Mois : janvier 2023

L’appel du 18 juin du général de Gaulle reconstitué pour la première fois

L’appel du 18 juin du général de Gaulle reconstitué pour la première fois

Par et

Publié le 18 janvier 2023 à 05h00, mis à jour le 20 janvier 2023 à 16h36

C’est l’un des discours les plus célébrés de l’histoire de France et l’un des moins connus. L’exhortation à poursuivre le combat, lancée par le général de Gaulle depuis Londres, au micro de la BBC, le 18 juin 1940, est dans toutes les mémoires. Cet Appel, avec sa majuscule de noblesse, cette voix à nulle autre pareille, chacun croit encore les entendre sonner à son oreille. Et pourtant, il n’en existe aucun enregistrement. Cette lacune entretient la confusion, et parfois la méprise, avec d’autres moments et discours de la geste gaullienne.

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« Ils ont pris le maquis » : le livre qui renouvelle l’histoire de la Résistance

« Ils ont pris le maquis » : le livre qui renouvelle l’histoire de la Résistance

Entre archives inédites et témoignages, l’historien Fabrice Grenard, directeur historique de la Fondation de la Résistance, propose un regard neuf sur celles et ceux qui ont tout quitté pour rejoindre les foyers clandestins et combattre l’occupant allemand de 1943 à la Libération.

Par

Publié le 17 janvier 2023 à 16h00

Livre. Janvier 1943, Fritz Sauckel, responsable de la mobilisation de la main-d’œuvre pour le IIIe Reich, réclame 250 000 travailleurs français pour le 15 mars. Le gouvernement de Vichy décide alors que tous les jeunes Français nés entre 1920 et 1922 devront travailler en Allemagne pour une durée de deux ans. Si le service du travail obligatoire (STO) crée un choc au sein de la jeunesse française, seuls de 25 000 à 35 000 réfractaires font le choix de « prendre le maquis » et de rejoindre la Résistance. Leur nombre ne gonflera qu’après le débarquement allié du 6 juin 1944, atteignant 137 000 après la Libération.

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Quand Ginette Kolinka rencontre son personnage en BD

Quand Ginette Kolinka rencontre son personnage en BD

Quand #ginettekolinka rencontre son personnage en BD 😍😍😍
Pour en savoir plus sur l’album qui sort le 25 janvier : http://www.desrondsdanslo.com/GinetteKolinka.html
@fondation.memoire.shoah #auroredhondt
Vous pouvez le précommander dans toutes les librairies.
Le CRHRD présente les dessins de l’artiste juif Jacob Barosin

Le CRHRD présente les dessins de l’artiste juif Jacob Barosin

En partenariat avec l’Amitié judéo-chrétienne de France, le Centre régional d’histoire de la Résistance et de la Déportation souhaite mettre en valeur l’histoire de Jacob Barosin et montrer les copies de l’œuvre de l’artiste lors d’une exposition intitulée « Jacob Barosin, un peintre en exil », du 16 janvier au 3 février 2023.

Le vernissage de cette exposition se déroulera le jeudi 19 janvier à 18 h 30, avec les interventions de Jean Vaché, traducteur de La Cavale, et d’Armand Wizenberg, membre du conseil d’administration de la section montpelliéraine de l’Amitié judéo-chrétienne de France et coéditeur du périodique Le Puits de la parole.

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Compiègne. Ils ont marché sur les pas des déportés

Compiègne. Ils ont marché sur les pas des déportés

Il est symbolisé par des bornes plantées sur les trottoirs de Compiègne, depuis la gare jusqu’au mémorial de la Déportation. Vendredi 13 décembre, le parcours de mémoire de la déportation a été inauguré.

Les porte-drapeaux, les élus, les écoliers de la cité impériale ont suivi une centaine de bornes de métal, pendant une heure et demie, passant devant les vestiges de l’ancien pont, la maison des Justes et devant la clinique Saint-Côme, où le maire Philippe Marini les attendait, pour leur raconter l’histoire de cette photo, où l’on distingué des déportés qui partaient vers les camps de la mort avec le sourire : «Ici, c’était l’entrée du camp. D’ici, les déportés, étaient tassés dans des wagons qui partaient vers la pire des choses, avec un voyage de trois à cinq jours, dans des conditions épouvantables… Et pourtant, sur cette photo, ils sourient. On sait pourquoi. Il y avait en face, un café (aujourd’hui le restaurant Aurassi). Les gérants avaient une fille, qui les regardait depuis le premier étage, en habit de première communion. Alors, ils lui sourient…»

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A Saint-Renan, fin de l’exposition sur les femmes de la Résistance au collège Simone-Veil

A Saint-Renan, fin de l’exposition sur les femmes de la Résistance au collège Simone-Veil

L’exposition consacrée aux Résistantes de la Seconde Guerre mondiale s’est achevée vendredi 13 janvier 2023 au collège Simone-Veil, à Saint-Renan. « Vivre à en mourir » trouvera un prolongement en mars dans un voyage à Paris.

Le collège Simone-Veil, à Saint-Renan, a accueilli jusqu’au 13 janvier, près du hall de l’établissement, l’exposition « Vivre à en mourir », titre emprunté à Louis Aragon. Cette exposition, réalisée par l’Association nationale des anciens combattants et victimes de guerre (Anacr) et les Amis de la Résistance, présente le parcours de vingt femmes d’exception, des combattantes et résistantes européennes de la Seconde Guerre mondiale, dont les Françaises Danielle Casanova, Annick Pizigot, Hélène Studler, Simone-Michel Lévy et Marguerite Caudan. Le portrait de femmes européennes de toutes origines sociales et confessions, qui se sont battues pour la liberté. Les élèves de 3ème du collège ont travaillé sur cette période de l’histoire.

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Adolfo Kaminsky : l’homme aux mille vies est décédé

Adolfo Kaminsky : l’homme aux mille vies est décédé

13 janvier 2023 | PAR Elisa Barthes

Cette semaine a commencé avec la perte d’une figure de la résistance. Adolfo Kaminsky s’est éteint à l‘âge de 97 ans le 9 Janvier dernier. Surnommé “le roi des faux papiers”, il a fourni des faux documents durant toute la Deuxième Guerre Mondiale, permettant de sauver des milliers de Juifs et résistants traqués. Hommage à ce héros de l’ombre.

 

 

Photographe et résistant français, Adolfo Kaminsky a donné sa vie pour sauver celle des autres. Décédé à l’âge de 97 ans, il laisse derrière lui des destins sauvés, mais aussi des photographies historiques. Né en 1925 à Buenos Aires, fils d’immigrés Russes Juifs, il s’installe rapidement en France. Très jeune, son intérêt pour l’art se manifeste, il a pour ambition de devenir artiste peintre. Mais la guerre dévie sa route, il est interné au camp de Drancy à l’âge de 17 ans, durant 3 mois. Il en sort en Janvier 1944 : il est entré comme Juif et est libéré comme natif de Buenos Aires, après l’intervention du consulat Argentin.

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