En Comminges ou à Toulouse, la Résistance a eu ses martyrs
78 ans après son assassinat, le résistant François Verdier reste dans les mémoires. Jean-Pierre Blanc, maire honoraire de Marsoulas, était présent pour lui rendre hommage en forêt de Bouconne.
Au-delà des Toulousains, quiconque a fait des études ou travaillé un jour dans la ville Rose, est passé forcément par les allées François-Verdier. Mais qui était François Verdier ? Un résistant français, assassiné par la Gestapo le 27 janvier 1944 dans la forêt de Bouconne, à l’Ouest de Toulouse. En 1945, la municipalité toulousaine de Raymond Badiou donna son nom à ces allées de la ville, les débaptisant par la même occasion du nom qu’elles portaient depuis le 14 novembre 1940 : celui du maréchal Pétain.
En sus de cette reconnaissance, chaque année une cérémonie en son honneur a lieu en forêt de Bouconne à la date anniversaire. Dimanche dernier, elle se déroulait en présence du préfet de Région Étienne Guyot, des élus locaux, départementaux et régionaux, des représentants des associations d’anciens combattants avec leur porte-drapeau, des historiens, ainsi que des élèves du collège François Verdier de Léguevin.
Jean-Pierre Blanc, délégué des Médaillés de la Résistance Midi-Pyrénées, maire honoraire de Marsoulas, était également présent et a, dans un discours émouvant, rappelé que ce héros de la Résistance avait reçu la médaille de la Résistance Française avec rosette, crée par le général de Gaulle, à titre posthume et attribuée le 3 août 1 946.