« La Rafle du Vel d’Hiv. Paris, juillet 1942
Hazebrouck : une exposition et des recherches sur les familles des Résistants de 39-45
Jusqu’à dimanche, la friche située Grand-Place accueille une exposition itinérante sur l’histoire de la médaille de la Résistance française.
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Réalisée par l’Association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française (ANDMRF) et la Fondation de la Résistance, elle est composée de quatorze panneaux visibles dans les vitrines de la friche, visibles depuis l’extérieur. Elle retrace les conditions de la création de la médaille par le Général de Gaulle le 9 février 1943 et présente des portraits de quelques médaillés parmi les 65 123 qu’elle a décorés et dont un seul est encore vivant aujourd’hui.
Sept médaillés
« Le rôle de l’ANDMRFest de retrouver les descendants des médaillés de la Résistance, afin d’entretenir avec eux leur souvenir, échanger sur leur œuvre et les mettre à l’honneur. Pour Hazebrouck, on a répertorié sept médaillés de la Résistance, tous décédés. On a le souhait de retrouver leurs familles », explique Denis Caudron, délégué régional.
Dimanche 8 mai, l’exposition sera inaugurée après la cérémonie au monument de la Victoire, commémorant la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la seconde guerre mondiale. Elle sera alors présentée dans la grande salle de la friche. La rue devant la friche sera fermée à la circulation.
Madeleine Truel, la plus grande héroïne péruvienne de la Seconde Guerre mondiale
À l’occasion des célébrations du 8 mai, redécouvrons cette franco-péruvienne, née à Lima de parents français, qui s’est confrontée au totalitarisme nazi et a participé à la résistance française.
Madeleine Blanche Pauline Truel Larrabure est née à Lima le 28 août 1904. Ses parents, immigrés français arrivés au Pérou dans la seconde moitié du XIXe siècle, Alexandre Léon Truel et Marguerite Larrabure, ont donné naissance à huit enfants dont Madeleine fut la petite dernière.
Avant de devenir la Péruvienne qui fit partie de la Résistance française contre l’invasion nazie pendant la Seconde Guerre mondiale et qui vécut ses derniers jours dans le camp de concentration de Sachsenhausen, au nord de Berlin, Madeleine passe une enfance paisible et heureuse à Lima, notamment dans la maison familiale située au numéro 54 de la rue Arequipa à Miraflores entre 1916 et 1924. Issue d’une famille aux valeurs catholiques profondes, Madeleine a étudié au Collège San José de Cluny dans le centre-ville de Lima.
Mais l’histoire qui sera héroïque de Madeleine est d’abord marquée par la mort prématurée de ses parents. Son père tenait une quincaillerie située au numéro 150 Jirón de la Unión et était également pompier volontaire dans la « Caserne France ». Lors d’une intervention, il sera victime d’un accident et il en meurt le 6 mai 1918. C’est aussi parce que Madeleine perdra sa mère très jeune, qu’à l’âge de 20 ans, en 1924, elle part pour la France rejoindre ses tantes, pour ne jamais revenir au Pérou.
Qui sont ces quatre Bourbonnais fusillés par les soldats du IIIe Reich, à Montbeugny et Chapeau (Allier), en 1944 ?
La connaissance de l’histoire locale progresse, grâce aux recherches menées par trois bénévoles de l’Arac, l’association républicaine des anciens combattants.
Attristés par l’interdiction d’organiser des commémorations lors du premier confinement, en mai 2020, Marcel Chabanne et sa fille Françoise Pinel, fils et petite-fille du Résistant FFI (1) Joseph Chabanne, ont engagé des recherches sur les fusillés de Chapeau et Montbeugny, soutenus par le président de l’Arac, Claude Guillemin.
Le 5 septembre 1944, le jour de la Libération de Moulins, les troupes allemandes ont commis deux massacres, à la ferme de Mayence, à Chapeau, et à la ferme de Montedoux, à Montbeugny, tuant respectivement quinze et quatre gardes mobiles. La gendarmerie organise en leur mémoire des commémorations et jusque-là, peu de recherches avaient été menées concernant les autres fusillés sur ces lieux.
Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants
Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants
L’association Grains de Mémoire organise une exposition et des animations jusqu’au 21 mai. L’occasion de partir en balade à la découverte des résistants et déportés sablais qui ont donné leurs noms à certaines rues, les 14 et 15 mai. Petit avant-goût.
À l’occasion de la manifestation qu’elle organise au nom de la « Mémoire de la Résistance et de la Déportation en Vendée », l’association Grains de Mémoire des Sables-d’Olonne (Vendée) propose différents rendez-vous jusqu’au 21 mai. Parmi ceux-ci, deux heures de marche commentées, samedi 14 et dimanche 15 mai, sur l’histoire de la ville pendant la Seconde Guerre Mondiale. L’occasion de (re)découvrir que des résistants et déportés sablais ont donné leurs noms à certaines rues.
Pour mettre des visages sur des noms
« Ils s’appelaient Maurice, Suzanne, Auguste, Simone… Elles et ils se sont engagés contre l’occupation nazie et la collaboration de l’État français. » Ce passage est extrait du livre Résistant(e)s et Déporté(e)s des Sables-d’Olonne. Au cours de ces promenades, l’association Grains de Mémoire redonne vie à ces visages dont les noms sont gravés sur des stèles, des plaques de rues et des écoles. Le travail de ses bénévoles permet de retracer leurs vies, parfois bien courtes, pour que ces témoins de ces années sombres laissent toutefois des traces dans la mémoire collective.
De la Chaume, en passant par le centre jusqu’au bout de ville, 35 bâtiments, rues et quartiers sont ainsi devenus autant de témoignages de leurs histoires qui croisent la grande. Comme l’explique Line Roux-Calviera, présidente de l’association Grains de mémoire : « Ces hommes et ces femmes étaient portés par le formidable espoir que la France retrouve sa liberté et son indépendance dans un monde de paix et de fraternité. Nous en sommes aujourd’hui ses héritiers ». En voici quelques exemples.
Après 75 ans d’attente, la ville reçoit la médaille de la résistance
Cette année, la cérémonie du 8 mai à Oyonnax s’inscrira à elle toute seule dans l’histoire. Ce dimanche, la cité a, en effet, reçu officiellement la médaille de la Résistance qui lui avait été décernée en 1947. Sans jamais lui être remise.
Par Laëtitia COURTI – 08 mai 2022 à 17:00 – Temps de lecture : 3 min
Depuis ce 8 mai 2022, l’anomalie de l’histoire est effacée. Oyonnax a, en effet, officiellement reçu la médaille de la Résistance, qu’un décret du 16 janvier 1947 lui accordait. Elle est l’une des 18 collectivités françaises à avoir été ainsi distinguée, comme l’a rappelé le général Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération , présent ce dimanche au parc René-Nicod.
Concret et symbolique
« Peut-être trouvez-vous étrange, qu’ en ce 8 mai 2022 , au nom du Président de…
Les lauréats du Concours national de la résistance ont participé à la cérémonie au jardin de la Garenne de Vannes
35 élèves de lycées et collèges morbihannais, lauréats au Concours national de la résistance et de la déportation, ont assisté à la cérémonie d’hommage aux résistants et soldats de la France, mercredi 11 mai, au jardin de la Garenne de Vannes.
400 élèves de collèges et lycées morbihannais s’étaient inscrits cette année au Concours national de la résistance et de la déportation, organisé par l’académie de Rennes et présidé par Claire Lécuyer. Les 35 lauréats ont assisté, mercredi 11 mai, à la cérémonie d’hommage aux résistants et soldats de la France combattante devant la stèle du jardin de la Garenne, à Vannes.
Célébration : une table ronde prévue sur le général de Gaulle » L’homme de Brazzaville «
En prélude à une excursion à Colombey-les-Deux-Églises le 25 juin prochain, le Comité de jumelage Reims-Brazzaville évoque la mémoire du général de Gaulle.
Samedi 18 juin à 18 h, la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Reims abritera la table ronde sur Charles de Gaulle. 82 ans en arrière, c’était le 18 juin 1940 qu’il lançait depuis Londres son appel aux Français à s’unir dans l’action pour libérer la France.
Pour beaucoup de Français, les premiers mois de la France libre s’apparentent à l’exil du général de Gaulle. Or, à cette époque, la vraie capitale de la France libre ne fut pas Londres mais plutôt Brazzaville. C’est de Brazzaville que la Résistance extérieure française s’était organisée.
Naturellement, le Comité de jumelage Reims-Brazzaville a choisi cette date pour présenter cet événement en partenariat avec le Champagne Taittinger, le Mémorial Charles de Gaulle et Reims 2028, capitale européenne de la culture.
En interaction avec l’assistance, interviendront Jean-François Muracciole, historien, spécialiste de la Résistance de la France libre et de la Seconde Guerre mondiale ; Hervé Chabaud, rédacteur en chef du quotidien l’Union, passionné d’histoire ; Jean Joseph Dardennes, conférencier, agrégé d’histoire ; Linda Mfenjou, présidente de l’Union rémoise des étudiants africains.
Inscription en ligne :
https://www.facebook.com/comitedejumelage.reimsbrazzaville
Téléphone : 06 14 66 48 78