Auteur/autrice : JNR-CPL

 

Théâtre. Les confidences de Jean-Philippe Daguerre, qui a écrit sa nouvelle pièce Le petit coiffeur à Chartres

Le petit coiffeur est jouée au théâtre Rive Gauche de Paris. Jean-Philippe Daguerre a écrit la pièce à Chartres (Eure-et-Loir), en s’inspirant de la célèbre photo de Robert Capa.

Jean-Philippe Daguerre a écrit et mis en scène Le petit coiffeur, actuellement jouée au Théâtre Rive Gauche de Paris.

La pièce se déroule à Chartres (Eure-et-Loir) en août 1944, dans le salon de coiffure de Pierre et de sa mère, héroïne de la Résistance française. « Le père de Pierre a été déporté, et la coiffure, dans cette famille, c’est de père en fils. Pierre, qui est un artiste dans l’âme, va faire une rencontre qui va tout changer », raconte le metteur en scène.

Le metteur en scène voulait traiter de l’épuration sauvage, au lendemain de la Libération de la France. Les femmes accusées de collaboration avec les Allemands étaient tondues, « la plupart du temps par le coiffeur du coin, qui possédait une tondeuse », raconte Jean-Philippe Daguerre.

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Robert Nehlig, le centenaire résistant d’Ennery

Robert Nehlig, le centenaire résistant d’Ennery

Val-d’Oise. Robert Nehlig, le centenaire résistant d’Ennery

Ancien résistant et soldat de la Libération, Robert Nehlig a fêté ses 100 ans dans sa ville natale, à Ennery.

Souffler 100 bougies ? Même pas peur ! Du haut de son siècle, célébré le 8 septembre, à l’Ehpad Les Jardins d’Ennery, Robert Nehlig en a vu d’autres.

Le vénérable centenaire a fait la guerre et connu une sale époque. Celle où la liberté d’expression n’existait plus et où militer et exprimer une opinion différente de celle de l’occupant pouvait valoir douze balles dans la peau.

Brassards et champignons

Pendant l’Occupation, Robert est à Ennery. Il rejoint les rangs des Francs tireurs et partisans (Ftp), l’une des organisations de la résistance française.

À l’été 1944, son chef de réseau lui demande de se rendre à Parmain pour récupérer des brassards tricolores qui équiperont les résistants au moment de la Libération toute proche.

« J’ai récupéré les brassards. Je les ai mis dans mon panier et je suis monté sur mon vélo, se souvient Robert. Je me suis arrêté en chemin pour ramasser des champignons que j’ai mis dans mon panier. »

Quelques minutes après avoir enfourché son biclou, Robert tombe nez à nez avec des soldats allemands en pleine retraite.

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CONCERT ANNULÉ

CONCERT ANNULÉ

CONCERT ANNULÉ ⚠️
Bonjour à tou·te·s,
Après les annonces faites hier soir par le Chef de l’Etat, vous comprendrez bien que nous nous sommes dans l’obligation d’annuler le Concert de la Liberté. 😔
L’association Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation

Afmd Mémoire Vigilance

vous informera de ses projets pour 2021. Merci de nous suivre et de poursuivre votre soutien.

En attendant, prenez soin de vous et de vos proches ❤ Amitiés

Hommage à Suzanne Leclézio et sa compagne, Yvonne Ziegler,

Hommage à Suzanne Leclézio et sa compagne, Yvonne Ziegler,

Bonjour,
Pour ceux qui suivent mes posts depuis quelques mois, vous savez que j’ai sollicité la ville de Paris pour rendre un hommage à Suzanne Leclézio et sa compagne, Yvonne Ziegler, résistantes et déportées, travailleuses sociales au centre d’hygiène sociale de la rue Marcadet près de la Gare du Nord à Paris, dispensaire créé par la compagnie des chemins de fer du nord en 1936.
Ce projet a été validé par le conseil de Paris et une plaque sera apposée bientôt sur les murs de ce centre, maintenant géré par la ville de Paris. (date non connue en raison des restrictions actuelles).
En ces jours où la barbarie et le poison de l’intolérance occupent notre réalité, il me paraît important de se souvenir et d’honorer celles qui ont combattu le nazisme, aidé des familles juives persécutées et soutenu la population de ce quartier populaire de Paris lors des bombardements de 1944.
Voici en avant première, et j’en suis ému et heureux, la plaque qui sera apposée.

Le jour de la Toussaint 1944

Le jour de la Toussaint 1944

Le jour de la Toussaint 1944 , partout en France où la guerre est présente sur plusieurs fronts ou des poches de l’armée allemande en territoire français sont inexpugnables pour le moment comme à Brest , Lorient, Saint – Nazaire , La Rochelle , la pointe de Graves, l’île d’Oléron elles seront libérées en mai 1945 avec la capitulation sans conditions de l’Allemagne Hitlérienne.
Ce jour de 1944 des. Hommages et des Cérémonies rappellent les sacrifices des Fusillés pour actes de Résistance à l’occupant et à Vichy.
A Montreuil c’est Jacques DUCLOS qui rassemble plus de 10000 personnes
le Résistant dirigeants du PCF clandestin sur le sol national:
»Appelle à se souvenir des femmes et des hommes dont nous honorons la mémoire, et qui nous donnent des ordres. Ils attendent des actes. Ils attendent de nous que nous combattions, comme ils se sont battus avec courage et la volonté de faire de la France une grande Nation « …..
Le même jour de la Toussaint 1944 c’est le général de Gaulle accompagné par le Comité Parisien de la Libération et son Président André TOLLET en présence des corps constitués qui toute la journée vont successivement se rendre :
Au Mont Valérien
Au fort de Vincennes
Au Cimetière d’Ivry ( en photo)
Une seule allocution sera prononcé par le chef du gouvernement provisoire à Fort de Vincennes :
« Ces morts ces humbles morts,ces morts glorieux, c’est la pensée,c’est l’amour de la France qui les animaient tous au moment de leur sacrifice,comme ils les avaient animés à toutes les heures de leur combat . Oui ! Tandis que la torture s’acharnait à réduire leur âme à travers la douleur de leur corps, ils confessaient la France, ils ne confessaient que la France. Et à l’instant même où la rafale des fusils de l’ennemi se déchaînait pour les abattre, ils criaient :
V I V E la F R A N C E !
Ils ne criaient que cela.
828 fusillés de la région parisienne furent ensevelis à Ivry ils avaient été fusillés au mont Valérien,au stand de tir de Balard, au fort de Vincennes, parfois contre un mur de banlieue, dans la fosse où ils étaient ensevelis de nuit pour tenter de cacher le crime, au lendemain de la libération les corps des suppliciés furent réclamés par les familles des sépultures familiales les accueillants ou des carrés militaires comme à Clichy l’espace devenu libre de corps devint une pelouse, un espace sacré comme le définissait Pierre REBIÈRE ,le fils de Pierre REBIÈRE le Résistant fusillé le 5 octobre 1942 à 33 ans un des fondateurs des Brigades Internationales en Espagne Républicaine, membre du C.C. du PC en 1937 , qui donne un des premiers signes de la Résistance Militaire en abattant le conseiller juridique de l’administration militaire de l’occupant nazi , il sera un des premiers F. T. P. F.
Aujourd’hui l’espace sacré ne l’est plus il est saccagé par « erreur « sans espoir de retour nous dit-on dans les milieux bien informés, mais l’histoire continue demain elle sera portée par d’autres que nous et ce qu’une erreur ou un décret une loi a commis, une autre loi ,un autre décret peut effacer l’erreur et rendre aux Fusillés et à leurs familles le droit au souvenir respectueux de l’avenir.
Carine raconte sa grand-mère : Odette Nilès

Carine raconte sa grand-mère : Odette Nilès

Carine raconte sa grand-mère : Odette Nilès. Comme chaque mois d’octobre, la Sablière à Châteaubriant est le théâtre des commémorations des fusillés du 20 octobre 1941.
Cette année, 2020, c’était le 79 è anniversaire. L’occasion de rencontrer Carine Picard-Nilès, la petite fille d’Odette Nilès, héroïne, bien malgré elle.

C’est la femme de ma Vie…

« Châteaubriant, pour moi, c’est tout plein de souvenirs d’enfance. Tout plein de souvenirs que je partage avec mon père et avec mes grands-parents. Puisque depuis que je suis toute petite depuis que mon père, lui était tout petit, on vient à Châteaubriant aux cérémonies commémoratives pour les 27 fusillés.  Ma grand-mère, elle était internée au camp de Châteaubriant et mon grand-père lui et interné à Voves. Mais ils se sont retrouvés dans cette association de familles d’internés, de fusillés qui a été créée en 1945, le 30 septembre 1945. On est le 75e anniversaire cette année de la création de cette amicale. Ils sont dedans depuis pratiquement le début.

Moi, c’est de venir chaque année à cette commémoration. Et puis depuis, maintenant 5/6 ans je suis devenue la secrétaire générale de cette association. 

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10 ans de BD !

10 ans de BD !

Voici 10 ans en effet, le 21 octobre 2010, sortait le tome 1 de KZ Dora, ma première bande dessinée publiée, aux Editions Des ronds dans l’O. Cette édition en 2 volumes (le second est sorti en janvier 2012) est désormais très rare à trouver dans le commerce puisque seule la version intégrale (mars 2015) est maintenant disponible.
Si pour beaucoup de collègues, leur première œuvre est un galop d’essai, il représente bien plus me concernant, car je continue d’en parler quasiment chaque mois dans les écoles offrant aux enseignants qui avaient l’habitude d’inviter d’anciens témoins des camps de concentration, une alternative intéressante. Une exposition est également disponible (vente et location) et la médiation autour de KZ Dora est donc toujours importante.

C’est cet album que Stéphane Hessel avait préfacé. Son texte qui accompagne désormais l’intégrale a en effet été rédigé à la fin de l’été 2010. L’ancien résistant déporté, à la vie passionnante tant sur le plan de l’engagement que le plan culturel, avait accueilli chez lui mon éditrice Marie Moinard, qui lui avait présenté les planches. Le hasard a voulu que quelques semaines plus tard, le 21 octobre, jour de la sortie de ma BD, paraisse également son essai « Indignez-vous », qui allait devenir un phénomène éditorial.

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Rencontre

Rencontre

Dans le cadre de la programmation « Destins brisés », l’association du Mémorial a le grand plaisir de vous annoncer la venue prochaine de Ginette KOLINKA, rescapée juive d’Auschwitz, déportée à l’âge de 19 ans.

Rencontre exclusive avec une des derniers témoins de la Shoah, le dimanche 8 novembre à 14h30 au Théâtre municipal à Mayenne. Participation libre. Réservation recommandée au 02 43 08 87 35.

Biographie historique : France Bloch-Sérazin

Biographie historique : France Bloch-Sérazin

Le rôle des femmes dans la Résistance, qui plus est juives et/ou communistes, est longtemps resté un point aveugle de l’historiographie des années 1940-1945. Cette biographie historique vient ainsi réparer un oubli en faisant renaître, à partir d’un travail d’archive rigoureux, la figure emblématique et méconnue de France Bloch-Sérazin, chimiste de premier plan et militante communiste engagée tôt dans la résistante française. France Bloch-Sérazin, « morte pour la France », a été arrêtée à Paris par la police de Vichy et guillotinée par les nazis à Hambourg en février 1943, alors qu’elle n’avait pas trente ans. Voici donc le portrait d’une femme de combat, au plus près des témoignages et grâce aux lettres inédites, aux rapports de filature, aux interrogatoires de police. Celles et ceux qui l’ont connue gardent le souvenir d’une femme passionnée, symbole de courage, de générosité, de haute valeur humaine. Autour d’elle : son mari Frédo Sérazin, résistant mort pour la France à Saint-Étienne ; son père, l’écrivain Jean-Richard Bloch, tenant d’un milieu intellectuel foisonnant, uni par des valeurs politiques et morales d’engagement ; une famille dispersée par la guerre, de l’Amérique du Sud à l’URSS, des prisons françaises aux camps d’extermination. En toile de fond, c’est aussi un pan central de la résistance communiste parisienne, organisée autour du XIVe arrondissement et de Raymond Losserand, qui nous est révélée et dont le couple France Bloch-Frédo Sérazin incarne l’idéal, l’union de la culture et du prolétariat.