Mois : décembre 2019

« Histoire est inspirée par les femmes courageuses de la Résistance française »

« Histoire est inspirée par les femmes courageuses de la Résistance française »

Dakota & Elle Fanning dans le film The Nightingale de TriStar

Selon The Wrap, Dakota Fanning (La guerre des mondes, Il était une fois à Hollywood) et Elle Fanning (Super 8, maléfique) ont officiellement signé pour les rôles principaux dans la prochaine adaptation du film dramatique de TriStar Pictures. Le rossignol, qui sera basé sur le roman le plus vendu de Kristin Hannah du même nom. Les anciennes enfants vedettes sont définies pour interpréter les rôles des sœurs Vianne et Isabelle.

(…)

Publié pour la première fois en 2015 Le rossignol suit l’histoire de deux sœurs en passe de devenir majeures en France à la veille de la Seconde Guerre mondiale et raconte l’histoire de leur combat pour survivre sous l’occupation allemande de la France. L’histoire est inspirée par les femmes courageuses de la Résistance française qui ont aidé les aviateurs alliés à s’échapper du territoire occupé par les nazis et à cacher des enfants juifs.

«Le rossignol» sera la première fois que nous agissons ensemble à l’écran. Nous avons joué le même personnage à différents âges mais nous ne nous sommes jamais parlé devant une caméra. «  Les soeurs Fanning ont déclaré dans une déclaration commune. «Pendant des années, nous avons cherché un film à faire les uns avec les autres, puis ce bijou est apparu. En tant que soeurs, partager notre talent artistique tout en donnant vie à une histoire de soeur si puissante est un rêve devenu réalité. Nous sommes très chanceux d’avoir notre intrépide directrice, Mélanie Laurent, pour nous guider tout au long du voyage. Faisons ça, ma soeur !!

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CNRD 2020 : Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne

CNRD 2020 : Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne

Entre mai et juillet 1940, la France doit faire face à un effondrement sans précédent. En deux mois, elle connaît la plus importante défaite de son histoire, l’occupation ou l’annexion d’une partie de son territoire par le vainqueur, la disparition de la République et son remplacement par un État français autoritaire et collaborateur.

Dans ce bouleversement absolu, des individus conservent l’espoir et veulent résister au cours des événements. Certains tentent d’éviter la défaite, d’autres – souvent les mêmes – essaient de préserver la possibilité d’une revanche. Peu nombreux, démunis de tout ou presque, peu ou pas organisés, ils sont résolus à faire quelque chose et à trouver les moyens d’y parvenir.

La première étape est de comprendre ce qu’il s’est passé. Chacun, avec son niveau de connaissance, cherche une explication dans la situation de la France, de l’Europe ou du monde. Le milieu familial ou professionnel, les engagements politiques, syndicaux ou confessionnels, l’attachement à des valeurs ou le sentiment patriotique donnent des clés de lecture des événements et déterminent leur interprétation. Des individus d’origines très différentes et aux itinéraires personnels très contrastés peuvent se retrouver dans la même dénonciation de l’occupation et de la collaboration.

La compréhension, réfléchie ou intuitive, des événements conduit à une deuxième étape, à des actes de refus, plus ou moins spontanés. On refuse de se soumettre à l’occupant, on retourne ses panneaux de signalisation, on coupe ses câbles téléphoniques, on déchire ses affiches, sans mesurer les risques que l’on prend, alors que les sanctions peuvent être lourdes. On conteste également la légitimité de l’État français, on critique sa politique, on s’efforce de demeurer insensible à sa propagande. Quand on le peut encore, on quitte la France pour rejoindre ceux qui veulent continuer le combat depuis l’étranger. Progressivement, on découvre que l’on n’est pas tout seul à vouloir agir et qu’il est plus efficace et plus rassurant de le faire à plusieurs.

La dernière étape qui mène à la résistance est la plus délicate. Elle suppose de franchir définitivement le pas, de rompre partiellement ou totalement avec sa vie d’avant, de se reconnaître comme un rebelle et de se faire reconnaître comme tel. Ceux qui rallient la France libre veulent obtenir la victoire par la force des armes, aux côtés des armées alliées. Ceux qui restent en France improvisent des moyens d’action (fabrication et diffusion d’imprimés, manifestation, entraide, sauvetage) et des modes d’organisation (regroupements de circonstance, filières, réseaux, mouvements), d’abord modestes, puis de plus en plus élaborés au fur et à mesure de la montée en puissance de la résistance et pour contrer une répression qui porte des coups très durs. Les liens entre ceux qui luttent à l’extérieur et à l’intérieur restent encore limités.

S’interroger sur l’entrée en résistance en 1940, c’est suivre le parcours d’hommes et de femmes pris dans des événements qui les dépassent mais sur lesquels ils veulent malgré tout avoir prise, c’est partager leur volonté de ne pas renoncer et de ne pas céder à l’adversité quand la défaite est présentée comme définitive, c’est prendre conscience du courage nécessaire pour s’engager dans une voie forcément risquée et à l’issue incertaine. C’est aussi comprendre les difficultés de l’engagement, les interrogations, les hésitations ou les inquiétudes de celles et de ceux qui franchiront le pas ultérieurement, faute d’avoir osé ou pu le faire plus tôt. C’est enfin rendre hommage à ces pionniers, du général dissident au paysan insoumis, en passant par la militante antifasciste ou le patriote nationaliste, qui payèrent souvent de leur vie le fait d’avoir défendu plus tôt que leurs compagnons de lutte et d’espérance la liberté et l’honneur de la France.

Eric Brossard
Professeur relais au MRN

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75 ans, se souvenir et continuer leur combat

75 ans, se souvenir et continuer leur combat

Une page d’histoire peu ou pas connue

Voici une histoire que trop peu de gens connaissent. Ces héros eux même s’étant effacés se sentant presque coupables, eux, d’avoir survécu.

Des premier.e.s arrêté.e.s dès fin 38, les derniers vont recouvrer la liberté que fin 1944, ce seront des dizaines de milliers d’interné.e.s administratif.ve.s, victimes de ces lettres de cachet du 20e siècle mis en place par le gouvernement Raynaud -Daladier, piétinant le vote du Front populaire.

Ces décrets et lois qui servent toujours de base juridique aux centres de rétentions administratives encore en vigueur 80 ans plus tard.

Elles et ils vont subir une répression massive qui pour un grand nombre d’entre eux conduira jusqu’au peloton d’exécution, à  la guillotine en France pour les hommes , ou en Allemagne pour les femmes, au convois Nacht une Nebel de la déportation.

D’autres ont vécu l’internement. Pour la grande masse d’entre eux, ce sont les années de leurs 20 ans. 

Certain.e.s au bout de quatre années qui auront traversé cette épreuve seront les cadres politiques, syndicaux, associatifs, des mouvements sportifs, culturels, d’éducation populaire,  lié.e.s à leur quartier, leur ville, leur village.

Elles et Ils impulseront la reconstruction du pays mettant en œuvre le programme du Conseil National de la Résistance.

Leur histoire collective reste à écrire. Pour la connaître, leur rendre hommage et en faire un morceau très fort de l’aiguille de notre boussole.

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Pays de Quimperlé. Grégoire Kauffmann fait le plein, partout, avec son Hôtel de Bretagne

Pays de Quimperlé. Grégoire Kauffmann fait le plein, partout, avec son Hôtel de Bretagne

Indiscutablement, le livre de Grégoire Kauffmann, Hôtel de Bretagne, une famille française dans la guerre et dans l’épuration, c’est le succès de l’automne dans le Pays de Quimperlé.

Le plein à la librairie des Mots voyageurs en basse-ville, le plein à la médiathèque de Querrien, le plein à la librairie Penn da Benn de la place Saint-Michel. À cela, il faut ajouter une intervention, jeudi matin, devant des lycéens de Kerneuzec.

Avec son Hôtel de Bretagne, une famille française dans la guerre et dans l’épuration, Grégoire Kauffmann remplit et captive les salles. Il est vrai que son livre traite d’un sujet bien local : la Résistance et l’après-Résistance dans le pays de Quimperlé, à travers le portrait de son grand-père, Pierre Brunerie et de sa grand-mère, Imelda. Tous deux ont été de grands résistants.

Les séances de dédicaces durent près de trois heures, à chaque fois. À en avoir mal au poignet et aux doigts…

Vendredi midi, après un déjeuner vite avalé à La cale d’Anaurot et avant de prendre un train pour Paris vers 14 h 30, l’historien et écrivain n’en revenait toujours pas. Son dernier ouvrage est un vrai succès de librairie dans le pays de Quimperlé.

Certains viennent à lui avec trois, voire quatre, livres achetés et demandent des dédicaces différentes. Dans certaines familles, on prépare déjà les fêtes de fin d’année et les cadeaux à glisser sous le sapin.

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Face au tollé, Amazon retire de la vente des décorations de Noël à l’image d’Auschwitz

Face au tollé, Amazon retire de la vente des décorations de Noël à l’image d’Auschwitz

Face au tollé, Amazon retire de la vente des décorations de Noël à l’image d’Auschwitz

Par LEXPRESS.fr avec AFP ,

Des suspensions pour sapins de Noël, mais aussi un ouvre-bouteille et un tapis de souris figuraient parmi ces objets en vente sur le site du géant américain.

Le géant américain du commerce en ligne Amazon a retiré de la vente des décorations de Noël et d’autres objets comprenant des images de l’ancien camp de concentration nazi allemand d’Auschwitz dimanche, après avoir été critiquée par le Musée d’Auschwitz-Birkenau et des internautes indignés.

« Tous les vendeurs doivent suivre nos directives de vente et ceux qui ne le font pas seront passibles de poursuites, y compris la suppression éventuelle de leur compte », explique au New York Times l’entreprise dans un communiqué.

Cela « ne semble pas approprié »

« Vendre des ‘décorations de Noël’ avec des images d’Auschwitz ne semble pas approprié », avait déclaré plus tôt dimanche le Musée sur son compte Twitter, en publiant des images d’articles ornés de photos de rails et de baraques du camp. Il avait alors demandé à Amazon de les enlever de son catalogue.

« Auschwitz sur un ouvre-bouteilles, c’est plutôt troublant et irrespectueux », avait encore tweeté le musée en anglais. Parmi ces objets, figuraient également un tapis pour souris informatique.

L’Allemagne nazie a créé ce camp de la mort après avoir occupé la Pologne au début de la seconde guerre mondiale. Auschwitz, où plus d’un million de Juifs de toute l’Europe et 100 000 non-Juifs ont été assassinés, est devenu un symbole de l’Holocauste. Quelque 232 000 enfants figurent parmi les victimes, selon des estimations.