Mois : septembre 2019

Résistants de la section juive de la MOI

Résistants de la section juive de la MOI

Les 15 salles du musée virtuel retraceront l’histoire de ces jeunes combattants, civils ou armés, particulièrement engagés dans la Résistance et acteurs de la libération de la France.
Claudie Bassi-Lederman, Présidente, l’équipe MRJ-MOI de conception , P. Chassagnieux,réalisateur, B. Geronimi, Directeur artistique de « MOTIONORAMA », éclaireront les objectifs et le fonctionnement du musée.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE – Nombre de places limité.
RSVP par courriel à mrjmoi@mrj-moi.com

Disparition d’Achille Blondeau

Disparition d’Achille Blondeau

Une grande figure de la Résistance dans le Nord vient de s’éteindre. Achille Blondeau est mort.
Mineur de charbon, gréviste à 16 ans au fond, en avril 41, organisateur de l’action clandestine parmi la jeunesse des corons, arrêté emprisonné rejoindra les FTPF. Suivra un parcours qui portera ses engagements et leur liens avec les valeurs et le programme du CNR.
Voici le communiqué publié par l’Institut d’histoire sociale Mine et Energie dont il fut fondateur et président :
23 septembre 2019

Achille BLONDEAU nous a quittés.

C’est avec une grande tristesse que la FNME-CGT et son secteur mines vous informent du décès de notre camarade Achille BLONDEAU, survenu samedi 21 septembre 2019.

Achille fut élu secrétaire général de la Fédération du Sous-Sol lors du congrès de Pau en 1960, et conserva cette responsabilité jusqu’en juin 1980.

Embauché à quatorze ans au puits Bernard, à la Compagnie des mines d’Aniche, Achille Blondeau descendit à la mine comme galibot l’année suivante. Il organisa sa première grève durant l’hiver 1940-1941, mais elle fut un échec : marqué par cette expérience, il comprit « la nécessité d’être attentif aux conditions de travail ».

Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut arrêté à plusieurs reprises. Libéré fin février 1944, il entra dans les Francs-Tireurs et Partisans en avril 1944 et devint chef de groupe. Il s’engagea dans la Première armée qu’il suivit jusqu’à Berlin, mais sans avoir à combattre. Démobilisé en octobre, il reprit son travail au puits Bernard.

Il fut élu en 1947 à la commission administrative du syndicat des mineurs du Nord. Début 1949, il accéda à la Fédération régionale du Nord-Pas-de-Calais.

Après avoir été permanent à la Fédération régionale des mineurs à Lens, Achille Blondeau accéda en février 1951 au secrétariat de la Fédération CGT du Sous-Sol. Le militantisme d’Achille Blondeau lui valut plusieurs condamnations.

À la Fédération du Sous-Sol, Achille Blondeau fut secrétaire à la jeunesse, trésorier fédéral de 1956 à 1958, puis responsable à l’organisation et à l’éducation. Il dirigea Le Travailleur du Sous-Sol et Droit minier. Il fut élu Secrétaire général de 1960 à 1980. De 1978 à 1983, il fut administrateur des Charbonnages de France.

En 1951, il avait été élu, au titre de sa Fédération, à la commission administrative de la CGT. Il y siégea jusqu’en 1969 et accéda alors à sa commission exécutive jusqu’en 1977, exerçant de façon consécutive onze mandats confédéraux.

À la retraite en 1980, Achille Blondeau poursuivit son militantisme sous diverses formes. Il anima notamment l’Institut CGT d’Histoire Sociale des Mines qui se transforma en février 2002 en Institut d’Histoire Sociale Mines Energie, dont il fut le président.

Par ses engagements multiples, Achille aura marqué de son empreinte la corporation minière et le monde du travail. Nous lui en sommes reconnaissants.

La FNME-CGT et son secteur mines adressent à sa famille, ses proches et ses camarades, ses fraternelles et amicales condoléances et les assurent de leur soutien.

Les obsèques se dérouleront le :
Jeudi 26 septembre à 14 h 30
Cimetière : Rue du Stade – 33 480 AVENSAN

Les messages sont à envoyer à la Fédération (fnme@fnme-cgt.fr) qui les transmettra à la famille.

A l’occasion du centenaire de la naissance de Pierre Fugain, le maire de Grenoble lui a rendu hommage, ce jeudi 12 septembre 2019, en présence de ses enfants. Pierre Fugain, médecin à Grenoble, était une figure de la résistance.

Par AH avec communiqué

A l’occasion du centenaire de la naissance de Pierre Fugain, le maire de Grenoble lui a rendu hommage ce jeudi, en présence de ses enfants.

Pierre Fugain, un grand nom de l’Histoire de la résistance à Grenoble.

Ce médecin, né le 29 août 2019, a été durant la Seconde Guerre mondiale commandant en second du réseau de renseignement   « Reims-Coty » des Forces françaises combattantes (FFC), à Chambéry,  puis à Grenoble.

Exposition – La France au combat, 1941-1944, vers la Libération Musée de la Résistance de l’Aube

Exposition – La France au combat, 1941-1944, vers la Libération Musée de la Résistance de l’Aube

Dimanche 22 septembre, 15h00 Entrée Libre. L’exposition a lieu à l’espace Chantavoine au 20 Quai Interrompu à Mussy-sur-Seine.

De l’appel du 18 juin au 1940 au débarquement du 6 juin 1944, une exposition qui permet d’entrevoir la création de la France Libre sous l’occupation, par le Général de Gaulle.

Durant la fermeture du musée de la Résistance de l’Aube à Mussy-sur-Seine, une exposition est proposée grace à l’organisation conjointe de l’association Les Chemins de Mémoire et l’ONAC-VG Aube.

Dès le 18 Juin 1940, le Général De Gaulle veut que la France redevienne une puissance mondiale, et l’annonce via son appel à la Résistance, depuis Londres.

Cette exposition poursuit le déroulé chronologique portant sur la période de la Seconde Guerre Mondiale, et relate la création de la France Libre et la montée en puissance de la nouvelle armée française avec la reconquête de l’Afrique du Nord, de la Corse et sa participation à la campagne d’Italie aux côtés des Alliés et jusqu’au Débarquement du 6 Juin 1944.

L’exposition a lieu à l’espace Chantavoine au 20 Quai Interrompu à Mussy-sur-Seine.

Musée de la Résistance de l’Aube 6 rue Boursault, 10250 Mussy-sur-Seine 10250 Mussy-sur-Seine Les Culpris Aube

Débarquement de Provence : Macron demande aux maire d’honorer les combattants africains

Débarquement de Provence : Macron demande aux maire d’honorer les combattants africains

Le président Emmanuel Macron a lancé jeudi un appel aux maires de France, lors des célébrations du 75e anniversaire du débarquement de Provence, les invitant à honorer les combattants africains en baptisant rues et places des communes françaises.

« Je lance aujourd’hui un appel aux maires de France pour qu’ils fassent vivre, par le nom de nos rues et de nos places, par nos monuments et nos cérémonies, la mémoire de ces hommes qui rendent fiers toute l’Afrique et disent de la France ce qu’elle est profondément: un engagement, un attachement à la liberté et à la grandeur, un esprit de résistance qui unit dans le courage », a lancé le chef de l’État lors de son discours.

Emmanuel Macron s’exprimait à Saint-Raphaël (sud-est), lors d’une cérémonie de commémoration du débarquement de Provence du 15 août 1944, à la nécropole nationale de Boulouris où reposent 464 combattants de la 1e armée française.

Traditionnellement, cet anniversaire est l’occasion de saluer la contribution des soldats des anciennes colonies françaises à la Libération, notamment d’Afrique du Nord et subsaharienne.

« La très grande majorité des soldats de la plus grande force de l’armée française de la libération venaient d’Afrique: Français d’Afrique du Nord, pieds noirs, tirailleurs algériens, marocains, tunisiens, zouaves, spahis, goumiers, tirailleurs que l’on appelait sénégalais mais qui venaient en fait de toute l’Afrique subsaharienne, et parmi eux des Guinéens, des Ivoiriens », a énuméré M. Macron.

« Ces combattants africains, pendant nombre de décennies, n’ont pas eu la gloire et l’estime que leur bravoure justifiait. La France a une part d’Afrique en elle. Et sur ce sol de Provence, cette part fut celle du sang versé », a-t-il encore souligné, devant un parterre d’anciens combattants et anciens résistants.

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Il y a 75 ans, le discours de de Gaulle au Palais de Chaillot radiodiffusé dans tout Paris

Il y a 75 ans, le discours de de Gaulle au Palais de Chaillot radiodiffusé dans tout Paris

LES ARCHIVES DU FIGARO – Le 12 septembre 1944 le général de Gaulle prononçait un vibrant appel aux Français pour reconstruire le pays dans la guerre puis dans la paix. Pour l’éditorialiste du Figaro Wladimir d’Ormesson il s’agissait d’«une séance magnifique», d’«un acte de foi» en la France.

Un discours programmatique. Il y a 75 ans le général de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) s’exprimait au palais de Chaillot à Paris, lors de la réunion du Conseil national de la Résistance (C.N.R). Dans son discours il rendait hommage à la Résistance (et toutes ses composantes) ainsi qu’aux Alliés, abordait la poursuite du combat contre l’ennemi avec «de nouveaux sanglants efforts» nécessaires pour obtenir la victoire «complète et totale».

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Brest. Dévastée par la Guerre 1939-1945, la Ville médaillée à trois reprises

Brest. Dévastée par la Guerre 1939-1945, la Ville médaillée à trois reprises

Libérée par les Alliés le 19 septembre 1944, Brest (Finistère) se voit décerner quelques mois plus tard les médailles républicaines de la Résistance, la Croix de guerre et la Légion d’honneur. Des distinctions qui témoignent de sa souffrance et du courage de ses habitants.

Médaille de la Résistance française

Créée à Londres le 9 février 1943, par ordonnance du Comité national français (CNF), la médaille de la Résistance française était destinée à « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l’Empire et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et contre ses complices, depuis le 18 juin 1940. »

Celle-ci fut décernée à la Ville le 31 mars 1947 et remise le 7 septembre 1960 par le général de Gaulle au maire brestois de l’époque, Georges Lombard. Brest fait partie des trois communes finistériennes à l’avoir reçue, en compagnie de l’île de Sein et Plougasnou.

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