Catégorie : Non classé

Livre des 9000 Déportés de France passés par Mittelbau Dora

Livre des 9000 Déportés de France passés par Mittelbau Dora

Retour en images sur la conférence et la remise du Livre aux familles, évènement organisé par Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Finistère
Un grand merci Maryvonne Moal, présidente de la DT, ainsi qu’à ses membres; à M. Vermot, maire de Morlaix, à M. Ismael Dupont, son adjoint, et l’équipe du théâtre de Morlaix
Nos remerciements également aux élèves des collèges de Morlaix qui ont travaillé et lu les notices
Enfin un grand merci à Dominique Mathieu et Lionel Roux, auteurs de nombreuses notices, présents à nos côtés depuis de nombreuses années.
Dévoilement de plaques

Dévoilement de plaques

Lundi matin 20 juin 2022 dévoilement au 14, rue de Paradis à Paris 10e de deux plaques, l’une à la mémoire de Max Weinstein Résistant et communiste, L’autre en hommage à l’UJRE Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide
En présence des personnalités figurant sur les photos, en présence également du sénateur Rémi Féraud, ancien maire du 10e arrdt
INVITATION – RAPPEL

INVITATION – RAPPEL

Gilles Pierre Levy, Président de la Fondation de la Résistance, a le plaisir de vous convier à la présentation de l’exposition virtuelle
« Juifs, résistants, combattants »
du Musée de la Résistance en ligne 1940-1945
Jeudi 30 juin 2022 de 14h à 18h
à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris
5, rue de Lobau (Paris 4e)1
Projection du documentaire d’Ariel Nathan, « Le maquis des Juifs »
(2015, 52 min, DeLaProd en partenariat avec Marianne)
Interventions de Fabrice Bourrée, Fabrice Grenard, Maurice Lugassy, Mathias Orjekh, Sylvie Orsoni, Constance Pâris de Bollardière et Guillaume Pollack.
Une exposition virtuelle réalisée avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et avec le concours de nombreux partenaires.
Pour des raisons de sécurité, les inscriptions sont obligatoires auprès du département AERI de la Fondation de la Résistance avant le 24 juin 2022 :
departement.aeri@fondationresistance.org
Journée de la Résistance à Amiens : pas de musée pour les fusillés de la Citadelle

Journée de la Résistance à Amiens : pas de musée pour les fusillés de la Citadelle

Alors que les élus de la Somme et d’Amiens célébraient la Journée nationale de la Résistance, ce 27 mai, le projet de création d’un centre de mémoire au « poteau des fusillés », pour lequel une association se bat depuis dix ans, reste dans l’impasse.

C’est une forme de résistance. Malgré les sollicitations et coups de pression par voie de presse d’une association au nom (Centre de mémoire et d’histoire de la Somme – Résistance et Déportation) aussi long que son combat (elle a été créée en 2012), les élus amiénois et samariens, dont certains célébraient ce vendredi 27 mai la Journée nationale de la Résistance, se refusent toujours à engager la construction d’un centre de mémoire au « poteau des fusillés ».

« On a des musées partout pour la première guerre mondiale, il faudrait quelque chose pour la seconde !« , martèle inlassablement Anatolie Mukamusoni, actuelle présidente de l’association qui porte ce projet depuis une décennie.

LIRE LA SUITE

Résistant, vétéran, diplomate : à 95 ans, Henri Roqueplo est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur à Chantilly

Résistant, vétéran, diplomate : à 95 ans, Henri Roqueplo est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur à Chantilly

Le club très fermé des grands officiers de la Légion d’honneur accueille Henri Roqueplo, décoré ce 21 mai en mairie de Chantilly. Aujourd’hui âgé de 95 ans, le vétéran se dit « honoré » d’être ainsi récompensé pour son parcours dans la Résistance puis dans l’armée française.

Engagé à 17 ans dans la Résistance puis officier pendant la guerre d’Indochine (1945-1954), Henri Roqueplo a été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur ce 21 mai, honneur réservé à une centaine de personnes en France.

« Initialement, ce devait être le président de la République qui devait me remettre les insignes. Mais ce dernier a fait savoir qu’il ne pourrait pas se le permettre vu la période, avec les différentes élections, » raconte l’homme âgé de 95 ans, dont l’élévation a été actée dès novembre 2021. Vous savez que seulement une personne de même rang peut vous remettre les décorations, c’est finalement un général qui a pu me les transmettre. C’est très protocolaire : il faut avoir l’accord de la grande chancellerie et on ne leur force pas la main, à ces gens-là ! » La dignité de grand officier est – en quelque sorte – le quatrième échelon de la Légion d’honneur : Henri Roqueplo avait été décoré chevalier de la Légion d’honneur le 28 mai 1962, promu au rang d’officier en 1996, puis commandeur en 2007.

Né le 7 mai 1927 dans le XVe arrondissement de Paris, Henri Roqueplo rejoint ses grands-parents pendant la Seconde Guerre mondiale, qui habitent alors en zone libre à Argenton-sur-Creuse (Indre). Là, encore mineur, il intègre la résistance locale en 1944. Affecté ensuite au 5e régiment des chasseurs d’Afrique (5e RCA), il participe à la campagne de France et celle d’Allemagne, où il reste en tant que force d’occupation à la fin du conflit. Il reçoit la croix de guerre 1939-1945 et son régiment rentre à sa base de Tizi-Ouzou (Kabylie, Algérie). Le jeune Henri est alors accepté à Saint-Cyr. « Il fallait que je reprenne des études, j’avais tout laissé tombé à cause de la guerre, » ponctue le vétéran.

LIRE LA SUITE

Histoire : Georges Bidault, figure du pestiféré

Histoire : Georges Bidault, figure du pestiféré

Héros de la Résistance et compagnon de la Libération, Georges Bidault s’est brûlé les ailes en soutenant l’Algérie française. Une biographie de Maxime Tandonnet

Historien et haut fonctionnaire d’origine bordelaise, Maxime Tandonnet se passionne pour les oubliés ou les pestiférés de l’histoire politique française. Autant dire que Georges Bidault lui tendait les bras. Ce nom ne dit sans doute plus rien à personne. Pourtant, ce natif de l’Allier (de Moulins, pas de Vichy), fut un des grands chefs de la Résistance, au sein du mouvement Combat. C’est même lui qui succéda à Jean Moulin à la tête du Conseil national de la résistance et fut élevé au rang de Compagnon de la Libération.

Fondateur du Mouvement républicain populaire, le grand parti centriste et démocrate-chrétien de l’après-guerre, Bidault fut le ministre des Affaires étrangères de de Gaulle. On lui doit aussi, cette fois comme président du Conseil (le Premier ministre sous la IVe République) l’invention du salaire minimum.