80 ans après, la mémoire des fusillés de la Sablière ne s’efface pas à Châteaubriant
Ce dimanche 17 octobre 2021, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la carrière de la Sablière, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), 80 ans après l’exécution des 27 otages par les Nazis. Un moment émouvant.
Les années ont passé mais les souvenirs sont restés. Dans la carrière de la Sablière, là où 27 otages du camp de Choisel, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), ont été exécutés par les militaires allemands, 6 000 personnes se sont réunies, ce dimanche 17 octobre 2021, pour leur rendre hommage.
D’une manière très solennelle, le cortège a quitté, en début d’après-midi, le rond-point Fernand-Grenier, pour rejoindre le site historique des fusillades du 22 octobre 1941, au rythme des porte-drapeaux venus nombreux.
Soirée-hommage à Génia Oboeuf
Une soirée-hommage à Génia Oboeuf, résistante, déportée à Auschwitz, figure nivernaise, est organisée ce mercredi 20 octobre à Varennes-Vauzelles.
Décès d’une résistante qui avait caché des enfants juifs dans le bocage mayennais en 1943 et 1944
Le Mémorial des Déportés à Mayenne et le Mémorial de la Shoah à Paris rendent hommage à Gilberte Nissim Steg, décédée à l’âge de 98 ans. Une résistante qui, pendant la seconde guerre mondiale, avait caché des Juifs, des enfants et des adultes, dans des villages du bocage mayennais.
C’est un drame familial qui va pousser Gilberte Nissim Steg à entrer dans la clandestinité et la résistance sous un faux nom. Au début de 1943, à Paris, elle a 19 ans à cette époque, sa soeur Hedy est arrêtée lors d’un contrôle d’identité, les Nazis la déporteront plus tard vers les camps de la mort.
Elle trouve des planques à Landivy et à Fougerolles-du-Plessis
Dans la file, assistant à cette tragique scène, Gilberte réussit à s’enfuir et à se cacher. Elle est anéantie mais elle aussi, désormais, est en danger. Elle fait alors part de sa volonté de combattre et de terrasser l’ennemi. Elle rejoint un mouvement de résistance de la zone Nord. Ses chefs lui font confiance et les missions auxquelles elle participe sont périlleuses.
Transmettre, garder trace…
évidemment à sa manière, comme chacun peut le faire.
Le photographe Michael Kenna ne pouvait que photographier avec une esthétique qui lui est propre.
Comment photographier ces lieux d’horreur, comment transmettre en les présentant autrement ? Cette légitimité à aborder ainsi cette mémoire, Michael Kenna y a répondu en invitant les gens à regarder, à réagir, à entrer dans un sujet, même en critiquant le média choisi, pour finalement s’impliquer et se souvenir.
C’est pour cela que Michael Kenna a décidé que ce travail photographique ne serait jamais commercialisé ni diffusé en agence. Désirant transmettre au plus grand nombre, grâce à cette collection impressionnante, le souvenir de ce que nous devons transformer en mémoire, il a fait don à la France en 2000 de 301 négatifs et tirages, que la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine possède aujourd’hui.
Le Musée de la Résistance nationale conserve 6 385 négatifs, 6 472 contacts, 1 644 tirages de travail ainsi que 261 épreuves d’artiste reçus en donation également entre 2011 et 2021.
Dans le cadre de l’exposition Michael Kenna : la lumière de l’ombre, photographies des camps nazis, le Musée de la Résistance nationale expose 82 tirages argentiques, de petit et de grand format, réalisés par l’artiste lui même et, en écho, des objets issus de la collection du MRN créés par les déportés dans les camps de concentration nazis, ainsi que des témoignages.
Dossier Presse
Julius Hirsch
“Des vivants”, récit dessiné et vibrant du quotidien d’un groupe de résistant·es
Racontant les débuts de la Résistance, Raphaël Meltz, Louise Moaty et Simon Roussin renouvellent le genre de la BD historique.
“J’ai répété ce que j’ai entendu. L’histoire est finie.” C’est sur ces mots que prend fin la séquence d’ouverture de Des vivants, représentant Germaine Tillion donnant en 1937 une radioconférence. Nous est ensuite racontée l’histoire vraie du réseau du musée de l’Homme, un des premiers foyers de la Résistance française à l’occupation
Mémoire. Nantes et Châteaubriant commémorent les 50 otages
Il y a 80 ans, 50 otages étaient désignés par les nazis et leurs complices de Vichy pour être fusillés en représailles de la mort du commandant allemand de la place de Nantes, cible d’un attentat perpétré le 20 octobre 1941 par des résistants communistes. Quarante-huit furent exécutés.
Des tags « #FFI » découvert dans plusieurs communes du Poitou
Plusieurs tags faisant référence à la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale ont été peints ce week-end dans trois communes de la Vienne et une des Deux-Sèvres, dans une même secteur géographique. Une enquête a été ouverte.
communes de la Vienne et des Deux-Sèvres ce samedi 9 octobre au matin et donc inscrit dans la nuit de vendredi à samedi. Ce sigle de la résistance française de la Seconde Guerre mondiale a été découvert sur l’école, l’église, la mairie et la salle des fêtes de Rouillé dans le sud Vienne, sur un rond-point de Lusignan, sur plusieurs bâtiments de Coulombiers,