Mois : février 2023

79e anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian

79e anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian

Cette semaine, à l’occasion du 79e anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian, nous vous proposons de découvrir son histoire ainsi que celle de ses membres.

Ce groupe de résistants particulièrement actif en région parisienne est dirigé, à partir de 1943, par Missak Manouchian.

Principalement composé d’hommes et de femmes étrangers ou d’origine étrangères, le groupe dépend de la branche armée du parti communiste : les Francs-tireurs partisans main d’œuvre immigrée.

Ils organisent et prennent part à divers attentats en région parisienne et sont activement recherchés par les services de police.

A l’issue d’une filature de plusieurs mois, 68 membres du groupe sont arrêtés le 16 novembre 1943. 23 sont condamnés à mort par un tribunal militaire allemand en février 1944 : 22 hommes et 1 femme.

79e anniversaire du martyre des résistants immigrés et français du mouvement FTP-MOI,

79e anniversaire du martyre des résistants immigrés et français du mouvement FTP-MOI,

 
Ce dimanche matin, nous commémorons au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine le 79e anniversaire du martyre des résistants immigrés et français du mouvement FTP-MOI, fusillés par les Nazis le 21 février 1944 et connus sous le nom de “Groupe Manouchian-Boczov”.
Cette cérémonie annuelle d’hommage autour du buste de Missak Manouchian et près des tombes des fusillés, est toujours émouvante.
79e anniversaire de l’éxécution du Groupe Manouchian

79e anniversaire de l’éxécution du Groupe Manouchian

Commémoration > 79e anniversaire de l’éxécution du Groupe Manouchian !
Élu-es, représentant-es d’associations d’anciens combattants et habitant-es ont rendu hommage, ce dimanche 19 février, dans le cadre de la Semaine de l’Affiche rouge, aux 22 membres du groupe Manouchian et à leur chef Missak Manouchian, exécuté-es par les nazis au Mont Valérien il y a 79 ans.
Cimetière de la porte d’Ivry – Photos Dominique Moreau
Robert Hébras, dernier survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane, est mort

Robert Hébras, dernier survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane, est mort

 

Le 10 juin 1944, il réussit, blessé, à s’échapper de la grange où il avait été enfermé avec une soixantaine d’otages par les SS de la division Das Reich. Le massacre fera 643 morts. Robert Hébras, qui n’avait cessé depuis d’effectuer un travail de mémoire, s’est éteint samedi à l’âge de 97 ans.

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Robert Hébras était né le 29 juin 1925 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) et était le dernier survivant du massacre qui y fut perpétré le 10 juin 1944 (643 morts dont 260 mineurs, parmi lesquels 68 avaient moins de 6 ans). Il est mort samedi 11 février à 97 ans, ont annoncé dans un communiqué sa famille, Philippe Lacroix, le maire d’Oradour-sur-Glane, et Benoît Sadry, président de l’Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane.

Robert Hébras avait 18 ans lorsque le régiment Der Führer de la Panzerdivision blindée Das Reich de la Waffen-SS investit le bourg. Les hommes furent parqués dans les granges, les femmes et les enfants dans l’église. Pour le jeune Robert, ce fut la grange Laudy, avec une soixantaine d’otages, sous la garde d’un détachement et de deux mitrailleuses. Après une heure d’attente, la fusillade éclata. Suivit l’inspection du charnier pour achever les blessés au pistolet et incendier le bâtiment. Il n’y eut que six blessés survivants, cachés sous l’empilement des cadavres.

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80 ans de la Médaille de la Résistance française.

80 ans de la Médaille de la Résistance française.

Il y a 80 ans, le 9 février 1943, le général de Gaulle créait à Londres un ordre appelé à marquer l’histoire d’un sceau de droiture et de bravoure, la Médaille de la Résistance française.

Le Général pérennisait ainsi la reconnaissance de la Nation envers « les actes remarquables de foi et de courage » qui rappelèrent la France à elle-même, à l’esprit de résistance propre à notre peuple.

Sous l’égide de la croix de Lorraine, De Gaulle assembla cette armée de l’ombre qui se dressait autour de lui, formée de tous ceux qui refusaient de courber l’échine, de renoncer à leur idéal, et qu’on reconnut dès lors comme tel aux couleurs de leur combat, rouge du sang, noir du deuil.

Aux côtés des figures qui marquaient leur temps par leurs dons, les lettres avec René Char et Louis Aragon, la scène avec Joséphine Baker, la science avec Pierre Brossolette, ou bien leur don d’eux-mêmes avec l’abbé Pierre, la Résistance compta des dizaines de milliers de membres héroïques que l’oubli aurait pu ensevelir, mais dont l’Ordre a cultivé la mémoire.

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Une campagne nationale de collecte d’archives sur les médaillés de la Résistance

Une campagne nationale de collecte d’archives sur les médaillés de la Résistance

L’Ordre de la Libération lance une campagne nationale de collecte d’archives auprès du grand public. Son objectif ? Inviter les personnes détenant des documents relatifs aux titulaires de la médaille de la Résistance française, à en faire don sous forme de copie numérique.

L’Ordre de la Libération conserve un dossier pour chacun des 64 965 médaillés (40% à titre posthume). Il est important que ces dossiers puissent être enrichis afin de pérenniser et de mieux connaître l’histoire et la mémoire de ces femmes et de ces hommes. Les archives privées sont susceptibles d’apporter un autre éclairage sur l’histoire des médaillés.

En donner une copie, c’est contribuer à la transmission, à la recherche et à l’étude de l’histoire des médaillés de la Résistance française, tout en garantissant la pérennité des documents confiés au musée. Dans le cadre de cette collecte, l’Ordre de la Libération centre ses recherches uniquement sur les archives relatives au parcours individuel des médaillés de la Résistance française.

Comment participer à la collecte ?
La collecte en ligne est la solution la plus simple. Les détenteurs d’archives ont la possibilité d’envoyer directement les copies numériques de leurs documents par mail, à l’adresse collectemrf@ordredelaliberation.fr. Les conditions de don sont fixées par un contrat.

Pour toute question concernant la collecte :  Roxane Ritter : 01 80 05 90 82 ou collectemrf@ordredelaliberation.fr

A lire:
La population des médaillés est en fait mal connu. Une étude (Essai d’étude prosopographique partielle sur les médaillés de la Résistance) portant sur 2092 médaillés a été réalisée entre 2021 et 2022.

Elle est consultable ici.

Ses résultats peuvent se révéler partiels mais ils n’en demeurent pas moins la première étape d’un travail plus conséquent sur l’ensemble des médaillés de la Résistance. Elle a été réalisée essentiellement à partir des archives détenues par l’Ordre de la Libération confrontées à celles conservées au Service historique de la Défense.

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Des traîtres dans la Résistance

Des traîtres dans la Résistance

Des traîtres dans la Résistance

par LCP

En mai 1943, Ernest Kaltenbrunner, nouveau chef à Berlin de l’Office central de la sécurité du Reich (RHSA) remet à Hitler un rapport qui décrit dans le détail l’organisation de la Résistance française.

Sous la forme d’une enquête historique qui s’appuie sur les archives inédites des services secrets français, ce film révèle comment la plupart des organisations de la Résistance ont été infiltrées par des français, appelés « V Man », hommes de confiance, à la solde des allemands.

L’ouverture récente de nouvelles archives des services secrets français conservées au Service Historique de la Défense (SHD) a révélé que durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart des organisations de la résistance française ont été infiltrées par des traitres au service de l’occupant allemand. Peu connue l’existence de ces traitres, qu’il s’agisse de résistants arrêtés et « retournés » ou de français acceptant contre rémunérations de travailler pour l’ennemi, éclaire d’un jour totalement nouveau à la fois l’histoire de la répression allemande et celle de la résistance française.

Ce que l’on apprend à la lecture de ces archives jusqu’alors inaccessibles c’est que les Allemands ont érigé la trahison en véritable système. Le recrutement de Français prêts à les renseigner était une des priorités de l’occupant.

Ces français qui vont porter des coups fatals à la Résistance deviennent pour les Allemands des « V-man » (« hommes de confiance »).

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