Juin 1944 : l’incroyable périple de cinq paras anglais sauvés par des résistants de la région de Dreux
Cet épisode de la Deuxième Guerre mondiale, survenu à quelques jours du Débarquement sur les plages normandes, serait restée en partie secrète…
Cet épisode de la Deuxième Guerre mondiale, survenu à quelques jours du Débarquement sur les plages normandes, serait restée en partie secrète…
Dominique Missika rend hommage à trente résistantes, oubliées de l’Histoire.
«Le résistant, ce serait le Français qui a rejoint de Gaulle ou le maquisard. La résistante, ce serait son épouse, sa fiancée, sa sœur qui l’a aidé.» Voilà l’idée générale que l’on se fait du rôle des femmes durant la Seconde Guerre mondiale, s’insurge Dominique Missika, en préambule de ce livre d’utilité publique. Eh bien, non, dit-elle, et de souligner qu’elles ont aussi combattu par elles-mêmes. «Armes à la main, pour certaines. Beaucoup ont entraîné des hommes à agir et à lutter contre l’occupation de leur pays…». Historienne et éditrice, elle a déjà consacré de nombreux ouvrages aux femmes sous l’Occupation notamment, Berty Albrecht, Simone Veil et ses sœurs et Un amour de Kessel.
Le festival La Résistance au cinéma en Seine-Saint-Denis se déroulera du lundi 8 au samedi 27 novembre
Hommage à notre ami Bernard Epin (1936-2020)
Cette 16e édition du festival « La Résistance au cinéma » commence par un hommage et une avant-première, les deux étant un coup de chapeau à notre ami, Bernard Epin, membre de notre association, décédé au printemps l’an passé.
Avec l’équipe de l’Espace 1789, les Amis du Musée de la Résistance nationale de Seine-Saint-Denis témoignent de leur affection pour celui qui entretenait un contact étroit avec le cinéma de Saint Ouen, où il a vécu.
Cette année, « Les Leçons persanes » de Vadim Perelman ouvrent le festival en avant-première, ce qui aurait plu à cet ancien instituteur aux origines modestes, appelé du contingent malgré lui en Algérie, l’un des piliers de l’équipe du journal « L’école et la nation », jadis élu municipal audonien chargé des questions culturelles.
Bernard était né l’année du Front populaire, le 27 mai, ce jour du printemps qui allait devenir bien plus tard, la journée nationale de la Résistance en hommage à la première réunion du Conseil national de la Résistance en 1943. Et comme une dernière pirouette du destin, notre ami est parti un premier avril, le seul jour où il a manqué d’humour. Malgré lui.
Lundi 8 novembre 2021 à partir de 19 heures au cinéma Espace 1789
Connaissez-vous Camille Charvet Kahn ? Cette femme à la vie et à l’engagement extraordinaires est peu connue en Franche-Comté. Elle a pourtant joué un rôle décisif dans la résistance face à l’Allemagne nazie, mais pas que… Nous avons rencontré Marie-Claude, son arrière petite-fille, ainsi que celles qui souhaitent faire vivre sa mémoire. Récit.
Mercredi 13 octobre, la rencontre et la remise de précieux documents auxquelles j’ai pu assister avaient quelque chose de très solennel et surtout très émouvant. Marie-Claude Vitorge et Luc, son mari, patientaient gentiment devant l’ancienne école de la rue Ronchaux, à Besançon, en compagnie de Sarah Froment, jeune scénariste Franc-Comtoise, lorsque je suis arrivée. Présentation faites, je découvre progressivement l’histoire de Camille Charvet Kahn, dont j’ignorais tout avant ce jour.
Evidemment, je m’étais renseignée un peu avant de venir en faisant quelques recherches sur internet. En tombant sur l’article de Catherine Monjanel retraçant le parcours de Camille Charvet, née Kahn, j’ai tout de suite pensé que cette femme et son incroyable engagement devaient être connus du plus grand nombre. Même la célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia ne lui dédie pas une page…
Cet après-midi là, dans les mains de Marie-Claude, une petite dame souriante et dynamique, se trouvent plusieurs pochettes remplis de trésors de famille, qu’elle s’apprête à remettre à Vincent Briand, directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation à Besançon et Aurélie Cousin, assistante de conservation. Nous sommes rejoints par Aline Chassagne, adjointe à la Culture à la Ville de Besançon. Pourquoi tant de protagonistes à cette rencontre ? Peu à peu, au fil des discussions, je comprends les liens qui relient toutes ces personnes.
La ville de Paris et le comité parisien de l’Amicale de Châteaubriant ont organisé ce vendredi 22 octobre, une cérémonie pour le 80e anniversaire de l’exécution des otages, au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
C’est dans le prestigieux cimetière parisien du Père-Lachaise que vendredi, s’est déroulé un hommage aux 27 fusillés de Châteaubriant.
Pour Philippe Beaudelot, président du comité de Paris de l’Amicale de Châteaubriant, « les 27 fusillés sont tous CGTistes et/ou communistes…et ils n’ont pas été choisis au hasard, c’est l’issue de 1936 et des grandes victoires du Front populaire. »
Outre l’Amicale de Châteaubriant, des élus parisiens étaient présents dont Laurence Patrice, adjointe à la Maire de Paris en charge de la mémoire : « c’est important de répéter les valeurs que portaient ces hommes, ce pourquoi ils sont morts. On est dans un moment politique très particulier et on a l’impression qu’il y a une volonté de rendre les gens amnésiques ».
« Dans la période dans laquelle on est, dans laquelle on vit aujourd’hui, je pense qu’il est important de rendre hommage à ces hommes qui ont donné leur vie pour qu’on puisse vivre dans un pays libre » tient à souligner le trésorier de l’Amicale de Châteaubriant…
GIRONDE Une cérémonie en hommage aux 256 fusillés du camp de Souge, entre 1940 et 1944, est organisée ce dimanche
Comme chaque année aux alentours du 24 octobre, les noms des 256 fusillés du camp de Souge à Martignas-sur-Jalle ( Gironde) seront égrenés ce dimanche, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie en leur hommage. Mais cette année sera particulière, puisqu’on célèbre les 80 ans des premières fusillades massives au camp de Souge.
« Souge est un camp militaire, qui a été occupé par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, rappelle le président de l’association du Souvenir des fusillés de Souge, Jean Lavie. Ici, ils ont fusillé 256 résistants patriotes entre 1940 et 1944, provenant d’une zone allant de Poitiers à Bayonne. On retrouve des gens qui venaient de Dordogne, de Charente-Maritime, des Pyrénées-Atlantiques, des maquis des Landes et du Médoc. Le camp de Souge est ainsi après le Mont-Valérien le deuxième lieu de fusillade en France. »
Litman Nadler, un médecin toulousain juif et résistant mort sous les balles allemandes, va pouvoir reposer en paix au cimetière Terre-Cabade de Toulouse. Mort dans l’oubli, sa mémoire est réhabilitée, comme le souhaitaient sa famille et les associations.
La sépulture de Litman Nadler, un médecin résistant juif toulousain surnommé le « Docteur Madeleine » arrive à échéance. Le Conseil de Toulouse Métropole a décidé jeudi de lui attribuer gratuitement une concession à perpétuité au cimetière Terre-Cabade. La tombe de Litman Nadler, né en Roumanie, avait pu être identifiée grâce au travail de l’association le Souvenir Français qui répertorie les tombes des héros morts pour la France.
Lors de l’hommage national rendu à Hubert Germain vendredi, Emmanuel Macron a détaillé les contours de l’avenir de l’institution, rapporte « Le Figaro ».
Après le décès d’Hubert Germain mardi 12 octobre à l’âge de 101 ans, l’ordre de la Libération a perdu le dernier des 1 038 résistants ayant reçu cette distinction exceptionnelle. Comme le souligne Le Figaro, la question se pose quant à l’avenir de cette prestigieuse institution, créée par le général de Gaulle en 1940. Lors de l’hommage national rendu vendredi aux Invalides à Hubert Germain, Emmanuel Macron a fait savoir que l’Ordre de Libération allait bien perdurer dans le temps.
Au moment d’évoquer « ce cercle qui a relevé la France de l’abîme », le chef de l’État a fait le « serment » de poursuivre le travail mémoriel de l’Ordre de la Libération, si cher à Hubert Germain, qui avait rejoint ses rangs en 1944. Dans une lettre testamentaire, le dernier des « compagnons » avait exprimé sa volonté que l’institution ne disparaisse pas, comme l’a indiqué au quotidien le délégué national de l’ordre de la Libération, le général de division Christian Baptiste.
« Vous êtes maintenant dépositaires des braises ardentes […], somme de nos engagements, faits de déchirements, de sueur, d’angoisses, de larmes, de sang, de souffrances et de chagrins, encourage-t-il. Vous avez désormais pour mission de conserver rougeoyantes ces braises », était-il notamment écrit dans la lettre.
Le dernier Compagnon de la Libération, Hubert Germain, s’est éteint mercredi 13 octobre à l’âge de 101 ans. Un hommage national lui sera rendu et sera présidé par Emmanuel Macron ce vendredi à 15h aux Invalides. Résistant de la toute première heure, il s’est rendu à Londres à 20 ans dès juin 1940. La capitale britannique recèle encore plusieurs lieux de mémoires de la Résistance française qui y avait son QG. Suivez le guide, un autre Hubert.
Hubert Germain faisait partie des 1038 résistants qui se sont engagés dès les premières heures au sein de la France Libre lors de la Seconde Guerre mondiale, recevant ainsi la distinction de Compagnon de la Libération.
Dès juin 1940, il avait rejoint le général de Gaulle à Londres, alors qu’il n’avait pas 20 ans, puis il avait combattu au sein de la Légion.
Hubert Rault, un Français, résidant dans la capitale britannique depuis neuf ans, s’est découvert une véritable passion pour ce sujet. « Il y a six ans, j’ai créé un tour : « sur les pas de la France Libre à Londres » », nous explique-t-il.