Mois : mai 2025

L’histoire locale de la Résistance durant la Seconde guerre mondiale mise en avant par des jeunes élèves

L’histoire locale de la Résistance durant la Seconde guerre mondiale mise en avant par des jeunes élèves

Ce lundi, plusieurs centaines d’élèves du Toulois engagés dans un travail de mémoire sur l’histoire locale de la Résistance et de la Déportation durant la Seconde Guerre mondiale ont présenté leurs travaux. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet était présente.

La salle de l’Arsenal, à Toul, affichait complet ce lundi. Pour cause,  plusieurs centaines d’élèves du Toulois sont venus présenter leurs travaux portant sur l’histoire locale de la Résistance et de la Déportation durant la Seconde Guerre mondiale. Ce sont les élèves de troisième du collège Jacques Gruber à Colombey-les-Belles qui sont montés sur scène en premier pour présenter l’histoire de Suzanne Kricq alias Régina, une héroïque résistante touloise :  « On apprend que Suzanne avait un petit appartement à Nancy qui a servi à héberger des personnes juives à plusieurs reprises » lance une élève devant le public extrêmement attentif et à l’écoute. Pour mener leur travail, les élèves ont du se mettre dans la peau des historiens pendant plusieurs semaines : « On a regroupé des informations et on a essayé de faire un résumé. Nous, on a travaillé sur le résistant Gaëtan Ledur » indique Manon, en classe de terminal au lycée Louis Majorelle à Toul.

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« Nous sommes là pour dire : N’oubliez pas » : à Buchenwald, avec les mots de Jorge Semprun, la jeunesse franco-allemande devient passeuse de mémoire

« Nous sommes là pour dire : N’oubliez pas » : à Buchenwald, avec les mots de Jorge Semprun, la jeunesse franco-allemande devient passeuse de mémoire

Dans l’indicible du camp de Buchenwald, les artistes Hiam Abbass et Jean-Baptiste Sastre ont réuni 30 jeunes de Berlin, Clichy et Bourges pour dire « l’Écriture ou la vie », de l’auteur résistant espagnol, Jorge Semprun, déporté en 1944. En devenant garante de cette mémoire, la jeunesse raconte quelque chose d’elle-même.

Il y a le silence. Celui, tout particulier, d’un camp de concentration vide, un silence lourd de tous les morts, ces 56 000 hommes, femmes et enfants tombés de froid, de faim, d’épuisement ou de maladies, pendus ou fusillés, entre 1937 et 1945. Puis il y a un autre silence, actif, tendu celui-là, celui gardé par une petite foule de jeunes gens debout dans le vent et le noir de la nuit thuringienne. Il est brisé par une voix : « Nous partagions cette mort qui s’avançait, obscurcissant leurs yeux, comme un morceau de pain. »

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Parution

Parution

Publication en français de l’ouvrage: K. L. Reich, Les Espagnols dans l’enfer de Mauthausen
de Joaquim Amat-Piniella, déporté à Mauthausen, le 21 avril 1941 , libéré le 07 mai 1945 au Kommando d’Ebensee. Matricule N° 6211.

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