Au Jeu de Paume, le combat de Rose Valland pour sauver les œuvres spoliées

Au Jeu de Paume, le combat de Rose Valland pour sauver les œuvres spoliées

L’histoire du Jeu de Paume est rythmée par un nom tristement oublié : celui de Rose Valland. Conservatrice du musée sous l’Occupation, elle fait acte de résistance en notant soigneusement la liste des œuvres spoliées qui défilent sous son nez durant quatre ans. Au lendemain de la guerre, son dévouement permettra de récupérer plus de 60 000 œuvres d’art pillées par le régime nazi.

Une fenêtre sur les écoles étrangères

Avant de devenir le musée que l’on connaît, le lieu s’est doté de différents visages. Son curieux nom de « jeu de paume » a tout à voir avec le fameux sport français en vogue dès le XIVe siècle. En effet, c’est en 1861 que plusieurs membres du Cercle de la paume obtiennent l’autorisation de Napoléon III de construire un court sur la terrasse des Feuillants du jardin des Tuileries. Édifié quelques années après l’Orangerie, il reprend son plan architectural avec sa façade sud vitrée, ainsi que son fronton triangulaire. Et comme son voisin, il ne tarde pas lui aussi à se reconvertir pour devenir un musée dès 1909.

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