Chateaubriant ce 17 octobre.

Chateaubriant ce 17 octobre.

Quelle foule! Quel rajeunissement avec ce pacifique et joyeux envahissement par des centaines de jeunes, acteurs de cette journée par leur présence, leur investissement tant mémoriel et culturel qu’ organisationnel.
La présence forte visible du monde du travail lui aussi marqué par un rajeunissement profond de la participation. Des instants de fortes émotions traversés par d’autres plus festifs, la mémoire, non figée, mais tournée vers l’avenir.
Félicitation à tous ces jeunes qui ont résisté à la longueur des discours et parties protocolaires ; mais 80 ans cela devait être marqué.
Anecdote : vers 13h00, devant la ferme musée, des gamin-e-s de Montreuil tout heureux d’être là et tenant la part de leur contribution à la journée. A 20m de là, le regard médusé voir frileux d’un groupe de porte drapeau découvrant ces éléves d’écoles à l’image de la jeunesse francilienne de 2021. S’il y a eu choc générationnel, ce n’était pas du coté des gavroches et leur look « 9-3 » (pour user d’un vocable qui de péjoratif finira par devenir drapeau) qu’il se trouvait.
C’est aussi cela la moisson de cette édition de Chateaubriant.
Instant plus perso mais pourtant en intense résonance avec cette journée. Denise déposant avec les enfants d’une école de Chateaubriant les fleurs du Comité Parisien de la Libération. Je suis certain que Maurice Jourdan son père était à ses côtés.
80 ans après, la mémoire des fusillés de la Sablière ne s’efface pas à Châteaubriant

80 ans après, la mémoire des fusillés de la Sablière ne s’efface pas à Châteaubriant

Ce dimanche 17 octobre 2021, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la carrière de la Sablière, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), 80 ans après l’exécution des 27 otages par les Nazis. Un moment émouvant.

Les années ont passé mais les souvenirs sont restés. Dans la carrière de la Sablière, là où 27 otages du camp de Choisel, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), ont été exécutés par les militaires allemands, 6 000 personnes se sont réunies, ce dimanche 17 octobre 2021, pour leur rendre hommage.

D’une manière très solennelle, le cortège a quitté, en début d’après-midi, le rond-point Fernand-Grenier, pour rejoindre le site historique des fusillades du 22 octobre 1941, au rythme des porte-drapeaux venus nombreux.

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Décès d’une résistante qui avait caché des enfants juifs dans le bocage mayennais en 1943 et 1944

Décès d’une résistante qui avait caché des enfants juifs dans le bocage mayennais en 1943 et 1944

Le Mémorial des Déportés à Mayenne et le Mémorial de la Shoah à Paris rendent hommage à Gilberte Nissim Steg, décédée à l’âge de 98 ans. Une résistante qui, pendant la seconde guerre mondiale, avait caché des Juifs, des enfants et des adultes, dans des villages du bocage mayennais.

C’est un drame familial qui va pousser Gilberte Nissim Steg à entrer dans la clandestinité et la résistance sous un faux nom. Au début de 1943, à Paris, elle a 19 ans à cette époque, sa soeur Hedy est arrêtée lors d’un contrôle d’identité, les Nazis la déporteront plus tard vers les camps de la mort.

Elle trouve des planques à Landivy et à Fougerolles-du-Plessis

Dans la file, assistant à cette tragique scène, Gilberte réussit à s’enfuir et à se cacher. Elle est anéantie mais elle aussi, désormais, est en danger. Elle fait alors part de sa volonté de combattre et de terrasser l’ennemi. Elle rejoint un mouvement de résistance de la zone Nord. Ses chefs lui font confiance et les missions auxquelles elle participe sont périlleuses.

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Transmettre, garder trace…

Transmettre, garder trace…

Transmettre, garder trace…
évidemment à sa manière, comme chacun peut le faire.
Le photographe Michael Kenna ne pouvait que photographier avec une esthétique qui lui est propre.
Comment photographier ces lieux d’horreur, comment transmettre en les présentant autrement ? Cette légitimité à aborder ainsi cette mémoire, Michael Kenna y a répondu en invitant les gens à regarder, à réagir, à entrer dans un sujet, même en critiquant le média choisi, pour finalement s’impliquer et se souvenir.
C’est pour cela que Michael Kenna a décidé que ce travail photographique ne serait jamais commercialisé ni diffusé en agence. Désirant transmettre au plus grand nombre, grâce à cette collection impressionnante, le souvenir de ce que nous devons transformer en mémoire, il a fait don à la France en 2000 de 301 négatifs et tirages, que la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine possède aujourd’hui.
Le Musée de la Résistance nationale conserve 6 385 négatifs, 6 472 contacts, 1 644 tirages de travail ainsi que 261 épreuves d’artiste reçus en donation également entre 2011 et 2021.
Dans le cadre de l’exposition Michael Kenna : la lumière de l’ombre, photographies des camps nazis, le Musée de la Résistance nationale expose 82 tirages argentiques, de petit et de grand format, réalisés par l’artiste lui même et, en écho, des objets issus de la collection du MRN créés par les déportés dans les camps de concentration nazis, ainsi que des témoignages.
Dossier Presse
“Des vivants”, récit dessiné et vibrant du quotidien d’un groupe de résistant·es

“Des vivants”, récit dessiné et vibrant du quotidien d’un groupe de résistant·es

Racontant les débuts de la Résistance, Raphaël Meltz, Louise Moaty et Simon Roussin renouvellent le genre de la BD historique.

“J’ai répété ce que j’ai entendu. L’histoire est finie.” C’est sur ces mots que prend fin la séquence d’ouverture de Des vivants, représentant Germaine Tillion donnant en 1937 une radioconférence. Nous est ensuite racontée l’histoire vraie du réseau du musée de l’Homme, un des premiers foyers de la Résistance française à l’occupation

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Mémoire. Nantes et Châteaubriant commémorent les 50 otages

Mémoire. Nantes et Châteaubriant commémorent les 50 otages

Il y a 80 ans, 50 otages étaient désignés par les nazis et leurs complices de Vichy pour être fusillés en représailles de la mort du commandant allemand de la place de Nantes, cible d’un attentat perpétré le 20 octobre 1941 par des résistants communistes. Quarante-huit furent exécutés.

Le 80e anniversaire des 50 otages sera marqué par deux journées commémoratives majeures à Châteaubriant le dimanche 17 octobre et à Nantes le vendredi 22 octobre. Pour mémoire 48 otages _ résistants nantais et militants communistes originaires de toute la France _ furent fusillés les 20 et 22 octobre 1941 par les nazis en représailles à l’attentat mortel perpétré le 20 par un commando de résistants communistes contre le commandant allemand de la place de Nantes. Cet attentat est considéré par de nombreux historiens comme l’acte fondateur de l’action armée de la Résistance française.
Des tags « #FFI » découvert dans plusieurs communes du Poitou

Des tags « #FFI » découvert dans plusieurs communes du Poitou

Plusieurs tags faisant référence à la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale ont été peints ce week-end dans trois communes de la Vienne et une des Deux-Sèvres, dans une même secteur géographique. Une enquête a été ouverte.

communes de la Vienne et des Deux-Sèvres ce samedi 9 octobre au matin et donc inscrit dans la nuit de vendredi à samedi. Ce sigle de la résistance française de la Seconde Guerre mondiale a été découvert sur l’école, l’église, la mairie et la salle des fêtes de Rouillé dans le sud Vienne, sur un rond-point de Lusignan, sur plusieurs bâtiments de Coulombiers,

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Exposition, du 1er octobre au 30 janvier 2022- Musée de la libération – Musée du général Leclerc- Musée Jean Moulin

Exposition, du 1er octobre au 30 janvier 2022- Musée de la libération – Musée du général Leclerc- Musée Jean Moulin

« Au moment de la Libération, l’artiste crée, à l’initiative de Louis Aragon, une série de portraits d’Henri Tanguy (1908-2002), dit Colonel Rol-Tanguy, militant communiste et héros de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale : chef des Forces Françaises de l’Intérieur de la région Île-de-France en 1943, il mène la Libération de Paris avant l’arrivée des blindés du général Leclerc.
Rendue possible par la contribution essentielle de la Fondation Giacometti et s’appuyant sur des prêts importants, consentis notamment par des particuliers et par le Musée national d’art moderne, l’exposition présentera des sculptures en plâtre et en bronze, des dessins et des photographies. Avec cette exposition et la publication scientifique qui l’accompagne, il s’agit de retracer les raisons et les étapes d’un projet artistique méconnu et resté inabouti.
Plus largement c’est l’engagement politique de l’artiste qui est interrogé. Sa sensibilité de gauche antifasciste, ses liens avec les différentes mouvances du surréalisme et avec l’Association des Écrivains et Artistes Révolutionnaires seront ainsi rappelés par la série de six dessins politiques exécutés vers 1932 par le sculpteur, qui déclare alors dans une lettre à Breton : « Je ne conçois pas la poésie et l’art sans sujet. J’ai fait pour ma part des dessins pour La Lutte, dessins à sujet immédiat et je pense continuer, je ferai dans ce sens tout ce que je peux qui puisse servir dans la lutte de classes ».
Les portraits de Rol-Tanguy ne sont pas réalisés dans cette perspective militante, mais témoignent néanmoins de l’amitié persistante de l’artiste avec Aragon. D’après Alberto Giacometti lui-même, les séances de pose avec Rol-Tanguy furent un moment fort dans les rencontres faites après son retour à Paris après la guerre : « Il n’a rien à faire avec le type du militaire, l’allure des jeunes généraux de Napoléon, il est très vif et intelligent, nous parlons de livres de guerre, etc. »
En complément et dans une esthétique proche, deux bustes de Marie-Laure de Noailles et de Simone de Beauvoir soulignent sa conception très personnelle de la sculpture, dans laquelle l’impression du monumental n’est pas donnée par la taille de l’œuvre, mais par le contraste entre la proportion du motif et celle du socle ».