Catégorie : Actualité de la Résistance

MONT VALÉRIEN 2024 – « LES ÉTRANGERS DANS LA RÉSISTANCE – LA LIBÉRATION »

MONT VALÉRIEN 2024 – « LES ÉTRANGERS DANS LA RÉSISTANCE – LA LIBÉRATION »

L’Association pour le souvenir des fusillés du Mont-Valérien et d’Ile-de-France présente en hommage solennel aux fusillés du Mont Valérien et à toute la Résistance, le samedi 1er juin 2024 à 14h00 « LES ÉTRANGERS DANS LA RÉSISTANCE – LA LIBÉRATION », écrit par Evelyne Loew et interprété par Les collégien-ne-s du collège Albert Camus de Bois-Colombes (92) et les lycéen-ne-s du lycée Alain du Vésinet (78), spectacle monté par le Collectif Passerelles (Thomas Fitterer, Marilyne Fontaine, Sylvain Méallet, Patrick Palmero, Chani Sabaty Président : Ludovic Deschamps Directrice technique et son : Raphaëlle Chevalier).

Avec la participation exceptionnelle d’Ariane Ascaride

80 ans du Débarquement : le maquis de Saint-Marcel, haut lieu de la Résistance en Bretagne en juin 1944

80 ans du Débarquement : le maquis de Saint-Marcel, haut lieu de la Résistance en Bretagne en juin 1944

Emmanuel Macron entame les commémorations des 80 ans du Débarquement par le Morbihan ce mercredi. Il se rend sur le site du maquis de Saint-Marcel, à une trentaine de kilomètres de Vannes. Plus de 2.000 résistants ont mené depuis ce site des opérations de guérillas contre les Allemands en juin 1944.

Parachutistes français du 4e SAS/ 2e RCP posant avec deux jeunes maquisards, le 20 juin 1944 dans une grange à Kersamson près de Loyat (Morbihan)Parachutistes français du 4e SAS/ 2e RCP posant avec deux jeunes maquisards, le 20 juin 1944 dans une grange à Kersamson près de Loyat (Morbihan)
Parachutistes français du 4e SAS/ 2e RCP posant avec deux jeunes maquisards, le 20 juin 1944 dans une grange à Kersamson près de Loyat (Morbihan) – OBC/Musée de la Résistance en Bretagne – Album Corta

Créé en février 1943, le maquis Saint-Marcel est aujourd’hui une page de l’histoire de la  Résistance française. Entre le 5 juin et le 18 juin 1944, on a compté jusqu’à 2.000 résistants et parachutistes SAS, sous les ordres du commandant Morice, installés en pleine campagne, dans la région de Malestroit, située à une trentaine de kilomètres de Vannes, site connu par les Alliés sous le nom de code “Baleine”. Ils ont mené des opérations de guérillas contre les Allemands

Dès le 5 juin, veille du Débarquement allié, les opérations commencent vraiment, déclenchées par des messages diffusés par Radio Londres devenus célèbres : « Les dés sont sur le tapis » et « Il fait chaud à Suez ». Ces messages induisent d’engager des actions de destruction de voies ferrées, couper des lignes téléphoniques et attaquer des groupes d’Allemands.

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« Rendre aux maquisards ce qui appartient aux maquisards », Berry été 44, une victoire volée ?

« Rendre aux maquisards ce qui appartient aux maquisards », Berry été 44, une victoire volée ?

Cet été 1944, les résistants berrichons jouent un rôle capital dans la libération de Franc en ralentissant les troupes allemandes et plus particulièrement la colonne Elster. Un succès dont ils sont en majeure partie dépossédés par les Américains craignant la montée des « maquis rouges » français.

Dans son documentaire, Raphaël Millet nous emporte au fil des archives et des témoignages dans le Berry de la seconde guerre mondiale.

« Berry été 44, une histoire volée ? » ouvre des pages méconnues sur la libération de la France en été 44 et met en lumière le rôle essentiel des résistants du Centre de la France et plus précisément des maquisards de l’Indre et du Cher. Pour remonter du sud-ouest vers le nord-est, les colonnes allemandes en retraite sont dans l’obligation de passer par le Berry, où elles vont être mises en grande difficulté face aux actions de la résistance. De ces épisodes, il ne reste que peu de traces et jusqu’à ce jour, aucun film français pour en témoigner.

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Ces résistantes françaises ont changé le cours de la Seconde Guerre mondiale

Ces résistantes françaises ont changé le cours de la Seconde Guerre mondiale

Les femmes jouèrent un rôle crucial dans la résistance française lors de la Seconde Guerre mondiale. Leur action a pourtant été largement sous-estimée dans l’écriture de l’Histoire.
De Morgane Joulin

Les Femmes françaises libres, volontaires féminines des Forces françaises libres (FFL), défilent en uniforme.
PHOTOGRAPHIE DE Lebrecht Music & Arts / Alamy Banque D’Images
C’est un ratio qui parle de lui-même, six femmes sur mille trente-huit titulaires ont été faites Compagnons de la Libération : Berty Albrecht, Laure Diebold, Marie Hackin, Simone Michel-Levy, Émilienne Moreau-Évrard et Marcelle Henry. Soit moins de 10 % des médaillés de la Résistance.
Pourtant, les femmes étaient présentes dans un grand nombre des branches de la résistance française, armées (Francs-Tireurs et Partisans, Mouvement de Libération Nationale…etc), ou non (« assistantes »). Qu’elles aient été reconnues ou soient restées anonymes, les femmes ont longtemps souffert d’un manque de reconnaissance pour leurs actions militantes.
Le 8 mai 1945 marquait la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe suite à la capitulation de l’Allemagne. En ce jour de commémoration, nous vous proposons de revenir sur l’histoire de huit d’entre elles.

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Vercors, Annonay : le Débarquement du 6 juin 1944 a eu son importance en Drôme et Ardèche

Vercors, Annonay : le Débarquement du 6 juin 1944 a eu son importance en Drôme et Ardèche

« Les sanglots longs des violons de l’automne, blessent mon cœur d’une langueur monotone ». C’est par ce message, diffusé à la BBC dans l’émission ‘Les Français parlent aux Français’, que la radio britannique annonce le Débarquement de Normandie. Un message codé, capté sur de nombreux postes à travers l’Hexagone, et une annonce qui aura des conséquences immédiates en Drôme comme en Ardèche.

« Le chamois des Alpes bondit »
Côté Drôme, le fol espoir que fait naître l’annonce de l’arrivée des Américains provoque la montée de milliers de personnes vers le plateau du Vercors, quelques semaines plus tard ce maquis sera tragiquement attaqué par l’armée allemande. « Dans la nuit du 5 au 6, la BBC diffuse également le message ‘Le chamois des Alpes bondit’, il appelle à l’insurrection le maquis du Vercors », explique Alice Buffet, directrice du musée de la Résistance et de la déportation à Grenoble. Au-delà de ça, « il y a eu un vrai enthousiasme, à la connaissance du débarquement, on va voir affluer des hommes vers les maquis », ajoute-t-elle.

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Des traîtres dans la résistance

Des traîtres dans la résistance

En mai 1943, Ernest Kaltenbrunner, nouveau chef à Berlin de l’Office central de la sécurité du Reich (RHSA) remet à Hitler un rapport qui décrit dans le détail l’organisation de la Résistance française.

Sous la forme d’une enquête historique qui s’appuie sur les archives inédites des services secrets français, ce film révèle comment la plupart des organisations de la Résistance ont été infiltrées par des Français, appelés « V Man », hommes de confiance, à la solde des Allemands.

L’ouverture récente de nouvelles archives des services secrets français conservées au Service Historique de la Défense (SHD) a révélé que durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart des organisations de la résistance française ont été infiltrées par des traitres au service de l’occupant allemand.

Peu connue, l’existence de ces traitres, qu’il s’agisse de résistants arrêtés et « retournés » ou de Français acceptant contre rémunérations de travailler pour l’ennemi, éclaire d’un jour totalement nouveau à la fois l’histoire de la répression allemande et celle de la résistance française.

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« Les carottes sont cuites », « Les sanglots longs des violons »… Ces messages codés qui ont annoncé le Débarquement de Normandie

« Les carottes sont cuites », « Les sanglots longs des violons »… Ces messages codés qui ont annoncé le Débarquement de Normandie

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, plus de deux cents messages sont diffusés sur Radio Londres à l’intention de la Résistance française, dont le fameux vers de Verlaine, entré dans l’Histoire. Le poète du XIXe siècle n’avait sûrement pas imaginé qu’il symboliserait un jour la victoire des démocraties occidentales sur la barbarie nazie

À partir du 10 juin 1942, quand Robert W. Foot et Cécile Graves prennent la tête de la BBC, la propagande contre Hitler et l’Occupant nazi se met véritablement en marche : la radio anglaise va désormais présenter le côté uniquement positif de la situation française et des actions de la Résistance.
La République rend hommage aux femmes engagées dans la Résistance

La République rend hommage aux femmes engagées dans la Résistance

À l’occasion de la commémoration des 80 ans du Débarquement en Normandie et de la Libération de la France qui aura lieu ce jeudi 6 juin 2024, la préfecture de Meurthe-et-Moselle a choisi de rendre un hommage appuyé aux femmes s’étant engagées dans la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale.
I] – Les femmes dans la Résistance

De l’assistance aux alliés et aux clandestins, jusqu’au rôle d’agents de liaison voire de cheffes de réseau, elles ont œuvré à tous les niveaux et ce, sur l’ensemble du territoire national, alors qu’elles devront attendre 1944 pour participer pleinement à la vie démocratique française.

Pourtant, bien que ces femmes aient pris des risques extrêmes pour participer à la Libération, leur reconnaissance a été difficile et tardive, d’autant qu’elles sont nombreuses après-guerre à avoir repris leur vie sans faire valoir leurs droits. Elles représentent en effet moins de 10% des effectifs des Médaillés de la Résistance et ne sont que six à faire partie de l’ordre des Compagnons de la Libération qui compte plus d’un millier de membres.

Cependant, l’entrée au Panthéon, en 2015, de Germaine Tillion et de Geneviève Anthonioz-De Gaulle, rejointes 6 ans plus tard par Joséphine Baker a confirmé que leur engagement était désormais mieux reconnu par la Nation.

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