JNR 2019 – EXPOSITION À LA BOURSE DU TRAVAIL
JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE 2019/
Exposition Jean MOULIN réalisée par l’ONAC à la bourse du travail 3,rue du Château d’eau-75010,
du 6 MAI JUSQU’AU 6 juin
1944-2019/ 75 ans de la libération de Paris !
Pour mémoire, la plaque figurant sur la façade de la bourse du travail 3, rue du Château d’eau- 75010 sur la place et le rôle du Comité parisien de Libération
JNR 2019 – THÉÂTRE
Répétition aujourd’hui de la compagnie « le Lampion » pour « Le premier accroc coûte deux cents francs » qui sera présenté le 27 mai pour la journée nationale de la Résistance (place de la République)
Le 12 novembre 2019, le Centre de recherche et de création Elsa Triolet – Aragon célèbrera le 75ème anniversaire du premier Prix Goncourt décerné à une femme, marquant ainsi le début de l’année Elsa Triolet (1896 – 1970), à l’occasion des 50 ans de sa disparition. Une étape de ce travail sera présentée le 27 mai 2019, pour la Journée Nationale de la Résistance.
AVEC Clémentine Lebocey – comédienne, Sonia Masson – comédienne, Yasmine Nadifi – comédienne, Géraldine Szajman – comédienne, Pascal Contet – accordéon, musique originale
Idron (64) : Georges Coran, le résistant fusillé en 1944, identifié après dix ans d’enquête, aura sa plaque
Une cérémonie aura lieu à Idron, le 15 juin, sur les lieux de l’exécution de cinq résistants en 1944. Une plaque au nom de Georges Coran, landais d’origine, sera rajoutée à cette occasion
Une cérémonie aura lieu à Idron le samedi 15 juin prochain pour le 75e anniversaire des fusillés, à l’endroit même de leur exécution le 15 juin 1944.
Une plaque au nom de Georges Coran sera rajoutée à cette occasion. Eric Amouraben, un policier palois, est parvenu à rendre son nom à ce fusillé inconnu. Il a lancé et financé lui-même les recherches complexes afin de l’identifier. Exhumations et analyses ADN ont été nécessaires pour parvenir au résultat final de cette enquête incroyable, qui aura duré dix ans.
Funeste 15 juin 1944
Georges Coran est désormais considéré comme le cinquième fusillé d’Idron de ce funeste 15 juin 1944. Il avait été tué le 1944 en compagnie de quatre autres résistants dont le grand-père d’Eric Amouraben. La tuerie s’était déroulée dans un secteur reculé du bois du Lanot.
JNR 2019 – Rencontre-débat autour de France Bloch et Frédéric Sérazin
Rencontre débat animée par Cécile VAST, docteur en histoire, autour de France BLOCH et Frédéric Sérazin avec Marie Cristiani auteur de « Mon Frédo » et Alain Quella-Villéger auteur de « France Bloch-Sérazin, une femme en résistance ».
Dimanche 12 mai à 16h30 au mémorial de la Shoah, rue Geoffroy Lasnier 75004 Paris
L’auteure de « Mon oncle de l’ombre » en conférence
La journaliste d’origine nantaise Stéphanie Trouillard sera à Nantes et St-Herblain le 28 mai pour parler de ses recherches sur son grand-oncle maquisard, tué le 17 juillet 1944 dans le Morbihan.
Pendant plus de cinq ans, Stéphanie Trouillard a suivi la trace de son grand-oncle oublié, André Gondet, maquisard morbihannais massacré par les Allemands le 12 juillet 1944 à Plumelec (Morbihan) avec plusieurs de ses camarades et des parachutistes de la France libre. Journaliste à France 24, la Nantaise a rassemblé le fruit de ses recherches dans un livre, « Mon oncle de l’ombre », publié l’année dernière chez Skol Vreizh. Elle y retrace l’histoire du frère de son grand-père et explique les nombreuses démarches effectuées dans les différents services d’archives, jusqu’en Allemagne. Depuis, Stéphanie Trouillard fait profiter le public de son expérience à travers des conférences. Elle sera ainsi sur ses terres le mardi 28 mai pour deux rendez-vous. Le premier, à 15 h à laManufacture des tabacs, boulevard Stalingrad. Le second, à 20 h au Centre Culturel Yezhoù ha Sevenadur, 12, avenue de l’Angevinière, à Saint-Herblain. « J’y évoquerai bien entendu mes recherches, mais aussi le parcours d’un parachutiste de la France Libre, originaire de Nantes, Marc Marchal. Je donnerai surtout des conseils pour retracer le parcours d’un ancêtre résistant », explique l’auteure. Entrée libre.
Des résistantes anonymes mises à l’honneur à Bourges
Le musée de la Résistance et de la Déportation du Cher leur rend hommage avec une très belle exposition, Femmes et résistance, anonymes et héroïnes. Une exposition réalisée par l’association pour la recherche sur la Résistance en Morvan et prêtée au musée du Cher.
Au travers de nombreuses affiches et objets, on découvre la vie de ces femmes qui n’ont pas hésité à risquer leur vie. Si on connaît les plus célèbres d’entre elles, Lucie Aubrac ou Germaine Tillion, on connaît moins, en revanche, ces femmes du Cher qui se sont pourtant mises en danger.
Berthie Albrecht, qui a débuté son action clandestine à Vierzon avant de rejoindre Henri Fresnay à la direction du journal Combat. Adélaïde Hautval, arrêtée à Bourges et transférée à la maison d’arrêt du Bordiot, qui découvre le sort réservé aux juifs et s’oppose à leur arrestation. Appréhendée par la Gestapo, elle est déportée. Motif ? « Amie des juifs. »
Au cœur de la Résistance dans le roman « Moi, Oscar Ziegler, dernier compagnon de la Libération » de Henri Weill
Journaliste et historien, Henri Weill connaît particulièrement bien la période de la seconde guerre mondiale. Un savoir qu’il a utilisé pour signer son premier roman, « Moi, Oscar Ziegler, dernier compagnon de la Libération ». Un roman car il fait parler, à la première personne, le dernier compagnon de la Libération. Une vie imaginaire avec pourtant, on s’en doute, beaucoup de réalité. Le jeune Ziegler a 17 ans et réside à Bordeaux quand le maréchal Pétain prend le pouvoir et signe l’armistice. Inadmissible pour ce Français. Avec deux de ses amis d’école, il décide de se rendre au Pays basque pour tenter de rejoindre l’Angleterre où un général (un certain de Gaulle) serait en train de recruter ce qui deviendra les Forces françaises libres.
Un périple en bateau, une formation rapide, et un premier poste au service du général. Mais ça ne durera pas. Oscar Ziegler admire le grand homme, mais il a signé pour en découdre. Il partira donc au combat. L’Afrique puis la Syrie. Un parcours jalonné de nombreuses pertes et la découverte que l’armée française à l’étranger est souvent restée fidèle à Pétain. Des combats fratricides qui le marqueront.
Puis il revient en Angleterre et change d’affectation. Il sera un des hommes de la Section A, chargé de parachuter des soldats en France occupée pour superviser des sabotages avec la Résistance intérieure.
Les médaillés de la Résistance sur Mémoire des Hommes
Le portail Mémoire des Hommes rend un nouvel hommage au courage des combattants en publiant cette fois-ci une base de données recensant les titulaires de la médaille de la Résistance. La médaille de la Résistance a été décernée par décret à plus de 65.000 personnes et collectivités.
Cette liste a été établie à partir des archives détenues par la commission nationale de la médaille de la Résistance française et conservées à l’Ordre de la Libération, en l’Hôtel national des Invalides. La constitution et la mise en ligne de cette base sont le fruit d’un partenariat entre le Ministère des armées et l’Ordre de la Libération.
Les dossiers sont composés en général d’un mémoire de proposition, ils comprennent des données d’état-civil et un rapport justificatif des actions de l’intéressé. Cette base est non exhaustive.
Les renseignements qui y figurent peuvent être inexacts ou incomplets. Il faut se rappeler les conditions particulières dans lesquelles la médaille de la Résistance a été attribuée : dans la clandestinité, sous pseudonymes, sous identités de guerre, etc. Ainsi, pour des raisons évidentes de sécurité, les titulaires d’avant la Libération n’ont pas vu leur promotion figurer au Journal officiel de la République française.
Liens
L’Amicale des anciens combattants a commémoré l’histoire du plateau des Glières
Pour commémorer les 75 ans de l’épopée du plateau des Glières en Haute-Savoie (1944), durant la guerre 1939/1945, le président de l’Amicale des anciens combattants, Michel Cabardi, et les membres de son bureau, avaient préparé, lundi, une sortie de ce haut lieu de la Résistance française. Et dont l’apogée a eu lieu en janvier 1944 avec la mise en état de siège de ce département par le gouvernement de Vichy. Les jeunes résistants de la région, regroupés sous l’autorité du lieutenant Tom Morel, ont vécu un mois de mars 1944 sanglant.