Grenoble : le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère lance une collecte participative d’objets

Grenoble : le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère lance une collecte participative d’objets

Par , France Bleu Isère, France Bleu

Le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère à Grenoble lance, le 1er février, une collecte participative. Le but ? Récupérer des objets et des documents de la période 1939-1945. L’institution espère étoffer sa collection et aborder de nouveaux thèmes sur l’histoire de la Résistance.

« L’ère des témoins » touche à sa fin. C’est-à-dire que les personnes ayant été confrontées à la Seconde guerre mondiale disparaissent peu à peu. Conséquence directe : les objets et les documents de cette époque sont parfois vendus ou jetés à la poubelle quand les maisons sont vidées. Pour empêcher leur destruction, le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère à Grenoble lance une collecte participative pour récupérer les objets datant de la période 1939-1945.

ien que la collection du musée soit déjà composée de 8.000 objets dont 131 sont exposés, l’objectif du musée est de parler de nouveaux thèmes : « Nos objets évoquent beaucoup l’histoire de la Résistance combattante mais nous souhaitons aussi aborder le sujet sous un nouveau jour comme la vie quotidienne, l’histoire des prisonniers de guerre, la Résistance en Nord-Isère et la genèse de la Résistance entre 1940 et 1942. », affirme Alice Buffet, directrice du musée.

Une démarche très simple

Pour participer, rien de plus simple. Au lancement de la campagne le 1er février, il faut se rendre sur le site collecte39-45.isere.fr et remplir un formulaire en ligne : « On demande l’identité de la personne et des détails sur l’objet comme ses dimensions, de quand il date, comment il a été conservé et puis des photos », explique la directrice. Une fois cette étape passée, le musée recontacte le donateur pour s’assurer que l’objet répond aux critères puis, il passe par deux comités d’experts et par une commission scientifique d’acquisition. Enfin, une fois l’objet accepté, il est ajouté à l’inventaire, récupéré et installé dans la réserve.

Des objets divers et variés

Habits, photos, ustensiles du quotidien ou encore affiches. Voilà des exemples des objets recherchés : « Tout peut nous intéresser car chaque objet récolté remis dans son contexte peut nous apporter une compréhension de cette période et participer à la transmission aux générations futures », précise Jean-Pierre Barbier, le président du conseil départemental.

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