Auteur/autrice : JNR-CPL

Marguerite Marie Michelin, une vie d’engagement

Marguerite Marie Michelin, une vie d’engagement

Marguerite Marie Michelin une vie d’engagement Musée de la Résistance, 21 septembre 2019-21 septembre 2019, Musée de la Résistance .

Marguerite Marie Michelin une vie d’engagement Musée de la Résistance, le samedi 21 septembre à 14:00
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2019, le musée de la Résistance présente de façon exceptionnelle les effets de Déportation au camp de concentration de Ravensbrück de Marguerite Marie Michelin.

Manuel Rispal, historien de terrain, donnera une conférence à 15 h sur l’engagement de cette femme admirable. Entrée libre sous réserve de places disponibles
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2019, présention exceptionnelle des effets de Déportation de Marguerite Marie Michelin, suivie d’une conférence donnée par Manuel Rispal.
Musée de la Résistance 7 place Beaulieu 63400 CHAMALIERES Chamalières Puy-de-Dôme

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Dévoilement d’une plaque à la mémoire de Robert Endewelt

Dévoilement d’une plaque à la mémoire de Robert Endewelt

Dévoilement ce matin d’une plaque à la mémoire de Robert Endewelt résistant du réseau MOI-FTP, militant communiste, Président de l’association des amis parisiens du Musée de la résistance de Champigny, vice Président délégué du nouveau Comité parisien de Libération !
Parmi les participants étaient présents les élus du 19e et de Paris: Catherine Vieu Charier, Joyce Malai, François Dagnaud, Roger Madec, Pierre Laurent, Nicolas Bonnet Ouladj, Mahor Chiche, Philippe Nawrocki et de nombreuses organisations: UJRE, MOI-MRJ, ANACR, PCF 19e, Comité d’entente du 19e, FNACA, Amis parisiens du MRN, Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, Musée de la Résistance Nationale, CPL, MRAP Paris, RESF …….. entourant toute la famille de Robert avec sa fille, Simone, sa petite fille et son fils; Monette Neron, sa compagne et ses deux enfants.

Pour rappel, cette proposition a été à l’initiative de Fanny Gaillanne et Sergio Tinti, conseillers de Paris communistes et validée par le conseil d’arrondissement du 19e puis par le Conseil de Paris

Louise Losserand

Louise Losserand

 

Louise, dite “Louisette”, LOSSERAND, née Marié – 31757

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Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943,
selon les trois vues anthropométriques de la police allemande.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.

Une enfance marquée par la guerre de 1914

Louise Marié naît le 23 février 1904 à Paris 11e, dans une famille de sept enfants.

Après les inondations de 1910, la famille déménage à Montreuil-sous-Bois (Vale-de-Marne). À la guerre de 1914, les écoles sont réquisitionnées par l’armée.

L’engagement

En 1922, Louise épouse Raymond Losserand, fourreur de profession.

En 1937, il est élu conseiller municipal communiste du 14e arrondissement.

La Résistance et l’arrestation

Le couple s’engage dans la Résistance. En avril 1942, Raymond Losserand est désigné comme commissaire politique des FTP de la région parisienne, en remplacement de Louis Marchandise, arrêté le 10 février avec Spartaco Guisco.

Retrouvée après avoir échappé une première fois à la police française, France Bloch-Sérazin [1], chimiste et “artificier” du groupe, est filée du 28 mars au 16 mai 1942, conduisant involontairement aux combattants et aux dirigeants qu’elle rencontre : Émile Besseyre, Gaston Carré et Losserand, éphémères commissaires du triangle de direction qui, deux mois seulement, a conduit sur Paris l’ensemble des partisans ; Henri Douillot, dit « Dumas », responsable des stocks d’armes et de munitions, est également repéré.

Le 14 mai, Émile Besseyre est arrêté par des agents du commissariat de Puteaux, ce qui oblige la BS2 (brigade spéciale) à lancer son coup de filet.

Le 16 mai, Raymond Losserand est arrêté à son domicile clandestin, à Paris. L’ensemble du groupe de Résistance Douillot-Losserand tombe alors : près de 70 résistants, parmi lesquels Émile Besseyre et Gaston Carré.

Arrêtée en même temps que son époux, Louise est incarcérée au Dépôt de la préfecture de police.

Son mari fusillé

Le 21 octobre 1942, Raymond Losserand est fusillé au champ de tir d’Issy-les-Moulineaux.

Le 27 octobre, Louise est transférée à camp du fort de Romainville, sur la commune des Lilas.

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Dévoilement de la plaque en hommage à Robert ENDEWELT

Dévoilement de la plaque en hommage à Robert ENDEWELT

Le jeudi 20 juin à 10 h 45, dévoilement de la plaque en Hommage à Robert ENDEWELT, Résistant communiste FTP-MOI, Responsable du Mouvement de la Paix !
RDV sur la façade de l’immeuble sis au 28, rue Botzaris à Paris 19e- Métro Buttes Chaumont

Châteaubriant : Visite libre de la Carrière des Fusillés

Châteaubriant : Visite libre de la Carrière des Fusillés

Visite libre de la Carrière des Fusillés, 21 septembre 2019-23 septembre 2019

Dans cette carrière 27 hommes ont été fusillés le 22 octobre 1941 en représailles à l’exécution du Lieutenant-colonel allemand Karl Hotz à Nantes.. Aujourd’hui la Carrière des Fusillés rend hommage à ces martyrs de la première heure. La sculpture d’Antoine Rohal qui surplombe le site historique classé exprime la solidarité et le courage de Ceux de Châteaubriant . Inscrite au titre des Monuments Historiques son piédestal intègre 185 alvéoles contenant de la terre récoltée des lieux de Résistance et de Déportation de France et d’Europe. Le parcours mémoriel est complété par une série de 27 stèles portraits de ces hommes morts pour la France.

18 juin 1940: ces résistants juifs ” morts pour la France”

18 juin 1940: ces résistants juifs ” morts pour la France”

Au lendemain du discours du Maréchal Pétain qui appelle à l’arrêt des combats et à la collaboration, le Général De Gaulle,  sur la BBC de Londres, répond en lançant l’Appel du 18 Juin 1940 qui marque l’acte de naissance de la résistance française.

Quel rôle ont joué les résistants juifs dans les différents mouvements de lutte contre l’occupant et les collabos?

Les Juifs ont été nombreux dans les réseaux de résistance française, leur combat fut précoce.

Patriotes, socialistes, gaullistes, communistes, trotskistes, ils participèrent aux différents mouvements de Résistance.

Sauver les enfants, une priorité

Le sauvetage des enfants constituait la première forme d’action entamée par les organisations juives. Grâce à l’Oeuvre de Secours aux enfants (OSE) plusieurs milliers d’enfants ont été sauvés  par leur  déplacement en zone sud.

Les principaux centres d’hébergement se trouvaient en zone sud tels celui de  Montpellier. Au sein du « Comité de Nîmes », l’organisation de sauvetage des enfants réussit à  faire partir trois cents enfants vers les Etats-Unis.

L’OSE disperse les enfants dans les œuvres, familles chrétiennes et laïques. A Lyon, le réseau Georges Garel, créé en août 1942, permit de sauver plus de mille six cents enfants. Garel demanda l’aide de Monseigneur Salièges.

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« Adolfo Kaminsky, faussaire et photographe », la nouvelle exposition du MAHJ

« Adolfo Kaminsky, faussaire et photographe », la nouvelle exposition du MAHJ

Jusqu’au 8 décembre prochain, le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, à Paris, rend hommage à l’homme et à son œuvre photographique

Adolfo Kaminsky est un faussaire de génie. Durant près de trente ans, l’homme a consacré son existence à la fabrication de faux papiers.

Jusqu’au 8 décembre prochain, le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, à Paris, rend hommage à l’homme et à son œuvre photographique.

Condamné à la clandestinité de par ses activités, ses travaux restent largement ignorés.

Adolfo Kaminsky, aujourd’hui âgé de 94 ans, a commencé à œuvrer pour la résistance française et juive à l’âge de 17 ans, après un passage par le camp de Drancy en 1943 – qu’il pourra quitter quelques mois plus tard grâce à sa nationalité argentine.

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Ces grandes batailles bretonnes qui ont fait l’histoire de France (4/4): le maquis de Saint-Marcel

Ces grandes batailles bretonnes qui ont fait l’histoire de France (4/4): le maquis de Saint-Marcel

« Les dés sont sur le tapis, je répète, les dés sont sur le tapis« … le 4 juin 1944, Radio Londres invite la résistance bretonne à déclencher le plan vert,  la destruction des voies ferrées. Immédiatement, des centaines d’hommes prennent le chemin de St Marcel, dans le Morbihan.

Par Séverine Breton, avec SG

Au cœur des landes de Lanvaux, une poignée de résistants ont créé le maquis de Saint Marcel. C’est là que se trouve la « Drop zone » Baleine. Une zone de parachutage repérée par les alliés dès 1943. Le vaste champ est situé entre une rivière et la voie ferrée, facilement repérable du ciel et surtout loin des grandes villes où se trouvent les allemands.

150 000 soldats du Reich en Bretagne

Début juin 1944, 150 000 soldats du Reich sont installés en Bretagne. Le débarquement vient d’avoir lieu, résistants et parachutistes ont pour mission de fixer les allemands en Bretagne, pour empêcher l’envoi de renfort vers la Normandie. Ils doivent saboter les lignes téléphoniques, les voies ferrées, créer le désordre. Et pour ce faire, ils ont besoin d’armes.

Saint-Marcel. Le musée rend hommage aux femmes résistantes

Saint-Marcel. Le musée rend hommage aux femmes résistantes

-par Eva Dumand-

Le Musée de la Résistance bretonne célèbre ce week-end le 75e anniversaire des combats de Saint-Marcel. Cette année, les résistantes sont mises à l’honneur et la parole laissées aux femmes. En plus de l’exposition « Femmes engagées » installée dans le musée, la conférence d’Isabelle Le Boulanger, historienne, a éclairé, ce samedi, le public sur la place des femmes dans la résistance avec témoignages à l »appui. La conférence a été complétée par la parole d’Anne-Marie Tregouët, ancienne résistante du pays de Ploërmel, alors qu’elle avait seulement 19 ans.

L’HISTOIRE D’ANNE-MARIE TREGOUËT

À seulement 19 ans, à la veille de la libération, Anne-Marie Trégouët a participé activement à la résistance dans le pays de Ploërmel et ses alentours. Alors institutrice au Sacré-Cœur, occupé par les allemands, elle fourni des renseignements. Il y avait, aussi « L’hôtel moderne » juste à côté, où logeaient les Allemands : ça permettait de savoir qui ils fréquentaient. Elle rejoint, ensuite, la ferme de La Nouette, où étaient effectué le parachutage des résistants. Elle aide son oncle. Le 12 juin, il l’envoie à Ploërmel. Sur la route, elle voit les habitants fuir, c’est à ce moment-là qu’elle comprend que la ville est bombardée. Elle va, quand même, chercher les sacoches de grenades, cachées avec des légumes, que son oncle lui avait demandées. Sur la route de Loyat, elle croise les Allemands, elle présente ses papiers et après quelques instants, tous se mettent à rire. Elle avait fait sa photo quelques années auparavant, alors, amusés, ils lui disent « bébé hein?« … elle poursuit sa route sans ennuis. Anne-Marie conclut son histoire ainsi « Douze jours dans ce climat, pour une jeune fille de 19 ans, c’est une mémoire pour la vie… Si vous aviez peur, ce n’est pas là qu’il fallait aller. Pour nous, c’était tout à fait normal ». Marcel, complète, avec l’histoire de ce jour où il était allé se cacher chez l’oncle d’Anne-Marie. Surpris par un Allemand qui voulait l’emmener à la gendarmerie, il a attendu d’être dans un endroit sombre, puis lui a lancé son vélo à la figure avant de détaler. Une autre fois, son moteur en panne, il est allé dans ce garage surveillé nuit et jour par un Allemand. Il a emmené une bouteille de « goutte », puis a « dérobé » un moteur aux véhicules allemands. Ni vu ni connu, il est parti avec un moteur flambant-neuf, et a laissé le sien dans un véhicule allemand. Le soldat, ivre, n’a jamais rien remarqué.

DES TRAVAUX DE RÉNOVATION POUR DEUX ANS AU MUSÉE

Le musée fermera en septembre, pour deux ans de travaux. La moitié des bâtiments actuels seront détruits puis reconstruit, la seconde moitié sera rénovée entièrement, avec pour projets : un patio mémoriel faisant appel à des matériaux nobles et à des artistes contemporains ; un mémorial pour les parachutistes SAS libre ; un investissement dans des outils multimédias et interactifs. Ce sont 3,8 millions d’euros qui vont être investis pour faire vivre la mémoire de la résistance, avec pour objectif de regagner la barre des 50 000 visiteurs annuels, qu’il y avait à l’ouverture du musée en 1994.

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