Catégorie : Actualité de la Résistance

Courcelles-lès-Montbéliard : à 102 ans, le résistant et libérateur Lucien Kulas décoré de la Légion d’honneur

Courcelles-lès-Montbéliard : à 102 ans, le résistant et libérateur Lucien Kulas décoré de la Légion d’honneur

Lucien Kulas est une grande figure du Pays de Montbéliard : résistant, libérateur, à bientôt 103 ans, il a réçu samedi la Légion d’honneur à Courcelles-lès-Montbéliard (Doubs). La plus haute distinction nationale pour récompenser le dernier combattant du village.

Des années d’attente et, finalement, l’engagement d’une vie sublimé par la distinction nationale ultime. Lucien Kulas (né Wladislaw, en Pologne), résistant et libérateur, est le dernier combattant de Courcelles-lès-Montbéliard, dans le Doubs. À 102 ans, il vient d’être promu chevalier de la Légion d’honneur, ce samedi 18 janvier 2025. La plus haute distinction nationale, une douzième médaille, la plus prestigieuse cette fois, pour cet immigré polonais qui a lutté contre la barbarie nazie et empêché l’explosion du barrage de Champagney.

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Elle était l’une des plus anciennes résistantes françaises : Geneviève Callerot est morte à 108 ans

Elle était l’une des plus anciennes résistantes françaises : Geneviève Callerot est morte à 108 ans

La Résistance française perd l’une de ses dernières représentantes. Geneviève Callerot, qui a reçu la Légion d’honneur en 2018 pour avoir fait passer des centaines de clandestins en zone libre pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédée à l’âge de 108 ans, jeudi 16 janvier.

En résumé

Geneviève Callerot, l’une des plus anciennes résistantes françaises, est morte à 108 ans, jeudi 16 janvier 2025, dans une maison de retraite de Dordogne.

Elle avait été décorée de la Légion d’honneur en 2018 pour avoir fait passer des centaines de clandestins en zone libre pendant la Seconde Guerre mondiale.

Elle était née en 1916 à Paris, et s’était installée à Saint-Aulaye-Puymangou, en Dordogne, après la guerre, où elle s’est consacrée à l’écriture.

Elle s’est éteinte à 108 ans. Geneviève Callerot, l’une des plus anciennes résistantes françaises, est morte dans une maison de retraite de Dordogne, jeudi 16 janvier 2025, a appris l’Agence France-Presse (AFP) du maire de Saint-Aulaye-Puymangou, où elle avait passé les dernières années de sa vie.

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L’histoire d’un résistant engagé en Haute-Marne

L’histoire d’un résistant engagé en Haute-Marne

Le Colonel Fabien dans l’Est de la France, raconté par Lionel Fontaine. – .
Derrière 3 patronymes de guerre, s’est dissimulé un seul homme : Pierre Georges (1919-1944). L’historien contemporain, Lionel Fontaine, retrace son périple dans l’Est. Un document en hommage !
Fin 1944, L’Humanité informe ses lecteurs de la mort du Colonel Fabien : « Preux de France, héros de l’insurrection parisienne, le Colonel Fabien est tombé en Alsace couvert d’impérissable gloire. » Il n’a que 25 ans ! À l’occasion du 80e anniversaire de sa mort le 27 déc., Lionel Fontaine, conservateur du Club Mémoires 52, revient sur les périodes où ce chef FTPF (Franc-tireur et partisan français) s’est battu dans l’est avant de mourir sur le front du Rhin.

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Hommage – Le colonel Fabien, un symbole de la Résistance

Hommage – Le colonel Fabien, un symbole de la Résistance

Il y a 80 ans mourait Pierre Georges, le colonel Fabien.
Né le 21 janvier 1919 à Paris, dans une famille ouvrière militante, Pierre Georges rejoint très tôt les Jeunesses communistes. En 1936, il s’engage en Espagne dans les Brigades internationales pour défendre la République face au fascisme.
Cette expérience forge son esprit et préfigure le reste de sa vie.
Dès l’occupation allemande, Pierre Georges devient l’un des premiers résistants actifs. Le 21 août 1941, il accomplit un acte d’un immense courage dans la France occupée : l’exécution de l’aspirant de marine Alfons Moser, au métro Barbès. Ce geste marque le début d’une nouvelle phase dans la lutte clandestine et fait de lui un symbole de résistance à l’ennemi.
Sous le pseudonyme de « Fabien », il prend des responsabilités dans l’organisation des groupes armés FTP. Il dirige des groupes de partisans qui sabotent les infrastructures ennemies et harcèlent les troupes d’occupation. Il met en œuvre des actions spectaculaires, contribuant à affaiblir l’occupant et à galvaniser les résistants. Le 25 août 1944, il participe à la Libération de Paris. En route vers l’Allemagne à la tête d’une colonne rassemblant de nombreux jeunes ouvriers, il meurt au combat le 27 décembre 1944.

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Hommage aux républicains espagnols engagés dans la résistance française

Hommage aux républicains espagnols engagés dans la résistance française

Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, a dévoilé une plaque boulevard Montplaisir en mémoire de 2 hauts dirigeants du mouvement clandestin « Union National Espagnola ». En présence d’Henri Farreny, président de l’amicale des anciens guérilleros espagnols en France (FFI), de la famille de Jaime Nieto Lopez venue d’Espagne et d’un nombreux public.

 Les guérilleros espagnols Jaime Nieto Lopez (alias José Bolados) et Manuel Sanchez Esteban (alias Nicolas Carretero) organisèrent une série d’attentats à Toulouse contre l’occupant allemand. Après d’intenses recherches, ils finirent par être arrêtés.

Jaime Nieto et Manuel Sanchez furent d’abord détenus à la prison militaire de Furgole. Manuel Sanchez, gravement torturé, s’évada de l’hôpital La Grave et fut tué en Espagne le 30 juin 1944. Jaime Nieto fut déporté à Buchenwald depuis la prison Saint-Michel le 30 juillet 1944. Lors de la libération du camp, c’est lui qui lut en espagnol le « Serment de Buchenwald ». Revenu à Toulouse, il habita cité Madrid. C’est là que le 7 septembre 1950, dans le cadre de l’opération policière « Boléro-Paprika », il fut de nouveau arrêté puis expulsé vers la Corse.

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Robert Monestier : une figure emblématique de la Résistance

Robert Monestier : une figure emblématique de la Résistance

Robert Monestier est né le 18 juillet 1910 à Bourg-Saint-Bernard. Il a été un résistant français de la Seconde Guerre mondiale, président du comité départemental de libération de l’Indre.

Fils d’un ouvrier maçon, Robert Monestier appartient à une famille modeste et anticléricale de Bourg-Saint-Bernard, village de sa naissance. Il adhère à la fédération socialiste de la Haute-Garonne et assure le secrétariat de la section SFIO. de Bourg-Saint-Bernard.

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Résistance : quand les zazous défiaient le régime de Vichy

Résistance : quand les zazous défiaient le régime de Vichy

Durant la Seconde guerre mondiale, divers mouvements de résistance ont vu le jour, dont beaucoup ont été oubliés après-guerre. Le mouvement zazou, malgré son exubérance, était un mouvement qui n’organisait aucune action concrète de lutte contre le régime de Vichy, mais mettait plutôt à l’ordre du jour une rébellion sous une forme très particulière… la danse !

Le swing et sa musique, le jazz, ont été très pratiqués par les zazous dans des bals clandestins organisés dans les caves parisiennes. À travers le swing, les zazous exprimaient leur désir de liberté, et mettaient à l’honneur une culture réprimée par les nazis : la culture noire américaine.

UN MOUVEMENT CONTRE L’OPPRESSION ESCLAVAGISTE

« Politisée par nature, cette danse est propice pour véhiculer des idées de liberté de par son histoire et le contexte de l’époque », raconte Guillaume Kosel, danseur professionnel et co-créateur de l’association Les affreux swing /Swinguez Zazou où il enseigne la danse swing, entre autres.

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