Auteur/autrice : JNR-CPL

La Médaille de la Résistance française remise à un résistant ardéchois, près de 80 ans après sa mort

La Médaille de la Résistance française remise à un résistant ardéchois, près de 80 ans après sa mort

« Un grand résistant, malgré son jeune âge ». Voilà les premiers mots de Pierre Herz, président de l’association Rochepaule pour Mémoire, Mémoire d’Avenir, pour parler de Claudius Brunier. Ce religieux, nommé Frère Léon Parfait dans les ordres, est à 18 ans professeur à l’école des Frères des écoles chrétiennes à Rochepaule. Il entre en résistance dès 1942, sous le pseudonyme de Magellan. Il est d’abord agent de liaison raconte Pierre Herz : « il transportait des messages importants entre les différents groupes de résistants. Il était en Haute-Loire, en Haute-Ardèche. Il fut également envoyé en contact avec la résistance du Vercors. De part son statut de professeur, il avait les autorisations nécessaires pour se déplacer. »

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Quand l’Opéra entre en Résistance : Les personnels de la Réunion des théâtres lyriques nationaux sous Vichy et l’Occupation

Quand l’Opéra entre en Résistance : Les personnels de la Réunion des théâtres lyriques nationaux sous Vichy et l’Occupation

Journée nationale de la Résistance

Quand l’Opéra entre en Résistance : Les personnels de la Réunion des théâtres lyriques nationaux sous Vichy et l’Occupation
Aurélien Poidevin, Guy Krivopissko, Guy Hervy, Axel Porin
Le rôle des intellectuels, des artistes et des personnels d’institutions cultu-relles dans les mouvements de résistance au nazisme est souvent mécon-nu. Pourtant, les recherches engagées au musée de la Résistance nationale sur la résistance de musiciens se sont révélées fructueuses. Cet ouvrage, à travers ses textes, son iconographie, ses témoignages (Madeleine Milhaud, Henri Dutilleux, Irène Joachim, Elsa Barraine, Jacques Jansen et Manuel Rosenthal) retrace l’histoire d’une résistance à base syndicale de l’en-semble des métiers du spectacle, parallèle à celle, spécifique, des musi-ciens.

 

Tout sur la médaille de la Résistance française à la Maison de la Région à Limoges

Tout sur la médaille de la Résistance française à la Maison de la Région à Limoges

La Fondation de la Résistance et l’association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française proposent jusqu’au 7 mai une belle exposition à la Maison de la Région à Limoges.

Gloire à la Résistance, celle qui a contribué à sauver la France des griffes nazies lors de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’après avoir été présentée au collège Jeanne d’Arc de Limoges en mars dernier, une exposition consacrée à la médaille de la Résistance française se tient jusqu’au 7 mai à la Maison de la Région, boulevard de La Corderie à Limoges (ex-Conseil régional, à voir du lundi au vendredi de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30).

Explications claires et synthétiques

Quatorze panneaux permettent de comprendre l’histoire de cette décoration instituée en 1943 par le Général de Gaulle.

À travers des objets et des explications claires et synthétiques, on comprend à qui cette médaille était destinée, les actions qu’elle a récompensées, ses symboles, les titulaires individuels ou collectifs au niveau national comme au niveau local en Haute-Vienne.

Des personnalités très connues en sont de fiers dignitaires, comme Joséphine Baker, Louis Aragon ou l’Abbé Pierre.

En cette année 2024 chargée en commémorations diverses, notamment les quatre-vingts ans de la Libération de la France, la visite de cette exposition offre une belle manière de se souvenir du combat des résistants qui ont contribué par leurs diverses actions à préserver une France libre.

L’engagement de deux résistants de Haute-Loire reconnu 80 ans après la Libération

L’engagement de deux résistants de Haute-Loire reconnu 80 ans après la Libération

Raymond Terrasse et Pascal Valliorgues, deux anciens résistants locaux, viennent d’obtenir le titre de combattant volontaire de la Résistance. Retour sur leur histoire.

En cette première année des 80 ans de la Libération, sous l’impulsion du service départemental de l’Office National des Combattants et des Victimes de Guerre de la Haute-Loire (ONaCVG), deux anciens résistants locaux viennent d’obtenir le titre de combattant volontaire de la Résistance (ou CVR) par décision du 3 avril 2024, en faisant ainsi d’eux, respectivement, les 909e et 910e personnes à obtenir ce statut prestigieux en Haute-Loire.

Un modeste hommage rendu à un homme qui avait, par ailleurs, déjà obtenu la croix de la Légion d’honneur

Un statut qui, rappelons-le, ne peut être attribué qu’aux personnes qui, dans une zone occupée par l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale, peuvent justifier : soit de services homologués dans l’une des organisations de la Résistance reconnues (FFI ; RIF ou FFC) ; soit d’actes qualifiés de résistance, pendant trois mois au moins avant le 6 juin 1944 (date du débarquement de Normandie par les forces alliées).

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