Mois : septembre 2022

Découvrez le parcours Résistantes, femmes dans la résistance française par C215

Découvrez le parcours Résistantes, femmes dans la résistance française par C215

 

Profitez de la période estivale pour découvrir les 22 portraits de l’artiste C215 autour des femmes dans la résistance française, réalisés dans l’arrondissement !
Le projet Résistantes, femmes dans la résistance française, a été mené en collaboration avec le street-artiste Christian Guémy, alias C215.
En août 2022, 22 portraits de femmes illustres, symboles de la Résistance, ont été réalisés dans différents lieux de l’arrondissement.
Retrouvez prochainement plus d’information sur le projet, sur cette page et les réseaux sociaux de la Mairie !
Pour faire votre parcours, suivez les adresses :
Louise Losserand, 185 rue Losserand (croisement rue Pierre Larousse)
Berty Albrecht, 200 Rue Losserand
Germaine Vogel, 229 Rue Losserand
Marie Politzer, 10-16 Avenue Marc Sangnier
Danielle Casanova, 10-16 Avenue Marc Sangnier
Louise Macault, 10 Avenue Marc Sangnier
Maryse Bastié, Stade Didot, 16 Avenue Marc Sangnier
Martha Desrumaux, 20-24 Avenue M. Sangnier (proche du Théâtre 14)
Marie-Claude Vaillant Couturier, 20-24 Avenue M. Sangnier (croisement Avenue G. Lafenestre)
Noor Inayat Khan, 11 Avenue G. Lafenestre (croisement Avenue M. d’Ocagne)
Lucie Aubrac, 108 Rue Didot
Vera Leigh, Place Ambroise Croizat
Marie Thérèse Auffray, 8-10 Avenue de la Sibelle
Germaine Tillon, Métro Saint Jacques
Charlotte Delbo, 83 Boulevard Arago
Elsa Triolet, 234 Boulevard Raspail
Joséphine Baker, 18 Rue Jean Zay
Olga Bancic, 120 Rue du Château
Lee Miller, 47 Rue Boulard
Genevieve De Gaulle – Anthonioz, 86 Avenue du Général Leclerc (rond point Alésia – Victor et Hélène Basch)
Cécile Rol Tanguy, 38 Avenue du Général Leclerc
Lise London, 2 Avenue du Général Leclerc
Libération de la Corse, le témoignage du dernier participant au débarquement d’Ajaccio

Libération de la Corse, le témoignage du dernier participant au débarquement d’Ajaccio

En 1943 à la libération de la Corse, Denis Fagnano centenaire aujourd’hui, débarque à Ajaccio à bord du sous-marin Casabianca. Italien d’origine, quatre ans plus tôt il modifie son état civil et profite de son nom à consonance insulaire pour s’engager. Témoignage.

Il y a 79 ans, le 9 septembre 1943 avec l’insurrection d’Ajaccio, débutait le processus de libération de la Corse, premier territoire français à se libérer de l’occupation notamment grâce aux Corses qui mènent la résistance depuis le maquis de juin à juillet 1943. Ces derniers subiront une répression dure, très dure même, de la part la police politique fasciste italienne, l’OVRA et plus de 800 Corses seront arrêtés et déportés en Italie mais les habitants n’en démordent pas et continuent. Ils seront notamment aidés par le bataillon de choc arrivé à bord du sous-marin Casabianca à Ajaccio. Un sous-marin à bord duquel se trouvait Denis Fagnano au moment du débarquement. À 100 ans, il est le dernier membre du débarquement encore en vie. Il vit à Nice entourée de ses deux fils Jean-Luc et Daniel. 79 ans après il a gardé un souvenir intact de la Corse. Une île avec laquelle Denis Fagnano avait un lien malgré lui, et ce, bien avant la guerre.

Nous sommes en 1932, Denis Fagnano n’a que 10 ans quand il fuit le régime italien avec ses parents pour s’installer en France. Quelques années plus tard, le 3 septembre 1939, la guerre éclate. Denis Fagnano veut donc s’engager dans l’armée, mais d’abord, il lui faut obtenir la nationalité française « Les Italiens, à l’époque pendant la guerre, ne reconnaissaient pas les changement de nationalité » et s’il se faisait arrêter il était traître à sa patrie et fusillé, alors il a fallu trouvé une combine explique son fils Jean-Luc « On lui avait attribué un nom bien français mais en sortant du bureau un copain le reconnait et l’appelle Fagnano, alors on lui propose de garder son nom mais de le mettre à l’état civil en Corse, puisque Fagnano cela peut être corse de consonance. » Voilà qu’à 18 ans, Denis Fagnano se trouve un lien avec l’île qu’il n’a alors jamais foulé. « Dans mon livret militaire je suis né à Santa-Maria Siché » dit-il, officiellement baptisé à l’église de Santa Maria, il a des papiers corses, il est corse.

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Histoire de la guerre d’Espagne

Histoire de la guerre d’Espagne

Ce documentaire aborde l’histoire de la guerre d’Espagne et plus particulièrement l’histoire des Brigades Internationales, mais pas seulement. Les « volontaires internationaux» qui s’engageaient pour l’Espagne Républicaine n’étaient pas isolés. Un vaste réseau militant a mené, en France en particulier, une action constante de solidarité par le biais de collectes d’argent et de vivres pour l’Espagne Républicaine, il s’agit donc de croiser l’histoire des Brigades Internationales avec celle d’organisations comme le Secours Populaire pour avoir une vision générale de l’engagement international pour l’Espagne Républicaine durant ces années de front populaire et de montée du fascisme en Europe. Il s’agit aussi de se pencher sur un pan de l’histoire du Parti Communiste, au temps de Staline et du Komintern. Il s’agit enfin d’appréhender la façon dont s’est construite cette histoire, ce « grand récit », en particulier l’histoire « officielle » construite par le Parti Communiste. Sans oublier la présence importante des femmes dans cette histoire, des femmes écartées rapidement du front, des femmes dont l’engagement a été gommé de l’histoire telle qu’elle a commencé à être construite dès 1937 (année de leur éviction du front en Espagne). Ce documentaire a été produit par le CHS. Réalisatrice : Jeanne Menjoulet

Samedi 17 et dimanche 18 septembre – Et si on profitait des journées européennes du patrimoine pour visiter ou retourner au musée? L’entrée au musée de la Résistance et au mémorial de Dun-les-Places sera gratuite. Nombreuses animations à la Maison du Parc et visite commentée du mémorial à 16h, le samedi et dimanche.
Grande figure de la résistance à Saint-Nazaire, Christiane Cabalé, rescapée des camps nazis, est morte à 97 ans

Grande figure de la résistance à Saint-Nazaire, Christiane Cabalé, rescapée des camps nazis, est morte à 97 ans

C’était l’une une des dernières résistantes encore en vie. Christiane Cabalé est décédée dans la nuit du mercredi 10 août au jeudi 11 août.

Déjà chevalier de la légion d’honneur, Christiane Cabalé avait reçu en juin dernier la médaille de Grand Officier, l’un des plus hauts grades existants. Un véritable honneur pour elle : « C’est une reconnaissance pour ce que j’ai fait ce que j’ai pu pour mon pays. Je suis très fière d’avoir la légion d’honneur », nous avait-elle confié au printemps dernier.

 

Les femmes dans la Résistance à Bayeux : le musée de la Bataille de Normandie lance un appel à témoins

Les femmes dans la Résistance à Bayeux : le musée de la Bataille de Normandie lance un appel à témoins

Pour collecter des données locales, le Musée de la Bataille lance un appel à témoignages en marge de l’exposition Les femmes dans la Résistance, visible jusqu’au 18 septembre.

L’exposition itinérante « Les femmes dans la Résistance » fait étape à Bayeux (Calvados) depuis le 14 mai 2022. Conçue par la Fondation de la Résistance, elle est visible (après acquittement du billet d’entrée) au Musée mémorial de la Bataille de Normandie jusqu’au 18 septembre 2022.

Inaugurée à Paris le 8 mars 2021 à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, cette exposition itinérante à vocation pédagogique a été conçue et réalisée par la Fondation de la Résistance, avec le concours de nombreux partenaires, tels que les musées, les centres d’archives, les associations, les fondations et les familles de résistants.

Les conséquences du contexte de l’Occupation sur la condition féminine

« Constituée de 13 panneaux, elle explique les conséquences du contexte de l’Occupation sur la condition féminine, revient sur le rôle important qu’ont pu avoir les femmes dans l’émergence de la « résistance pionnière » et les différentes tâches qu’elles ont pu exercer dans le cadre de la lutte clandestine. Elles sont agents de liaison, de renseignement, jouent un rôle d’intendantes, participent aux filières de sauvetage, aident quotidienne les maquisards », énumère Philippe Paris, régisseur du pôle histoire et collections du musée mémorial de la bataille de Normandie à Bayeux.

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Le 78e anniversaire de la Libération de Lyon commémoré ce samedi

Le 78e anniversaire de la Libération de Lyon commémoré ce samedi

À l’occasion des 78 ans de la Libération de Lyon, le 3 septembre 1944, la Ville de Lyon organise ce samedi une série de commémoration à l’Hôtel de Ville.

Le 3 septembre 1944, le général Diego Brosset, commandant de la première division de la France Libre, épaulée par la 36e Division d’Infanterie américaine et les Forces françaises de l’Intérieur, libérait la ville de Lyon en s’emparant de l’Hôtel de Ville. Ce samedi 3 septembre 2022, 78 ans plus tard, Lyon célébrera sa libération.

Une cérémonie place Bellecour

Plusieurs temps forts sont organisés à partir de 18 heures, en présence du maire de Lyon Gregory Doucet. Les commémorations débuteront par un dépôt de gerbe dans la cour de l’Hôtel de Ville de Lyon, proclamée « Capitale de la Résistance » par le général de Gaulle en septembre 1944 et qui fut par la suite « Médaillée de la Résistance française » par décret le 20 novembre 1946.

La cérémonie se poursuivra par une marche jusqu’à la place Bellecour, en empruntant la rue Paul Chenavard. Le cortège sera emmené par 70 jeunes du Service national universel chargés de porter les drapeaux. Les commémorations seront clôturées sur la place par les discours des officiels et un concert de la fanfare du 27e Bataillon de chasseurs alpins (BCA).