Allemagne, 1933




On célèbre cette année les 80 ans de la Libération. Dans un petit village de Haute-Loire, on rend hommage à Roger Ramey, alias capitaine Hugues, médaille de la Résistance française et chevalier de la Légion d’honneur.
Ce n’est pas Jean Moulin mais il a mené le même combat. Roger Ramey, héros local, a fait partie du mouvement Libération au Puy-en-Velay. Il est mort pour la France en déportation. Une plaque commémorative lui est dédiée car son combat, même 80 ans plus tard, semble toujours d’actualité. Pierre Bouchet, président du comité du Souvenir Français du Puy-en-Velay, explique : “On peut avoir des inquiétudes par rapport à ce qu’il se passe à travers le monde. Je pense que c’est là qu’il faut être résistant, pour les autres et se poser la question de cette résistance-là, du point de vue national et international. Nous sommes à un petit niveau. Tout compte fait, c’est avec de petits niveaux que l’on commence”.
En août 1943, il devient responsable des opérations aériennes de Bourgogne. Il organise localement la Résistance. Dénoncé, il sera arrêté et torturé pendant plusieurs jours, mais il ne lâchera rien sur ses activités. Un combat qui a aussi laissé un grand vide. Son fils Christian n’avait pas encore 2 mois lorsque Roger a été déporté. Aujourd’hui encore, il est partagé entre fierté et amertume. Il indique : “J’ai toujours pensé qu’il aurait mieux fait de s’occuper de sa famille, de son gosse et de sa femme. Les héros sont morts. Ma mère a fait comme elle a pu. Moi aussi. Il n’y a pas que la joie de dire qu’on a fait de notre père un héros. L’après-guerre a été difficile”.

Être médecin dans un camp de concentration, voilà une position qui interroge. Cet épisode de la série « Le monde concentrationnaire », diffusée en 1965, raconte le rôle des médecins dans la résistance interne et les pratiques médicales et expérimentales des nazis sur des êtres humains.
Soigner et exterminer…. Voici le paradoxe d’un médecin dans un camp de concentration. Pourquoi les nazis voudraient-ils soigner ces mêmes déportés qu’ils exterminent à tour de bras ? Dans cette émission du « Monde concentrationnaire » diffusée le 19 mai 1965, le professeur Jean Gilbert-Dreyfus et Jean-Aimé Dolidier expliquent le rôle des médecins déportés, confrontés aux expérimentations des nazis sur les prisonniers utilisés comme des rats de laboratoire.
C’est en réalité surtout dans les dernières années de la guerre que les nazis introduisent des médecins étrangers dans les camps de concentration afin de garder en vie celles et ceux qu’ils voient comme une force productrice pour leurs efforts de guerre. Leur rôle n’est pas à proprement parler, ou du moins pas seulement de guérir. Il s’agit de trier les prisonniers, de décider lesquels on laisse mourir et lesquels on soigne.

Un consortium libéral-autoritaire, tissé de solidarités d’affaires, de partis conservateurs, nationalistes et libéraux, de médias réactionnaires et d’élites traditionnelles, perd tout soutien populaire : au fil des élections, il passe de presque 50 % à moins de 10 % des voix et se demande comment garder le pouvoir sans majorité, sans parlement, voire sans démocratie. Cet extrême centre se pense destiné à gouverner par nature : sa politique est la meilleure et portera bientôt ses fruits. Quand les forces de répression avertissent qu’elles ne pourront faire face à un soulèvement généralisé, le pouvoir, qui ne repose sur aucune base électorale, décide de faire alliance avec l’extrême droite, avec laquelle il partage, au fond, à peu près tout, et de l’installer au sommet.
Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et Mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d’un libéralisme autoritaire imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable.
https://www.gallimard.fr/…/les…/9782073061195


L’INA (Institut national de l’audiovisuel), partenaire du Concours national de la Résistance et de la Déportation, met chaque année à disposition des enseignants et des élèves des documents audiovisuels issus de ses fonds d’archives afin de préparer les épreuves et intégrer des extraits vidéo aux travaux collectifs en toute légalité.
Épousant le thème du concours 2024-2025, le corpus propose, au sein de Lumni Enseignement, 50 archives issues majoritairement de ses fonds de presse filmée permettant d’illustrer et de comprendre les principales étapes et problématiques liées à la libération et la refondation de la France de 1943 à 1945.

Il y a un an, Missak Manouchian, accompagné de sa femme, Mélinée, ont été panthéonisés, soit 80 ans après l’éxécution du résistant. Qui étaient-ils ? Qu’ont-ils symbolisé au sein de la résistance française sous l’occupation ? Ceux qui étaient dépeints comme des térroristes par la propagande nazie sont devenus des héros. Mais alors, quelle est la place des étrangers dans la résistance armée française ?
Pour en discuter, Jean-Pierre Gratien est en compagnie des historiens, Denis Peschanski et Alya Aglan.
LCP fait la part belle à l’écriture documentaire en prime time. Ce rendez-vous offre une approche différenciée des réalités politiques, économiques, sociales ou mondiales….autant de thématiques qui invitent à prolonger le documentaire à l’occasion d’un débat animé par Jean-Pierre Gratien, en présence de parlementaires, acteurs de notre société et experts.
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Pour beaucoup, la Résistance, c’était les Gaullistes, les Communistes et les Catholiques. Depuis, le temps a fait son œuvre et la présence, dès le début, de gens d’extrême-droite et des Royalistes a été établie, mais jamais des Libres Penseurs.
Nous avons établi qu’ils étaient très certainement présents dans au moins sept Mouvements et Réseaux de Résistance : Libération-Nord, Libération-Sud, Combat, Libérer et Fédérer, le Coq Enchaîné, l’Insurgé, Réseau Ponzan. La tonalité et les propos tenus et imprimés le montrent indubitablement. Mais les Libres Penseurs étaient aussi présents dans les FTP et FFI, et même au CNR et à l’Assemblée consultative à Alger, puis à Paris.