les coulisses du 11 novembre 1940


