Auteur/autrice : JNR-CPL

CONFÉRENCE « POLICES ET POLICIERS SOUS L’OCCUPATION »

CONFÉRENCE « POLICES ET POLICIERS SOUS L’OCCUPATION »

LES RENDEZ-VOUS DU MONT-VALÉRIEN

QUATRIÈME ÉDITION

CONFÉRENCE DE JEAN-MARC BERLIÈRE
POLICES ET POLICIERS SOUS L’OCCUPATION
MERCREDI 5 FÉVRIER À 18H30

Conférence d’ouverture de cette quatrième édition des Rendez-Vous du Mont-Valérien, l’intervention de Jean-Marc Berlière, historien, spécialiste de l’histoire des polices, portera sur le sujet à la fois complexe mais nécessaire Polices et policiers sous l’Occupation. Issus de plus de 30 années de recherches, les travaux de Jean-Marc Berlière permettront d’aborder ce pan de notre Histoire, délicat, encombré d’idées reçues et d’en cerner les nuances.

Polices et policiers sous l’Occupation

L’État français, autoritaire, antidémocratique et antisémite, porteur d’un projet idéologique fondé sur l’exclusion de « l’antifrance », a porté un intérêt constant à la police qui constituait – avec la Justice – un des seuls instruments régaliens dont il disposait pour affirmer sa souveraineté face à l’occupant. Il va donc réformer cet instrument hérité de la IIIe République et charger polices et policiers de missions inédites en contradiction avec les principes républicains. Confrontés à cette dérive des missions et des pratiques, comment ont réagi des policiers acculturés au « devoir d’obéissance » et au respect de la loi ?

L’intervenant

Jean-Marc Berlière est professeur émérite d’histoire contemporaine. Historien des polices, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Polices des temps noirs (Perrin, 2018) préfacé par Patrick Modiano et Policiers français sous l’Occupation (2e édition, Perrin / Tempus, 2011)

Présentation de l’exposition | Désobéir pour sauver, des policiers et des gendarmes
« Justes parmi les nations »

Hommage aux 68 policiers et gendarmes « Justes parmi les Nations » et à leurs nombreux collègues restés à ce jour anonymes, cette exposition révèle les parcours de ces hommes et ces femmes dont les chemins se sont croisés aux heures les plus sombres de notre Histoire. Elle invite à réfléchir sur la responsabilité de l’État français dans la répression antisémite et la déportation des Juifs de France.

Inscription

« Les rendez-vous du Mont-Valérien » sont organisés par le Mémorial du Mont-Valérien (Haut lieu de la mémoire nationale du ministère des Armées), la Préfecture des Hauts-de-Seine, avec le soutien de l’Éducation nationale et l’Association des professeurs d’Histoire et de Géographie.

Informations pratiques
5 février 2020 | 18h30 | Préfecture des Hauts-de-Seine
167-177 avenue Frédéric et Irène Joliot-Curie | Plan d’accès
Entrée gratuite | Inscription via ce formulaire

Soirée d’hommage au Groupe Manouchian

Soirée d’hommage au Groupe Manouchian

L’UCFAF (Union Culturelle des Arméniens de France), en partenariat avec l’ADVR (Association de Défense des Valeurs de la Résistance) et la JAF (Jeunesse Arménienne de France), vous invitent à une soirée d’hommage au Groupe Manouchian, vendredi 21 février 2020 à 20 h.

Centre culturel UCFAF, 6 cité du Vauxhall, Paris 10°, Métro République.

Cette soirée aura lieu 76 ans jour pour jour après l’exécution des 22 membres du groupe au Mont Valérien. Elle se déroulera autour du film de Mourad Laffitte et Laurence Karsznia:

« Julien Lauprêtre, solidarité, le sens d’une vie »,  en présence de la réalisatrice.

TÉLÉCHARGER L’INVITATION

Benjamin Stora répond aux critiques des « Hommes libres »

Benjamin Stora répond aux critiques des « Hommes libres »

Le film « Les Hommes libres » d’Ismaël Ferroukhi, sur la mosquée de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, déclenche une polémique entre historiens. Benjamin Stora, spécialiste de l’Algérie, qui fut conseiller historique lors de la réalisation de ce film, a vivement réagi à la tribune, diffusée par Rue89 la semaine dernière, contestant la véracité du film.

Benjamin Stora nous a adressé des remarques concernant la tribune de Michel Renard, lui aussi historien, reprenant point pas point les critiques de son confrère.

Il est écrit par Michel Renard, en préambule de ce texte publié par Rue89 :

« Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D’autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. »

Benjamin Stora :

« C’est très exactement ce que montre le film “ Les Hommes libres”. »

À partir de ce 12 janvier, mon exposition sur la Shoah en Gironde, fondée sur mes travaux de recherches, est à nouveau exposée dans la Grande Synagogue de Bordeaux dans sa forme dite monumentale (27 panneaux rétro éclairés de plus de 2m). Le 12 janvier 1944, après que les victimes aient été majoritairement internées dans la Grande Synagogue d’où elles furent convoyées à la gare, l’avant dernier des convois Bordeaux-Drancy emporta 365 d’entre elles dont le bébé des Torrès âgé de 10 jours et Alan Gross âgé de 3 mois et beaucoup d’autres enfants. Les victimes furent pour le grand nombre déportées à Auschwitz-Birkenau où elles furent assassinées.

 Carole Lemée, commissaire d’exposition
Dominique Lormier : en 1944, «le Sud-Ouest s’est libéré seul»

Dominique Lormier : en 1944, «le Sud-Ouest s’est libéré seul»

 

 

Historien et écrivain, membre de l’Institut Jean-Moulin, Dominique Lormier a publié aux éditions Geste, «La libération du sud-ouest». Un livre pour mieux comprendre le passé. Et le présent.

Dans ce beau livre richement illustré, Dominique Lormier revient sur la Libération du Sud-Ouest de la France de juin 1944 à mai 1945. Sabotages, embuscades, captures de garnisons allemandes en fuite, batailles finales des poches de l’Atlantique marquent l’action décisive des Forces Françaises Intérieures combattantes de la résistance pour la Libération du Sud-Ouest. Il retrace l’ensemble des combats livrés durant cette période ainsi que les nombreux crimes de guerre commis par les Allemands. Les combats des poches de l’Atlantique du Sud Ouest représentent une phase importante de la libération du territoire, un sujet peu abordé par les historiens dans les ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale.
Cet ouvrage repose sur des archives et des témoignages souvent inédits, il présente les combats dans tous leurs détails et l’importance de la résistance dans les landes !

Dominique Lormier est historien et écrivain, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. Membre de l’Institut Jean-Moulin, il collabore à plusieurs revues spécialisées et à de nombreuses émissions de radio et de télévision.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages. Il a notamment publié, chez Calmann-Lévy, «Comme des lions, mai-juin 1940, le sacrifice héroïque de l’armée française», «C’est nous les Africains, l’épopée de l’armée française d’Afrique 1940-1945», «Mers el-Kébir, juillet 1940» ou «La Guerre italo-grecque, 1940-1941». Cette fois, il signe «La libération du Sud-Ouest, de Midi-Pyrénées jusqu’au Limousin» (Geste éditions).

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“Je découvre que mon père a sauvé 14 000 juifs”

“Je découvre que mon père a sauvé 14 000 juifs”

By Haï

Découvrir que votre père a eu une deuxième vie est généralement une nouvelle inquiétante. Mais pour l’écrivain Sarah Kaminsky, la découverte de l’histoire du passé de son père a changé sa vie dans le bon sens du terme.

Dans son livre, « Adolfo Kaminsky: La vie d’un Faussaire », elle raconte l’héroïsme et l’abnégation de son père dont le rôle a été crucial pour sauver des vies juives pendant la deuxième guerre mondiale.

Adolescent pendant l’occupation nazie de Paris, Adolfo, qui est né dans une famille juive russe en Argentine, mais a grandi en France, a été recruté par la Résistance française pour produire des documents de voyage falsifiés.

En fin de compte, en utilisant les compétences qu’il avait acquises dans son précédent travail dans un magasin de teinture, il est devenu l’un des principaux faussaires de la Résistance, et a permis grâce à ses papiers de sauver environ 14.000 Juifs.

Le faussaire humaniste

Les 25 années suivantes, Adolfo a travaillé comme photographe sans que son entourage ne se doute de ses actions dans la Résistance. Il a continué sa vie en secret, se qualifiant de « faussaire humaniste. »

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Table ronde autour de la question des « analogies et différences entre les crises des années trente et celles d’aujourd’hui »

Table ronde autour de la question des « analogies et différences entre les crises des années trente et celles d’aujourd’hui »

Table ronde autour de la question des « analogies et différences entre les crises des années trente et celles d’aujourd’hui » ,
JEUDI 16 JANVIER 2020 de 14h à 17h30
au CESE (Conseil Économique, Social Environnemental )
avec la participation de
• Michaël Foessel, philosophe, professeur à l’École Polytechnique,
• François Héran, professeur au Collège de France, chaire « Migrations et sociétés »
• Anne-Marie Matard-Bonucci, professeure d’histoire contemporaine à l’université de Paris 8,
• Jean Vigreux, professeur d’histoire contemporaine, directeur de la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon
modérateurs
• Serge Wolikow, Président de la Fondation pour la Mémoire de la déportation
• et Benoît Garcia , conseiller et coordinateur du partenariat au CESE.

LES ANNEES 30 / AUJOURD’HUI : ANALOGIES ET DIFFERENCES

Face à la montée de la xénophobie, du racisme, de l’antisémitisme, mais aussi du fait de la mise en cause des fondements démocratiques de la République et des atteintes aux libertés, il est souvent fait référence aux années trente dans le débat public.
Jusqu’où ce rappel est-il pertinent ? Comment penser, hier et aujourd’hui, le rôle du monde du travail, du mouvement syndical et associatif, de la société civile organisée et l’engagement des chercheurs en sciences humaines et sociales ? Que peut signifier dans le monde actuel la prise en compte de l’expérience historique pour penser l’innovation démocratique et sociale ? Autant de questions que les intervenants, universitaires et chercheurs pourront présenter lors de cette table-ronde et débattre avec la salle.

Ce débat a pour objectif de faire vivre ce qui est au cœur du partenariat « Mémoire et vigilance » : mettre en commun nos volontés et nos forces pour assurer un travail de mémoire et une obligation de connaissances, porter ensemble les valeurs d’une République solidaire et fraternelle, promouvoir le respect des droits fondamentaux, des libertés et de la dignité et combattre les discours de haine, d’exclusion et la violence qui en découle.

Informations pratiques
Accueil des participants à 13h30 – début des travaux à 14h
au Conseil Économique, Social et Environnemental
9 place d’Iéna 75016 Paris
Salle 301
Accès dans la limite des places disponibles, sur inscription à l’adresse :palaisdiena@lecese.fr
(métro ligne 9 station Iéna, bus 32, 63 et 82 arrêt Iéna, bus 30 arrêt Albert de Mun)