Mois : septembre 2021

CEREMONIE DE DEVOILEMENT DE LA PLAQUE COMMEMORATIVE EN HOMMAGE à JEAN de VOGÛE

CEREMONIE DE DEVOILEMENT DE LA PLAQUE COMMEMORATIVE EN HOMMAGE à JEAN de VOGÛE

Jeudi 16 septembre à 14 h 15
3, rue Léon Cosnard -75017 – PARIS
Jean de Vogüé, responsable du COMAC pour la zone Nord (photographie extraite de La Libération, les archives du COMAC, mai-août 1944, Editions de Minuit, 1964)
Né à Paris le 27 avril 1898, Jean de Vogüé s’engage dans la Marine en mars 1917. Admis à l’Ecole navale, il en sort enseigne de vaisseau en décembre 1917. Embarqué sur un torpilleur, il prend part à la guerre navale en Méditerranée. Après l’armistice, Vogüe est envoyé à la flottille du Danube pendant l’année 1919. Promu lieutenant de vaisseau en 1924, il quitte la Marine deux ans plus tard. Il entre ensuite dans les affaires et devient l’animateur du Comité de répartition des sucres.
Mobilisé fin août 1939, il est désigné comme officier de liaison à l’Amirauté britannique. Promu capitaine de corvette en mai 1940, il prend part aux combats et à l’évacuation de Dunkerque, qu’il quitte le 4 juin au matin. Jean de Vogüe est alors promu chevalier de la Légion d’honneur. Retourné en Angleterre, il refuse de reconnaître l’armistice et décide de rentrer en France en juillet 40 où il est aussitôt démobilisé. En 1940 et 1941, son action se porte sur la propagande dans tous les milieux de zone Nord, dans le but de préparer le climat pour les luttes futures et d’entraîner des couches de plus en plus importantes de la population dans la Résistance. Il participe alors à la diffusion de nombreux journaux clandestins.
A partir de novembre 1942, il travaille en étroite coordination avec le mouvement Combat zone Nord. Grâce à l’appui de Combat, il peut développer un groupe en zone Nord. En février-mars 1943, à la demande du BCRA (missions de Brossolette et Passy), il fusionne ses forces avec le mouvement CDLR dirigé par Lecompte-Boinet, dont il devient l’adjoint. Il s’applique d’abord à donner une structure régionale et départementale solide, à la fois hiérarchisée et décentralisée.
Une stèle enfin édifiée pour Jean Viennot, un jeune résistant mort pour la France

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Un livre hommage à son oncle, compagnon de cellule du résistant Jacques Desbonnet

Un livre hommage à son oncle, compagnon de cellule du résistant Jacques Desbonnet

C’est en retraçant sa généalogie que Thomas Duhem découvre René Wallard, son oncle résistant et compagnon de cellule de Jacques Desbonnet, “j’avais alors le devoir d’écrire”.

Rien ne le destinait à écrire deux livres ni à mettre les pieds dans les Hauts-de-France jusqu’à ce qu’il mette le nez dans sa généalogie. Thomas Duhem est originaire de l’est de la France, en Meurthe-et-Moselle. Passionné d’histoire, il décide un jour d’étudier en détail son arbre généalogique. Il va alors se découvrir un cousin dans le Nord, Arthur, mais surtout, René Wallard, un oncle résistant de la Deuxième Guerre mondiale et compagnon de cellule de Jacques Desbonnet, figure douaisienne de la résistance. De fil en aiguille il retrouvera aussi sa fille, Micheline, et passera deux ans à recueillir son témoignage ainsi que celui de Jacques pour retracer et surtout retranscrire l’histoire de son oncle, assassiné en août 1943 par les Allemands.

“Le devoir d’écrire”

Fonctionnaire d’État, il avoue n’avoir jamais été un grand littéraire mais “j‘ai appris, je n’avais pas le choix. Ce n’est pas une passion pour l’écriture que je me suis découvert mais bien une obligation d’écrire pour que cette partie de l’histoire ne s’envole pas avec Jacques Desbonnet qui n’est malheureusement pas éternel”. C’est ainsi que sort un premier livre, Dis leur de ne jamais pardonner, à la mémoire de son oncle. Puis un deuxième ouvrage nait de ce voyage dans l’histoire quand Thomas Duhem décide d’écrire sur le parcours du douaisien Jacques Desbonnet dans Être prêt. Le livre a été écrit en quelques mois et à distance puisque Thomas et Jacques étaient alors confinés, l’un dans le nord et l’autre dans l’est. “On a presque tout fait par téléphone, je lui posais des questions et il me racontait. Ce qui est bien avec Jacques c’est qu’il a une excellente mémoire, il se souvient encore de chaque détail de son quotidien pendant la guerre. C’était très facile de travailler avec lui”, confie Thomas Duhem.

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Histoire : “Fini de reculer ! On se fait tuer sur place !”

Histoire : “Fini de reculer ! On se fait tuer sur place !”

Le 11 septembre 1944, à Belmont, près de Fayl-Billot, le détachement de soldats français de l’aspirant Pasquet était réduit au silence en affrontant une colonne allemande en retraite.

C’était, à partir de 1942, la seule formation militaire française tolérée par l’Occupant. Autant dire que les résistants ont regardé avec grande méfiance, voire hostilité le 1er régiment de France, créé en zone libre et dont un détachement est arrivé dans le Nord-Est (en zone occupée) fin mai 1944. Mission des hommes du commandant Samuel Meyer : assurer la surveillance de la ligne électrique à haute tension Paris-Kembs. Voilà pourquoi un de ses éléments s’est établi en Haute-Marne, à Champigny-lès-Langres.

Le commandant Meyer l’y a rejoint le 15 août 1944, portant son poste de commandement à Hûmes, puis rassemblant ses trois compagnies à Bussières-lès-Belmont. Effectifs à sa disposition : 248 officiers, sous-officiers et soldats casqués, habillés et armés.

Alors que Londres a refusé le passage du 1er régiment de France à la Résistance, les officiers du bataillon Meyer, sans grand enthousiasme, ont pris la décision, le 2 septembre 1944, de se joindre aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) de la Haute-Marne. Ils formeront le groupement Oscar, qui se battra dans la région de Fayl-Billot en liaison avec le maquis de Bussières.

Blessés et capturés

Le 11 septembre 1944, la section du lieutenant Bertrand d’Arras part, avant l’aube, pour le château de Saulles. Elle doit y assurer la protection d’un poste de secours. En arrivant sur Belmont, elle se heurte à la tête d’une colonne allemande qui cherchait à rejoindre la nationale 19, capturant le major Teudesmann. Bientôt, le combat s’engage, dans le village, puis à hauteur du cimetière. Des renforts sont envoyés par Meyer. Notamment les douze hommes de l’aspirant Michel Pasquet. Le jeune officier arrive près du cimetière lorsqu’il est pris sous le feu des Allemands qui y sont retranchés. « Maintenant c’est fini de reculer ! On se fait tuer sur place ! », lance-t-il.

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Madeleine, nom de code Reiner, résistante au dernier degré

Madeleine, nom de code Reiner, résistante au dernier degré

Propulsée dans l’occupation allemande par un formidable « coup de pied au cul »l marqué du sceau de la Wehrmacht, la jeune Madeleine Riffaud, 17 ans, est décidée : d’une manière ou d’une autre, elle entrera dans la résistance. Encore faut-il la trouver. « Madeleine, Résistante », portrait-BD d’une femme extraordinaire, qui refuse de se définir comme telle. Et pourtant…

Par Lysiane Ganousse 03 sept. 2021 à 19:30

« Les forces d’occupation devraient toujours penser à une bonne chose : c’est qu’on fabrique beaucoup plus de résistants, de maquisards et tout ça par un simple coup de pied au cul que par d’autres choses. »

Madeleine vient de le subir, ce fameux coup de pied de l’humiliation, marqué de la semelle d’un officier de la Wehrmacht alors qu’elle essayait désespérément de trouver un brancard pour son grand-père sur les routes de l’exode. La violence de la défaite, le claquement des mitrailleuses allemandes canardant à l’aveugle les convois de réfugiés, et le tempérament en acier de la jeune fille qui n’en avait pas encore fini de son adolescence avaient déjà préparé le terrain.

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Fabrice Grenard, responsable du département recherche et pédagogie de la Fondation de la Résistance, vient de publier aux Presses universitaires de France (PUF) :
Le choix de la résistance. Histoires d’hommes et de femmes (1940-1944).
Note de l’éditeur :
Comment se fait le choix de la Résistance dans la France occupée ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui ont décidé, un jour, de s’engager dans la Résistance, de lutter contre l’occupant allemand et le régime nazi ?
À travers 15 portraits d’hommes et de femmes, résistants connus (Henri Frenay, Germaine Tillion) ou inconnus, Fabrice Grenard tente d’approcher au plus près ce mystère de l’engagement. Il fait droit à la diversité des Résistants – jeunes d’à peine 18 ans, militaire, communiste, prêtre catholique, intellectuel, paysan, parisiens, provinciaux, hommes, femmes, et même famille entière, blancs, noirs, nobles, ouvriers –, et aux différentes formes que pouvait prendre la Résistance : armée secrète, passage en zone libre, journal clandestin et contre-propagande, maquis, FFI, Français Libres, à Londres, à Paris, dans le Vercors…
Ce livre donne un visage à la Résistance. Il essaie d’en restituer l’esprit, les actions et le quotidien. C’est la véritable histoire de l’armée des ombres, écrite cette fois, non par un romancier, même s’il fut de l’envergure de Kessel, mais par un historien, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale
77ème anniversaire de la libération de Montpellier

77ème anniversaire de la libération de Montpellier

Aujourd’hui à #Montpellier, nous avons célébré le 77ème anniversaire de la libération de la ville.
Après un #Hommage aux #Victimes de la #Gestapo à la Villa des Rosiers, nous nous sommes rendus à la Cité scolaire Françoise Combes pour un hommage aux victimes de la Milice. Puis nous avons assisté à la #Cérémonie officielle au Monument aux Morts de toutes les Guerres.