À Brest, une plaque en la mémoire d’Irène Vallé, résistante de la première heure

À Brest, une plaque en la mémoire d’Irène Vallé, résistante de la première heure

Dans le cadre du 75e anniversaire de l’attribution par la Nation, de la médaille de la résistance à la ville de Brest, et du dixième anniversaire de son décès, une plaque à la mémoire d’Irène Vallé a été dévoilée samedi 21 mai, dans le quartier du Restic.

Agent très actif de la Résistance

Résistante, officier de la Légion d’honneur, Irène Vallé (Davené, de son nom de jeune fille) est née le 21 mai 1921 à Rennes. Entrée très tôt dans la résistance, elle est dénoncée et arrêtée le 7 avril 1942. Après un an de prison, elle devient un agent très actif de la Résistance sous le nom de « Claudine ». Elle fut une des seules femmes à avoir eu des responsabilités nationales chez les Forces françaises de l’intérieur.

« J’ai donné ma jeunesse à mon pays, et j’ai eu la chance de m’en être sortie », témoignait-elle souvent, dans les établissements scolaires où elle transmettait les valeurs de la Résistance. En présence de nombreuses personnalités civiles et militaires, son fils Philippe Vallé, son arrière-petite-fille Inès (5 ans) et François Cuillandre, le maire de Brest, ont dévoilé la plaque de la rue qui porte désormais son nom.

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Balade en ville « La résistance à Brest »

Balade en ville « La résistance à Brest »

mar. 24/05 2022

De 20h00 à 21h30

Rue Frézier
29200 Brest

Dans le cadre du 75ème anniversaire de la remise de la médaille de la Résistance française à la ville de Brest, l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance et l’association Brest 44 vous racontent l’histoire des femmes et des hommes qui ont permis l’organisation de la Résistance à Brest, sous diverses formes, pendant l’Occupation.

Cette balade est accompagnée par les comédiens de la compagnie du Septième Cercle.
Départ rue Frézier, derrière l’Hôtel de ville
Pour toutes et tous
Gratuit et sans réservation
Durée : 1h30

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Comment faire sans compagnon de la Libération

Comment faire sans compagnon de la Libération

Depuis la mort de Hubert Germain, l’ordre de la Libération est orphelin. À la veille des 80 ans de Bir Hakeim, le général Baptiste explique sa stratégie.

Les 80 ans de Bir Hakeim, qui seront célébrés avec un colloque le 19 mai, raniment une question dont l’ordre de la Libération ne peut faire l’économie depuis le 12 octobre dernier et la disparition du dernier des 1 038 compagnons de la Libération, Hubert Germain : comment perdurer quand on est un ordre sans membre vivant ? Une autre manière d’être confronté à cette question qui préoccupe notre société : la vie d’après ?

Cette question, le général Christian Baptiste, à la tête de l’ordre depuis 2017, et qui est le premier patron à ne pas être compagnon de la Libération, se l’était posée dès sa nomination. « Quand j’ai rencontré Emmanuel Macron en août 2017, je lui ai fait comprendre que ce serait sans doute sous son quinquennat que le dernier compagnon s’en irait. L’ordre serait alors en danger. Soit on perdure sous votre autorité, soit on disparaît, lui ai-je dit. » Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que l’administration française n’aurait en effet pas tardé à subordonner l’ordre de la Libération, que l’armée aurait assez vite jeté son dévolu sur la splendide aile Louis XV des Invalides que le musée occupe aujourd’hui, bref, que l’ordre n’aurait pas survécu à ses récipiendaires.

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JNR 2022 – À la gare d’Austerlitz

JNR 2022 – À la gare d’Austerlitz

Si les conditions techniques d’édition du programme n’ont pas permis que ce tte initiative y figure, ce rassemblement est bien sûr à part entiere dans les évènement organisée autour de la journée nationale de la Résistance.
Le CPL ainsi que le comité de pilotage de la JNR 2022 appelle à y participer

Dans la SALLE 6 du Musée / Exécutions d’otages
LES ATTENTATS ANTI-ALLEMANDS. RAFLE DU 11ème À PARIS
… »En intensifiant la lutte armée, les communistes souhaitent démontrer que le pays n’est pas soumis à la loi des occupants. De jeunes juifs ont intégré les Bataillons de la Jeunesse (chargés, parallèlement à l’OS, des interventions lourdes : attaques au cocktail Molotov, incendies, destructions de lieux réquisitionnés par l’armée allemande…
Le recours aux attentats marque un tournant dans l’attitude des communistes qui privilégiaient, jusque-là, des actions d’information et d’appels à la Résistance auprès de la population.
Du 20 au 24 août 1941, une grande rafle a lieu à Paris. Elle est menée dans les arrondissements à forte implantation juive, d’abord dans le 11ème avant de s’étendre aux autres arrondissements. Plus de 4000 Juifs étrangers et français, de sexe masculin, sont brutalement arrêtés et internés au camp de Drancy dans la région parisienne. La section juive clandestine de la M.O.I. est durement éprouvée. Des dizaines de trains bondés partiront du camp de Drancy, à partir de mars 1942, vers une mort programmée…… »
Hazebrouck : une exposition et des recherches sur les familles des Résistants de 39-45

Hazebrouck : une exposition et des recherches sur les familles des Résistants de 39-45

Jusqu’à dimanche, la friche située Grand-Place accueille une exposition itinérante sur l’histoire de la médaille de la Résistance française.

Locale de Presse)

Temps de lecture: 2 min

Réalisée par l’Association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française (ANDMRF) et la Fondation de la Résistance, elle est composée de quatorze panneaux visibles dans les vitrines de la friche, visibles depuis l’extérieur. Elle retrace les conditions de la création de la médaille par le Général de Gaulle le 9 février 1943 et présente des portraits de quelques médaillés parmi les 65 123 qu’elle a décorés et dont un seul est encore vivant aujourd’hui.

Sept médaillés

« Le rôle de l’ANDMRFest de retrouver les descendants des médaillés de la Résistance, afin d’entretenir avec eux leur souvenir, échanger sur leur œuvre et les mettre à l’honneur. Pour Hazebrouck, on a répertorié sept médaillés de la Résistance, tous décédés. On a le souhait de retrouver leurs familles », explique Denis Caudron, délégué régional.

Dimanche 8 mai, l’exposition sera inaugurée après la cérémonie au monument de la Victoire, commémorant la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la seconde guerre mondiale. Elle sera alors présentée dans la grande salle de la friche. La rue devant la friche sera fermée à la circulation.

Madeleine Truel, la plus grande héroïne péruvienne de la Seconde Guerre mondiale

Madeleine Truel, la plus grande héroïne péruvienne de la Seconde Guerre mondiale

À l’occasion des célébrations du 8 mai, redécouvrons cette franco-péruvienne, née à Lima de parents français, qui s’est confrontée au totalitarisme nazi et a participé à la résistance française.

Madeleine Blanche Pauline Truel Larrabure est née à Lima le 28 août 1904. Ses parents, immigrés français arrivés au Pérou dans la seconde moitié du XIXe siècle, Alexandre Léon Truel et Marguerite Larrabure, ont donné naissance à huit enfants dont Madeleine fut la petite dernière.

Avant de devenir la Péruvienne qui fit partie de la Résistance française contre l’invasion nazie pendant la Seconde Guerre mondiale et qui vécut ses derniers jours dans le camp de concentration de Sachsenhausen, au nord de Berlin, Madeleine passe une enfance paisible et heureuse à Lima, notamment dans la maison familiale située au numéro 54 de la rue Arequipa à Miraflores entre 1916 et 1924. Issue d’une famille aux valeurs catholiques profondes, Madeleine a étudié au Collège San José de Cluny dans le centre-ville de Lima.

Mais l’histoire qui sera héroïque de Madeleine est d’abord marquée par la mort prématurée de ses parents. Son père tenait une quincaillerie située au numéro 150 Jirón de la Unión et était également pompier volontaire dans la « Caserne France ». Lors d’une intervention, il sera victime d’un accident et il en meurt le 6 mai 1918. C’est aussi parce que Madeleine perdra sa mère très jeune, qu’à l’âge de 20 ans, en 1924, elle part pour la France rejoindre ses tantes, pour ne jamais revenir au Pérou.

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Qui sont ces quatre Bourbonnais fusillés par les soldats du IIIe Reich, à Montbeugny et Chapeau (Allier), en 1944 ?

Qui sont ces quatre Bourbonnais fusillés par les soldats du IIIe Reich, à Montbeugny et Chapeau (Allier), en 1944 ?

Quatre Bourbonnais fusillés par les soldats allemands, à Montbeugny et à Chapeau, le jour de la Libération de Moulins, le 5 septembre 1944, ont fait l’objet de reconnaissances officielles.

La connaissance de l’histoire locale progresse, grâce aux recherches menées par trois bénévoles de l’Arac, l’association républicaine des anciens combattants.
Attristés par l’interdiction d’organiser des commémorations lors du premier confinement, en mai 2020, Marcel Chabanne et sa fille Françoise Pinel, fils et petite-fille du Résistant FFI (1) Joseph Chabanne, ont engagé des recherches sur les fusillés de Chapeau et Montbeugny, soutenus par le président de l’Arac, Claude Guillemin.

Le 5 septembre 1944, le jour de la Libération de Moulins, les troupes allemandes ont commis deux massacres, à la ferme de Mayence, à Chapeau, et à la ferme de Montedoux, à Montbeugny, tuant respectivement quinze et quatre gardes mobiles. La gendarmerie organise en leur mémoire des commémorations et jusque-là, peu de recherches avaient été menées concernant les autres fusillés sur ces lieux.

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Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants 

Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants 

Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants
L’association Grains de Mémoire organise une exposition et des animations jusqu’au 21 mai. L’occasion de partir en balade à la découverte des résistants et déportés sablais qui ont donné leurs noms à certaines rues, les 14 et 15 mai. Petit avant-goût.

À l’occasion de la manifestation qu’elle organise au nom de la « Mémoire de la Résistance et de la Déportation en Vendée », l’association Grains de Mémoire des Sables-d’Olonne (Vendée) propose différents rendez-vous jusqu’au 21 mai. Parmi ceux-ci, deux heures de marche commentées, samedi 14 et dimanche 15 mai, sur l’histoire de la ville pendant la Seconde Guerre Mondiale. L’occasion de (re)découvrir que des résistants et déportés sablais ont donné leurs noms à certaines rues.

Pour mettre des visages sur des noms
« Ils s’appelaient Maurice, Suzanne, Auguste, Simone… Elles et ils se sont engagés contre l’occupation nazie et la collaboration de l’État français. » Ce passage est extrait du livre Résistant(e)s et Déporté(e)s des Sables-d’Olonne. Au cours de ces promenades, l’association Grains de Mémoire redonne vie à ces visages dont les noms sont gravés sur des stèles, des plaques de rues et des écoles. Le travail de ses bénévoles permet de retracer leurs vies, parfois bien courtes, pour que ces témoins de ces années sombres laissent toutefois des traces dans la mémoire collective.

De la Chaume, en passant par le centre jusqu’au bout de ville, 35 bâtiments, rues et quartiers sont ainsi devenus autant de témoignages de leurs histoires qui croisent la grande. Comme l’explique Line Roux-Calviera, présidente de l’association Grains de mémoire : « Ces hommes et ces femmes étaient portés par le formidable espoir que la France retrouve sa liberté et son indépendance dans un monde de paix et de fraternité. Nous en sommes aujourd’hui ses héritiers ». En voici quelques exemples.

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